PDV Eijiro:
Comme promis, à 8h et même un peu avant, je suis devant la petite boutique des Kaminari. Denki ouvre doucement la porte et me fait un petit sourire.-Salut...
-Salut, il y a un problème ?
-Rentre, je t'en parle à l'intérieur.Il s'efface de l'entrée pour me laisser passer. Une fois à l'intérieur, il chuchote:
-Ma mère veut te parler. Elle est plutôt calme depuis ce matin. Mais hier...
-C'est parce que t'es parti sans prévenir?Il hoche lentement la tête.
-J'ai 20 ans mais elle a encore l'impression que j'en ai 12 je crois.
-Elle t'a grondé?
-Quand je suis arrivé, elle m'a d'abord fixé sans bouger. Puis elle s'est levée, m'a giflé avant de me prendre dans ses bras et de se mettre à pleurer.
-Tu crois qu'elle va me gifler aussi?A mon grand soulagement, Denki rit.
-Elle n'oserait pas. Avec tous ces muscles, elle aurait peur que tu la casses en deux en essayant de te protéger.
On entend alors une voix féminine.
-Denki et Eijiro, je vous entends! Venez ici! Je ne pense pas que vous voulez m'obliger à me déplacer jusqu'à vous!
Nous nous regardons et déglutissons en même temps. Pour nous donner du courage, nos mains se lient et nos doigts s'entrelacent. Ça va bien se passer.
Nous avançons jusqu'à la pièce à côté. Mme Kaminari est assise sur un tabouret devant un tas d'argile.-Bonjour Eijiro.
-Bonjour Madame.Elle soupire et se lève.
-Je n'ai pas envie de vous sermonner. Denki en a assez eu hier soir.
Mon petit ami touche sa joue et rougit de honte.
-Mais je ne veux pas que ça se reproduise. Je ne vous interdis pas de partir, vous êtes des adultes. Mais déjà, il faut prévenir. Que ce soit le père d'Eijiro qui vienne... Ce pauvre monsieur a déjà assez de tracas avec ses champs!
Je baisse la tête. C'est vrai qu'il a dû perdre deux précieuses heures en allant prévenir Mme Kaminari.
-Vous êtes partis tellement longtemps que j'ai cru qu'il vous été arrivé malheur!
Elle nous regarde tour à tour et soupire à nouveau. Elle a l'air profondément triste.
-Je n'ai que vous les garçons, ne me refaites plus jamais une frayeur pareille...
Elle s'avance et nous prend dans ses bras. Surpris, je n'ose pas bouger. Un vague souvenir de ma maman en train de m'enlacer me revient doucement en mémoire. Mu par un vieil instinct, je réponds à l'étreinte de Mme Kaminari.
Je me rappelle de Denki, quand on était enfants, qui me disait qu'il me prêtait sa maman si j'en avais besoin.
Je souris de bonheur alors qu'une douce chaleur me revient.-Je suis désolé maman...
Mme Kaminari se recule et me fixe en clignant plusieurs fois des yeux. Je me rends alors compte de ce que j'ai dit. Je pince les lèvres et rougis.
-Je veux dire, madame...
Touché, Mme Kaminari ne sait plus quoi dire. Elle finit tout de même par se reprendre.
-Vous êtes pardonnés les garçons. Allez, filez.
Denki, qui n'a toujours pas lâché ma main, me tire à l'étage. Nous allons dans sa chambre et nous nous allongeons sur son lit. Il glisse sa jambe au-dessus de moi et pose ses coudes de part et d'autre de ma tête. Il caresse ma joue encore toute chaude puis dépose un petit bisous sur mes lèvres.
-Denki?
-Oui?
-Tu peux me prêter ta maman encore un peu?Il cligne plusieurs fois des yeux puis me fait un immense sourire qui illumine son visage.
-Avec plaisir Eiji!
Peut-être que je n'ai pas réellement 20 ans. Peut-être que je n'en ai pas non plus 12. Peut-être que je suis tout simplement encore un petit garçon qui n'a pas reçu assez d'affection de sa maman. Mais un petit garçon ne fait pas l'amour avec son amoureux.
Alors quel âge j'ai?
Avec une petite impulsion, je plaque Denki sur le matelas et m'attaque à son cou. Les mains de mon amoureux viennent se perdre sous mon tee-shirt et griffent mon dos alors que je mords sauvagement son oreille. Denki gémit.
Non, je ne suis plus un petit garçon. Je suis un homme. J'en suis sûr.-Eijiro... Qu'est-ce qu'il te prend?
Je me redresse et croise le regard brillant de Denki.
-J'ai envie de te faire l'amour Denki. Je veux te faire l'amour comme jamais.
Mon petit ami déglutit et son visage s'empourpre.
-Tu dis des choses bizarres...
-Alors ne parlons plus.Denki hoche la tête alors que je recouvre nos corps avec le drap.
Une fois déshabillés, il ferme les yeux et s'abandonne totalement entre mes bras. La vague de la volupté s'empare à nouveau de nous et nous amène toujours plus loin dans un océan où seul le plaisir règne. Les gémissements de Denki, comme un petit murmure du vent, virevolte jusqu'à mes oreilles. Je ne me lasse pas d'écouter le moindre son que produit notre amour. L'océan dans lequel nous sommes est brûlant de désir. Ce dernier se consume à chaque instant, nous laissant ainsi entrevoir les portes menant au paradis d'une seconde. Ensemble, dans un même soupire, nous franchissons la limite. Durant cet instant, je ne sais plus où se situe mon corps et celui de Denki. Nous ne formons qu'un seul être unique et éphémère. Chacun gémit avec une extrême douceur le prénom de l'autre durant cette courte seconde.
Et une fois ce moment passé, je me couche sur le côté et glisse un bras autour de la hanche de Denki pour le rapprocher de moi. Mon petit ami a les yeux brillants, les joues rouges et les lèvres légèrement gonflées. Je touche son visage avec tendresse.-Je t'aime Petite Luciole.
Denki sourit et se love contre moi.
-Moi aussi je t'aime...
C'est à mon tour de sourire.
Nous fermons tous les deux les yeux et restons ainsi autant que nous le pouvons.
Je suis un homme. Je suis l'homme de Denki....
Me revoilà! Je suis sur le chemin du retour!J'ai passé de très bonnes vacances! Il a juste plu lundi et dans le nuit de jeudi et vendredi. Mais sinon, tout s'est bien passé! J'ai attrapé quelques coups de soleil (en même temps, j'ai pas mis de crème...)
Je vais avoir une semaine assez chargée alors je ferai de mon mieux pour poster mais ça va être compliqué.
Dimanche: canoë en famille
Lundi: je passe le permis
Mardi: je fais les courses pour mon appartement
Mercredi: canoë avec mes amis
Jeudi: j'amènage mon appartementEt enfin je pourrai me poser vendredi... Alors je ferai de mon mieux pour essayer de poster mais ça va être galère!
En tout cas, cette semaine m'aura permis de bien réfléchir à la suite de ma fiction! J'ai toutes mes idées bien en place!

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C'est notre secret
ФанфикLe père d'Eijiro est un paysan. Il a du mal à subvenir aux besoins de sa petite famille. Heureusement, Eijiro est là pour le soutenir. Dès le plus jeune âge, il comprend la détresse de ses parents. Pour ceux qui ont lu "Ma Princesse Masculine", je r...