Quand ils arrivèrent à l'hôpital, Candy leur souhaita de bien répéter mais Terry l'attira contre lui pour l'embrasser une dernière fois, sans aucune retenue. Éléonore s'éloigna avec discrétion, souhaitant préserver leur intimité et elle se dirigea vers leur salle de répétitions avec un grand sourire aux lèvres.
- Terry ! le morigéna Candy quand il la relâcha... Ce que tu viens de faire est totalement inconvenant et déplacé ! Qui plus est, nous sommes dans un lieu public et...
- Ça suffit, répondit-il avec un sourire plein de malice. Tu es ma femme et je suis très jaloux et incroyablement possessif dès qu'il s'agit de toi, mon ange. J'ai la folle prétention de vouloir faire savoir au monde entier que tu n'appartiens plus qu'à moi.
- Terry, tu es incorrigible ! dit-elle attendrie par l'amour mais aussi par les craintes qu'elle devinait dans ses paroles. Je n'ai jamais appartenu qu'à toi et tu le sais, tout le monde le sait, d'ailleurs. Maintenant, va travailler !
- A tout-à-l'heure, mon amour, dit-il en déposant un dernier baiser humide sur sa bouche.
Elle sourit en le regardant s'éloigner et prit à son tour la direction de l'escalier qui la mènerait aux chambres de Flanny et d'Alistair. Mais Alistair venait déjà à sa rencontre et il l'entraina dans la cour en lui disant qu'il avait besoin de lui parler.
Ils s'assirent sur un banc à l'ombre des platanes et Candy lui prit la main en constatant qu'il paraissait un peu soucieux.
- Quelque chose ne va pas, Alistair ? Tu ne t'es pas disputé avec Flanny, au moins ?
- Non, répondit-il avec un sourire. De ce côté-là, tout va bien, crois-moi. Mais toi aussi, tu as l'air d'aller on ne peut mieux, non ?
Elle rougit violemment à sa remarque et lui donna une légère tape sur l'épaule.
- Ce n'est pas très élégant, ce que tu viens de dire ! lui répondit-elle avec un sourire gêné. Mais tu as raison, je suis extrêmement heureuse et éperdument amoureuse de l'homme que j'ai épousé. Maintenant parle-moi plutôt de ce qui te tracasse.
Il prit une profonde inspiration et serra la main de Candy dans les siennes.
- Tous les jours qui passent, je me rappelle de nouveaux détails concernant mon passé. J'ai retrouvé tous mes souvenirs, mais... parfois, je me remémore certaines anecdotes. C'est une étrange sensation, tu sais, ce sont des souvenirs qui m'appartiennent mais c'est comme si je retrouvais de vieux amis après une longue absence.
- Tiens, par exemple, est-ce qu'Archie ne t'a jamais dit que lorsque nous t'avons rencontré, nous sommes tous deux tombés amoureux de toi ? Même si Anthony nous a vite supplantés.
- Alistair ! dit Candy, estomaquée par sa franchise. Je...
- Non, ne dis rien Candy. A cette époque, c'est Anthony que tu as choisi parmi nous tous et c'était au fond assez naturel... Pour ce qui me concerne, j'ai vite compris que... que tu ne m'étais pas ni ne m'avais jamais été destinée. Sache que je n'en ai jamais éprouvé d'amertume, tu étais si... si lumineuse et nous étions si pâles à côté d'Anthony...
Mais je sais que je tiens énormément à toi. Tu fais intégralement partie de ma vie, de ma famille, de mon adolescence et... ce que je voulais te dire, sur le quai de cette gare de Chicago, c'est que je t'aimais. Oh, certes pas comme Anthony ou Terry peuvent t'aimer mais... je t'aime comme un frère aime sa petite sœur et je suis heureux de t'avoir connue, que tu fasses partie de ma vie et... je te remercie infiniment de tout ce que tu as toujours fait pour mon bonheur. Y compris en t'occupant de Flanny comme tu l'as fait hier.
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Les collines de la vie
Fiksi Penggemar"Au pays de Candy"... "Candy Candy"... Un dessin animé puis un manga qui ont bercé mon enfance sans jamais n'avoir eu de fin... J'ai commencé à écrire cette suite pour Candy, il y a très très longtemps... Candy et Terry se retrouvront-ils un jour ?