Quand la voiture s'arrêta devant l'hôtel, un portier se précipita pour lui ouvrir la porte avec déférence. Terry la rejoint et posa une main dans son dos pour l'entrainer vers l'hôtel tandis qu'un voiturier démarrait la voiture pour aller la garer.
Éléonore descendait l'escalier qui menait dans le hall quand elle vit le jeune couple entrer dans l'hôtel. Candy semblait époustouflée par le décor et les marbres dorés du Crillon. Éléonore sourit en les voyant, elle n'avait aucun doute sur le fait qu'ils étaient heureux. L'amour qui les unissait irradiait de leurs sourires.
Elle les rejoint rapidement et les deux femmes se serrèrent dans les bras l'une de l'autre avec une affection qui émut infiniment Terry.
- Chère Candy, pardonnez ma familiarité quelque peu excessive, mais vous illuminez ma vie de maman. Merci, mon enfant, merci pour tout l'amour et le bonheur que vous apportez à mon fils.
Candy se mit à pleurer en écoutant les paroles de la mère de Terry. Éléonore la prit à nouveau dans ses bras et la serra contre elle avec la douceur et l'affection maternelles qui manquaient tant à Candy.
- Ne pleurez pas, Candy, murmura-t-elle à son oreille. C'est au bonheur qui vous attend qu'il faut penser désormais.
J'ai vécu séparée de mon fils pendant de trop longues années et... c'est vous qui me l'avez rendu. Aujourd'hui il s'apprête à me donner la plus merveilleuse des filles et la meilleure des femmes dont j'aurai pu rêver pour lui. Vous me faites le plus beau des cadeaux. C'est moi qui devrais pleurer.- Éléonore, dit Candy en levant vers elle un regard empreint d'affection profonde. Je vous l'avais dit, en Écosse, il y a bien longtemps... si j'avais eu une mère, j'aurais souhaité qu'elle soit comme vous. Je vous remercie d'être là pour moi, près de moi.
- Je suis tellement heureuse, Candy, dit Éléonore avec un généreux sourire. C'est un immense bonheur de vous voir tous les deux ensemble, ajouta-t-elle. Mais venez, dit-elle, en entrainant Terry et Candy, vous avez maigri tous les deux et ce soir, nous allons festoyer tous les trois. J'ai demandé à ce que nous soyons servis dans ma suite afin que nous puissions être tranquilles.
Candy fut abasourdie en découvrant le luxueux décor de la suite qu'occupait Éléonore et elle laissa son regard se perdre sur la vue magnifique de Paris qui se déroulait sous ses yeux. Elle revint vite à la réalité en sentant Terry déposer un baiser sur sa tempe avant de l'entrainer vers la table.
Un serveur venait d'entrer et leur servit les entrées et ressortit de la suite, non sans avoir laissé à Éléonore un bouton d'appel pour la suite du service.
- Je suis impressionnée par l'endroit, dit Candy. C'est tellement...
- Je sais ce que vous devez penser, dit Éléonore, c'est une débauche de luxe alors qu'à quelques dizaines de kilomètres d'ici, des hommes vivent et meurent dans des circonstances effroyables.
- La ligne de front s'éloigne, murmura Candy en détournant la tête. C'est bien ce que vous faites, je veux dire, d'aller jouer pour eux. Ça leur permet d'oublier l'horreur et chaque minute de bonheur que vous leur donnerez aura pour eux la valeur d'un trésor.
- Merci, dit Éléonore en serrant la main de Candy, mais le dévouement et la générosité dont vous faites preuve sont mille fois plus admirables, Candy. Et c'est bien plus utile, aussi.
- Ne dites pas ça, si je soigne les corps, vous apportez la joie à leur esprit. Et pour eux, c'est tout aussi précieux, croyez-moi !
- Candy, dit Éléonore, vous êtes vraiment une jeune femme adorable et...
VOUS LISEZ
Les collines de la vie
Fanfiction"Au pays de Candy"... "Candy Candy"... Un dessin animé puis un manga qui ont bercé mon enfance sans jamais n'avoir eu de fin... J'ai commencé à écrire cette suite pour Candy, il y a très très longtemps... Candy et Terry se retrouvront-ils un jour ?