The legend of Zelda-le temps des réincarnations

chapitre 20: simplement

La matinée était bien avancée. Zelda se mit debout sur ses étriers afin de mieux sentir le vent. Revali planait quelque part au dessus d'eux, Scaff et Saria riait à l'arrière et Link ainsi que Sheik l'encadrait, silencieux.

-Il fait BEAU! Brama Nabooru en s'étirant.

-Franchement, je ne suis pas amateur de soleil. Marmonna Dark.

Zelda était ravie: le groupe semblait commencer à accepter, ou au moin à ignorer, la présence de l'ombre du héro. Link restait tendu quand son double s'approchait de Zelda mais ne tentait rien et Leyzarra commençait à les appeler "les frères".

Mais ce petit rassemblement devait aussi compter une autre invitée surprise. Revali avait fait toute une scène mais rien n'avait put convaincre Theresa de rester au village piaf. Toujours d'une extrême bonne humeure enfantine, elle trottait en tête, sur son cheval récemment acheté qu'elle avait nommé Plume.
Ils étaient en route pour la montagne de la mort, où résidaient les gorons. Zelda avait hâte de rencontrer ces étonnantes créatures. Impa lui avait souvent raconté des histoires amusantes sur eux.

-Quand est-ce qu'on arrive? S'écria Scaff, dont les jeunes ailes commençaient à fatiguer.

-On ne devrai pas mettre trop de temps, assura Lana en faisant un grand sourire au petit.

La journée s'écoula lentement. Quand il fallut s'arrêter près d'un marais pour la nuit, tout le monde était secrètement soulagé.

-Je crois que j'ai pris un coup de soleil! Gémit Dark en passant une main las sur son visage.

-Héhé! Il faut toujours aimer l'astre solaire, sinon il se venge! Fit Nabooru en agitant un doigt faussement accusateur.

-J't'en foutrais des vengeance solaire moi... grommela le jeune homme en s'éloignant.

Sheik ne perdit pas de temps et fit un feu, au risque d'avertir quelques mauvaises créatures.

-On dort déjà en pleine nature, disait-il pour se justifier, si les monstres viennent en plus alors qu'on est dans le noir, autant se planter tiut de suite un poignard dans le dos.

Chancun tenta d'instaurer un peu de confort dans ce camp superficiel. La princesse repensa quelques secondes au lit moelleux du château avant de soupirer. C'était cela, l'aventure. Theresa bavardait à tout allure, passant d'un sujet à un autre sans le moindre fil connecteur et agissait de façon particulièrement nerveuse.

-Arrête de t'exciter pour rien et vz te coucher! Ordonna Revali excédé en montrant un tas de couverture.

Scaff et Saria s'étaient endormis l'un contre l'autre, offrant un tableau touchant. Chacun les observait du coin de l'œil, se demandant pourquoi diable les déesses voulaient imposer la guerre à des enfants. Se rappelant sa promesse, Zelda vint s'asseoit près d'eux en chantonnant sa propre berceuse. Le petit piaf se mit à sourire dans son sommeil.

Un repas frugal fut distribué. Une sorte de brouet claire accompagné de maigres morceaux de viande.

-Au moin, je peux vous assurer que c'est fait avec amour! S'exclama Leyzarra comme tentative pour détendre l'atmosphère.

Elle y réussit quelque peu car elle parvint à arracher quelques sourire. Chacun attaqua sa part avec appétit l'affreuse soupe amer, se faisant violence pour ne pas penser à de l'appétissante nourriture.

-Je vais pas vous le cacher, c'est dégeulasse. Lâcha brusquement Dark en posant son bol vide.

-Ça me fait mal de l'avouer, grogna Revali, mais je te rejoint là-dessu.

Link hocha la tête avec une grimace, et Leyzarra et Sheik échangèrent un regard entendu.

-Heu, ce n'est pas très appétissant, c'est vrai. Hésita la princesse. Mais, hum, qui est le cuisinier?

-Je crois que tout le monde a participé à cette tambouille. Avoua Lana en poussant son bol vide du bout de sa chaussure.

-Mais tout le monde avait trop faim pour chipoter. Termina Sheik.

-Tu n'y aurais pas rajouté quelques insectes, Revali? Demanda Leyzarra, la bouche en cœur.

-Quoi? Non! Protesta le piaf, outré par de telles accusations. Je sais très bien que vos pauvres estomacs ne supporteraient pas la cuisine de mon peuple!

Pour une raison ou pour une autre, la Sheika et l'oiseau commencèrent une dispute aussi épuisante qu'inutile. On pouvait entendre de loin leurs cris. Heureusement, les monstres avaient décidé d'être flemmards cette nuit là.

Theresa s'était isolée au bord du marais, l'air songeur. Son silence inquiéta Zelda qui vint s'asseoir près d'elle.

-Ça n'a pas l'air d'aller. Chuchota doucement la princesse.

-Est-ce que vous savez garder les secrets, Zelda? Répondit la jeune femme du tac au tac.

Surprise, l'intéressée bafouilla un oui pas très net, mais sa réponse parut suffire à l'autre.

-Est-il normal d'avoir des souvenirs de sa vie antérieure?

-He bien, pas que je sache, murmura prudemment Zelda.

-Parce que moi, je m'en souviens, et ça me fait mal.

Désemparée, la porteuse de sagesse frotta doucement le dos de Theresa pour l'inciter à vider son sac.

-J'était une piaf. Je pouvais voler! Imaginez vous, voler! C'était merveilleux! J'étais belle, heureuse, et surtout, j'étais très proche du prodige piaf.

Zelda arrêta son geste et jeta un rapide coup d'œil à Revali, qui semblait sur le point d'étrangler Leyzarra.

-On était... On était fiancé! Continua Theresa.

À l'évocation de ce souvenir, ses yeux s'emplirent de larmes.

-Il avait le même caractère qu'aujourd'hui, beaucoup de gens ne le supportaient pas, mais moi, je voyais à travers sa carapace. Je connaissais le VRAI Revali, celui qui avait toujours peur de ne pas être à la hauteur. Il se cachait derrière un personnage hautain pour se rassurer, pour éviter les regards directs. Et Link, qui était toujours sûr de lui, l'avançait au plus haut point. "Il a de la chance!" il me répétait tous les soirs.
Un jour, Revali n'est pas rentré. Et je suis morte de chagrin peu de temps après.

Zelda était intensément mal à l'aise et un sentiment de culpabilité se répendit en elle comme un poison. Une petite voix dans son esprit lyi faisait de lourdes reproches, heureusement encore inaudible.

-Je crois que... Je crois que je me souviens aussi...

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J'ai honte.
Je suis tellement en retard.
Je vous autorise même à m'insulter en comenentaire.

Mes plus plates excuses!
Je hais les pannes d'inspiration. En plus je suis en retard de partout, avec des réponses en attentes.

Pardooon!!