chapitre 14: Hyrule...

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Revali et Teba guettaient le moindre monstre susceptible d'interrompre les activités des Piafs. Depuis quelques temps, ces créatures du mal affluaient de partout en Hyrule et leur village ne faisait pas exeption.
Mais aujourd'hui, il n'y avait rien à signaler, d'un accord comun, les deux sentinelles rentrèrent chez eux.
Les deux piafs se témoignaient une sorte d'affection étrange. Il ne se passait pas une journée sans qu'ils ne se disputent mais il ne se passait pas une journée non plus sans qu' ils ne soient ensemble. Tout deux avaient un caractère assez difficile bien que Teba soit plus sage et âgé de cinq ans de plus que son camarade.

Arrivés au village, Revali chercha quelqu'un du regard, ce qui n'échappa pas au piaf blanc.

-Elle a le droit d'avoir sa vie privée tu sais, s'exclama-t'il en levant les yeux au ciel, tu es trop possessif, tu devrais vraiment la laisser respirer. Elle n'est pas obligée d'être présente autour de toi dès que tu arrive au village!

-Tu n'a pas de leçon à me donner! Tu t'es vu avec Dézelle?

-C'est ma femme Revali, Theresa et toi n'êtes qu'amis.

-Tu ne peux pas comprendre.

Le piaf blanc secoua la tête. Non, décidément, Teba ne comprenait vraiment pas ce qui unissait Theresa et Revali. Et il n'était pas le seul d'ailleur.
Un rire moqueur se fit entendre.

-Alors, monsieur le prodige, ton animal de compagnie n'est pas avec toi?

Le piaf foncé se hérissa.

-De un, tête de lard, je n'est rien à voir avec ces foutus histoire de prodige et de bé-bête divine, de deux, insulte Theresa encore une fois, je t'arrache les plumes une à une et je te les faits bouffer, compris!?

-Who, tout doux le bouledogue, grogna le piaf provocateur, ça va, tu te calme.

-Si je le tue, tu m'en voudra? Demanda Revali à son camarade.

-Pas vraiment, il ne sera pas une grosse perte.

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Zelda s'arrêta devant une petite ferme. L'endroit était loin d'être luxieu mais bien entretenue et propre. C'était une paysanne qui leur avait indiqué la route.

《Ah, oui! Je voie de qui vous parlez. Avait-elle dit. Ils ne sont pas d'ici vous savez? Ils ont emménagé ici après la naissance de la gamine. Avant, ils vivaient vers la forêt de Fironne ou un truc comme ça.》

Zelda l'avait remercié. Elle avait fallit corriger l'erreur de la vieille femme sur leur lieu d'origine ( les bois perdus) mais elle préféra s'abstenir, jugeant celà impolie.

La ferme était situé dans les collines de Tabanta, juste avant la région Piaf.
Zelda frappa à la porte. Ce fut une petite fille qui lui ouvrit. Une jolie petite fille au cheveux noirs coupés court avec d'étrange reflet vert.

-Saria je présume?

La petite hocha la tête.

-Enchanté! S'exclama Zelda en s'accroupissant pour être à sa hauteur. Je suis Zelda, princesse d'Hyrule.

La fillette demeura bouche bée quelques secondes mais se reprit rapidement et fit une révérence étonnement bien éxécutée.

Zelda lui expliqua la raison de sa visite rapidement. Saria hocha la tête pour montrer qu'elle suivait et qu'elle comprenait.

-Mais, fit-elle remarquer, pourquoi vous casser la tête à faire le tour d'hyrule? Pourquoi ne pas plutôt envoyer des lettres du château?

-Eh bien, Ganondorf pourrait intercepter ces lettres et un départ collectif soudain attirerait l'attention plus rapidement qu'un départ progressif.

Pour un enfant normal, tout celà semblerait assez flou mais Saria était particulièrement mature et intelligente pour son âge.
Cependant les parents de la petite étaient très réticents du fait de laisser leur fille partir. Mais ils finirent par accepter à contre cœur. Après tout, la sécurité d'Hyrule était en jeu!

Saria prépara méticuleusement ses affaires de voyages et suivis la princesse. Elle fut bien accueilli et elle se montra très sociable, au grand soulagement de Zelda qui avait peur que son jeune âge la mette à l'écart des autres.

*-.*0*.-*

Blessé, épuisé et affamé, il se glissa derrière une maisonnette de paysan. Les caquètements des cocottes camouflaient ses halètements. Si il ne recevait pas des soins rapidement, il allait mourrir "comme une merde". Satanés soldats, ils n'y étaient pas allé de main morte.

-Fais attention à toi, d'accord?

-Papa, j'ai dix-sept ans dans deux semaine, et ce n'est pas la première fois que tu me laisse seule pour quelques jours.

-Un mois! Je ne t'ai jamais laissé si longtemps!

Curieux, il se traina le plus discrètement possible vers les voix. Il vit un homme au crâne dégarni dire au revoir à sa fille, une jeune fille brune aux cheveux ondulés.

-Fais attention au monstre!

L'homme grimpa sur une charette et fit trotter le cheval. La gamine avait pas l'air d'être très au courant des dangers et de ce qui se passait en Hyrule. Et la maison était loin de tout, il avait peut-être une chance d'être soigné.
Quand le vieu fut hors de vue, il toussota pour attirer l'attention de la fille. Celle-ce se retourna et poussa un hurlement. Il craignit un instant qu'elle ne l'ai reconnu mais elle s'écria:

-Par les déesses, vous m'avez fait peur! Mais vous êtes blessé!

La brune l'aida à marcher et monter à l'étage puis l'alongea sur un lit. Elle désinfecta la plaie profonde qui lui défigurait le torse en murmurant:

-Je n'ai pas grand chose pour vous soigner mais je peux éviter l'infection et aider à la cicatrisation.

La jeune fille banda ensuite la blessure en veillant à ne pas faire mal à son "patient". Elle remarqua cependant qu'il était en sueur et posa alors la main sur son front pour prendre sa température. Il était brûlant.

La jeune fille courru jusque  au puit, remonta de l'eau fraîche et refit le chemin en sens invers à toute vitesse en faisant attention de ne pas renverser son seau. À l'aide d'un torchon propre, elle tamponna doucement le visage du blessé, dans l'espoir de le rafraîchir. Elle commençait à craindre qu'il ne passe pas la nuit.

-Courage... souffla-t'elle.

La brune profita de cet instant pour détailler le jeune homme, qui, il fallait le dire, avait un physique peu commun. Ses cheveux étaient noir corbeau, sa peau blanche comme la neige et elle avait apperçu des iris rouge rubis.

-Quel est votre nom?

L'homme rouvrit les yeux et afficha un sourire mesquin, presque carnassier.

-On m'appelle Dark Link.

The legend of Zelda-le temps des réincarnationsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant