chapitre 45

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Coucou tout le monde! Ça fait longtemps que j'ai pas écrit, désolé. Je vous raconterai tout à la fin.
Je vous fais juste un petit récapitulatif :

Nemuri, celle que Katsuki a aimé quand il avait 16 ans et qui l'a trahi, est revenue. A cause de ses menaces de mort, Izuku a dû fuir.
Du coup, Katsuki était allé chez Eijiro et il a travaillé dans les champs avec les Kirishima et Denki. Et pour finir, le père a dit à Eijiro et Denki qu'il sait ce qu'il se pense entre eux.

Là, je reprends une petite semaine après cet événement.

...
PDV Eijiro:
Je me réveille doucement en sentant une source de chaleur contre moi. Encore béat en repensant au rêve que je viens de faire, je m'étire lentement.
A mes côtés, Denki gémit quelque chose avant de mieux se caler contre mon corps.

-Allez, debout Marmotte. Va falloir aller travailler. Il doit être déjà tard.

Je me lève. Je suis toujours nu suite à nos ébats de la veille alors Denki en profite pour admirer un peu mon corps brûlé par le soleil.

-J'aimerai pouvoir te regarder comme ça jusqu'à la fin de mes jours...

Je lui souris puis vais l'embrasser.

-Allez, mon père doit se demander ce qu'on fait.
-On est deux adultes consentants je te rappelle. Il doit bien se douter ce qu'on fait. Il a du faire pareil quand il était jeune.

Je ris.

-Oui bien sûr ! Mon père se faisait prendre sur le lit!
-Mais non idiot!

Il me lance son oreiller dessus. Je le rattrape habilement avant de le lui jeter à nouveau. Mais ses réflexes matinaux laissent à désirer et il se prend le coussin en pleine face.

-Dépêche-toi ou tu n'auras pas de petit déjeuner.
-Je me servirai tout seul.
-C'est ça oui.
-Je te rappelle que ton père m'a dit que, ici, c'est ma seconde maison. Donc je fais comme chez moi.
-Si je t'attache sur le lit, tu ne pourras pas aller prendre ton petit déjeuner.
-Ça c'est sûr ! Parce que j'aurai une érection de...

Trois petits coups à la porte le suspend dans sa phrase.

-Les garçons, c'est presque midi. Je sais que je devrai vous laisse profiter mais je ne peux pas m'occuper des champs tout seul. Alors quoi que vous fassiez... Bref, j'aimerai que vous vous dépêchiez.

Des bruits de pas nous font comprendre que mon père est reparti.

-T'as entendu Denki, on se bouge les fesses.
-Comme hier soir Eijiro?
-Tu pourrai essayer mais je ne sais pas si ce sera très efficace de faire ça contre un épi de maïs.
-Qu'est-ce que t'en sais? Tu n'as jamais essayé.

Je lui fais un sourire un peu bizarre.

-Comment tu sais que je n'ai jamais essayé ?

Denki se met à rire alors que, enfin par miracle, ses jambes se mettent debout sur le sol.

-Je te connais Eijiro. Tu ne ferai pas ça sans moi!
-Tu veux le faire contre un épi de maïs?

Denki rit encore plus et je me rends alors compte de l'absurdité de mes propos. Je me sens rougir.

-Arrête de me faire dire des bêtises et habille-toi!
-Toi aussi tu devrai t'habiller.

Je grommelle quelque chose mais m'exécute en même temps que mon petit ami.
Nous sortons ensemble de la chambre. Denki a encore la marque de l'oreiller et je ne doute pas que mes cernes sous mes yeux sont aussi voyants.
Mon père nous attend, assis sur une chaise.

-Avalez votre petit déjeuner rapidement ou je vous le fais descendre dans le gosier moi-même comme pour des oies.
-Fallait nous réveiller papa.
-Ah mais j'ai essayé ! Pas une fois, deux fois ni trois mais bien six fois!

Je prends une pomme et croque dedans. Denki fait pareil.

-Bon, vous mangez en route votre fruit. On a déjà pris assez de retard.
-Aizawa ne peut pas nous aider?
-Ce pauvre monsieur recherche sa chatte. Et tu sais comment il est lorsqu'elle n'est pas là!

