chapitre 28

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PDV Eijiro :
Le jour suivant, lorsque je me réveille, je me sens vivre à nouveau. J'ouvre ma fenêtre en grand pour aérer ma chambre et pose mes coudes sur le rebord. J'observe les moineaux voler autour de l'arbre à côté de la maison. J'aurai presque envie d'aller changer avec eux...
Je secoue la tête. Quelle pensée bizarre de bon matin.
Je m'étire puis vais m'habiller. Lorsque j'arrive dans la cuisine, je me rends compte que je suis le premier debout.
Je prépare le café à mon père. Au même moment, quelqu'un toque à la porte. Je vais ouvrir.

-Prince Katsuki!

Je fais une révérence à moitié en riant. D'habitude quand il vient, il a une belle chemise et un pantalon de soie. Là pour le coup, c'est juste une tenue d'équitation.

-Pourquoi es-tu ici?
-Je t'ai déjà dit quarante fois de m'appeler Katsuki.
-Je sais mais c'est toujours intimidant de te voir ici avec de si beaux habits...

Il souffle.

-Je suis pas venu ici pour que tu me casses les couilles. Je dois partir pour un moment.
-Oh oui! J'ai entendu parler de cette histoire de princesse! C'est très viril de votre part d'aller la chercher dans cette tour!
-Tu vas me laisser finir oui?!

Je sursaute en l'entendant pousser un cri. Non vraiment, je crois que j'ai une âme de fillette sous mon corps d'homme.

-Je ne pourrai pas être en ville le soir pour m'occuper des prostitués. Tu pourras le faire à ma place?

Je me fige.

-M'occuper des.... prostitués?

Qu'est-ce qu'il me raconte?! Et puis, je vais pas aller voir des prostituées alors que j'ai retrouvé Denki!

-Les renvoyer chez elle. Pas les baiser!
-Oh! Oui... Pardon.

Je cligne plusieurs fois des yeux. Alors c'était juste ça... Ouf...
Katsuki remonte sur mon cheval qui piaffe déjà d'impatience pour repartir.

-Je compte sur toi Eijiro.
-Tu peux.
-Et si jamais tu as des restes de repas, va les apporter aux orphelins. Mais fais-le que si tes parents sont d'accord. Je sais qu'être paysan ne paye pas beaucoup.
-J'y penserai Prince Katsuki. J'espère que ton voyage portera ses fruits.

Il souffle un "Katsuki, pas prince Katsuki" puis il repart sur la route au galop.
Je le regarde s'éloigner en m'accoudant au mur. Il est devenu assez grossier avec le temps et il s'énerve au quart de tour. Alors du coup, j'aime bien l'embêter un peu.
C'est clair, il a changé. Mais qui ne changerait pas avec ce qu'il vit au château ?
J'entends mon père se lever. Je referme la porte et vais lui donner sa tasse de café.

-Katsuki est passé.
-Si tôt ?
-Il va chercher une princesse. Il m'a demandé de m'occuper des gens pauvres en attendant son retour.
-Très bien. Je te mettrai les restes de côté à chaque fois.
-Ça ne te dérange pas?
-Non, t'en fais pas.

Il boit sa tasse et s'approche de moi.

-Tu as l'air d'aller mieux Eijiro. C'est bien.

Il tapote le haut de mon crâne gentiment.

-Bon, on y va? Les graines ne se plantent pas toutes seules.

Je ris.

-Ce serait bien pratique quand même!
-Et à quoi on servirait nous si le travail se faisait tout seul?
-Je sais pas. À rien peut-être ?

Il secoue la tête en levant les yeux au ciel.

-L'homme est fait pour travailler. On a besoin de faire quelque chose.
-J'ai jamais dit le contraire.

Je mets mes chaussures puis sors de la maison.

-Allez papa! Tu parles beaucoup mais, en entendant, les graines nous entendent!

Il rit.
Nous allons donc dans un champs, plus éloigné de la maison, et continuons ce que nous avons commencé la veille.

...
Un chapitre un peu plus court.
J'ai du modifier quelques petits trucs dans mon autre fanfiction surtout au niveau des dialogues que je trouvais trop formels.
Donc c'est bon, les histoires se recoupent! Katsuki part chercher sa "princesse"!

C'est notre secretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant