Tu ne dois jamais abandonner
Ils étaient tous les deux accoudés au bar d'un petit café New-Yorkais. Ils partageais le même amour pour le café noir avec un nuage de lait dedans. C'est ce qui faisait toute sa saveur selon Louis. Il porta sa tasse à sa bouche et en avala une gorgée chaude. Il la reposa puis se tourna vers Rose qui faisait la même chose. Encore une fois Rose lut en lui. Elle arrivait à lire en lui comme dans un livre ouvert. Elle voyait qu'il cachait quelque chose. Mais quoi ? Que voulait-il enfuir si profondément ? Quelque chose l'avait tourmenté ; elle en était persuadée. Elle l'avait vu aux sourires qu'il lui faisait. Louis était une âme en peine. Rose l'avait comprit la première fois que son regard s'était attaché au siens. La seule question était, pourquoi ?
— Sinon moi j'aime les pomme de terres cuite à la vapeur et les jus d'ananas, commença-t-elle essayant de combler le vide ; le sortant de ses pensées.
Il se demanda en premier où elle voulait en venir. Mais finalement, il sourit et haussa un sourcil.
— Ce sont mes pêchers mignons, continua-t-elle.
Il entra dans son petit jeu qui n'avait aucun but mis à part peut-être combler les vas et vient des clients dans le cafés, ou les conversations du barman prenant les commandes des clients ( qui ose prendre un mètre de shooter à quinze heure?). Au bout de quelques secondes, il répondit à Rose.
— Moi j'aime beaucoup les haricots verts, et le jus de raisin.
— Quel bon mélange ! Ironisa-t-elle.
Louis se tourna vers le barman. Il leva son index pour capter son intention, celui-ci rangeait un de ses verres à bière Licorne Black dans son placard respectif et se vint face à lui, lui demandant ce qu'il voulait.
— Deux mojitos s'il vous plaît ! lança-t-il soudainement.
Le serveur hocha la tête. Quelques minutes plus tard, les deux mojitos étaient disposés devant eux.
— Parles moi de toi, demanda-t-il.
Elle resta perplexe. Il n'y avait pas vraiment beaucoup de choses à dire sur son sujet. C'était une fille complètement ordinaire, avec une vie des plus ordinaires aussi. Elle réfléchit quelques secondes avant de construire une réponse qui satisferait Louis.
— Je suis née ici. New-York c'est ma ville. Commença-t-elle. Quand j'avais dix-sept ans je photographiais des personnes aléatoirement dans la rue, sous des angles différents, parce que j'aimais ça. J'essayais de leur tracer une histoire selon l'émotion qu'il y avait dans leurs regards. Plus tard, je me suis découverte une passion pour l'art, surtout le dessin. Alors je me suis lancée là-dedans. J'ai rencontré Karl. Ensemble on graffait des murs dans les quatre coins du monde. C'était fun. Mais on s'est fait prendre par des policiers en Chine. On a alors dû faire des travaux d'intérêt généraux et tout arrêter, ça me manque. Puis je me suis donc crée une galerie d'art pour exposer mes créations. Puis...maintenant je suis là, à boire des coups dans un bar avec un mec un peu chiant mais pas méchant.
Il la regarda, n'appréciant pas forcement la dernière phrase mais décida de passer au dessus. Il trouvait ça cool, de vivre son art pleinement.
— En plus d'être une connaisseuse en voiture madame est rebelle ! S'écria-t-il en rigolant.
Elle hocha la tête d'approbation. Elle but une gorgée de sa boisson, et reposa le verre sur le comptoir.
— Je ne me souviens même plus de ce que ça fait, commença-t-il, les yeux fixé sur son verre déjà vide.

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Le bruit du silence
RomantikGuillaume Musso a dit « (...) C'est comme le vertige du funambule en équilibre sur un fil. » Vous êtes le funambule, je suis le fil, cette histoire est le vide en dessous. Que faire ? Tenir le coup ou chuter ? Sachez qu'il n'y a pas de retour en arr...