Nous nous lançons un petit coup d'œil amusé avec Denki alors que nous sortons de la maison. Ce dernier me souffle:

-Il peut la chercher longtemps...

Mon père nous lance un regard noir par-dessus son épaule.

-Je commence peut-être à avoir de l'âge, mais je ne suis pas sourd.

Denki baisse la tête mais il sourit toujours comme un gros demeuré.
Alors que nous travaillons, un nuage de fumée s'élève dans le ciel. Denki le pointe du doigt.

-Qu'est-ce que c'est?

Je mets ma main en visière pour mieux le voir et mon père plisse les yeux avant de demander:

-Ça vient de la ville, non?
-Il y avait une fête aujourd'hui ?
-Eijiro, même s'il y avait une fête et que quelqu'un avait allumé un feu, je ne pense pas que ça ferait autant de fumée.
-Il ne faudrait pas aller voir? Au cas où...?
-Partez devant, vous aurez plus vite fait que moi. S'il y a un soucis, ne faites rien de dangereux. Je vous rejoins avec Jean dès que j'aurai rangé les outils.
-Laisse-les chez Aizawa et dis-lui de nous rejoindre aussi. Malgré son caractère, il est assez alerte.

Il hoche la tête.
Je prends Denki par la main et nous nous mettons à courir. Le chemin paraît interminable. La fumée s'élève toujours plus grosse.
Les flammes finissent par être elles-aussi bien visibles. Nous redoublons d'effort. Nous croisons plein de citadins qui s'enfuient des rues en criant et pleurant. Je vois alors Denki examiner chaque visage qui passe avec horreur.
Je tombe alors sur une fille blonde totalement déjantée qui hurle de rire. En me voyant, elle s'arrête et fixe mes cheveux.

-Tu es Eiji-machin-chose?
-Euh oui... Eijiro...
-Ah parfait Eiji-rouge! Stain m'a de te dire qu'il te confie une mission: aide les gens à échapper aux flammes!

Je fronce les sourcils.

-Non mais c'est quoi ce délire?!
-Nous aidons le prince à accéder au trône. Si tu es avec nous, fais sortir le peuple des rues. Sinon, je peux te tuer!

Denki passe devant moi.

-Eh la blondasse! Eijiro est le meilleur ami du prince alors je ne pense pas que ce soit une bonne idée de le tuer!
-Tu as peut-être raison. Mais filez tous les deux! Pendant que nous discutons, les flammes acquièrent du territoire! Et je n'aimerai pas être à la place d'un petit garnement qui a perdu sa maman et qui se retrouve donc au milieu de ce soleil sur terre! Et quel soleil!

Elle se remet à rire et repart dans la ville en direction du château, sans se soucier des langues de feu qui dévorent tout sur leur passage.
Je prends Denki par les épaules.

-Je vais voir s'il reste des personnes dans la ville. Toi, reste là et attend mon père.
-Je ne peux pas te laisser partir là-dedans!

Malgré la foule qui se bouscule autour de nous, j'embrasse avec ardeur les lèvres de mon cœur juste là. La chaleur des flammes nous rend collant de transpiration mais nous restons coller un peu l'un contre l'autre.
Denki ferme les yeux et murmure:

-Sois prudent, je t'en supplie.
-Je te le promets.
-Je vais passer de suite chez toi voir si ta mère y est toujours.
-Merci...

Je hoche la tête, l'embrasse une dernière fois, puis fonce dans la ville en proie aux flammes.

...
Désolé encore, je n'ai pas écrit car je n'avais pas du tout le temps.

Depuis mercredi, je suis en pré-rentrée! En gros, les deuxièmes années en médecine nous donnent des cours pour pas qu'on soit trop perdus lors de la vraie rentrée (qui est la semaine prochaine).

Du coup, je suis en appartement pour la première fois de ma vie. Bon, c'était bizarre au début mais je m'y suis fait!

Bref, désolé du coup c'est dur de s'y remettre dans l'histoire mais je vais faire au mieux! Je ne vous promets pas un autre chapitre rapidement car je ne sais pas du tout quand c'est que je vais pouvoir écrire...

Et vous votre rentrée? Elle s'est bien passée ?

C'est notre secretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant