On n'est pas capable d'aimer quelqu'un sans s'aimer soi-même
Commissariat
— A ce moment là ils étaient amis. Ils étaient amis parce que c'était elle et parce que c'était lui. Rose et Louis. Louis et Rose. Plus jamais l'un sans l'autre. C'était une relation fusionnelle. Même si pour Louis, c'était bien plus que ça. Mais pour elle, c'était seulement Louis. Mais je suis persuadée qu'au fond, elle n'était pas insensible à mon frère, expliqua Andrea un léger sourire sur les lèvres.
Le policier sourit à son tour. Il aurait aimé les voir tout les deux. Il porta sa tasse de café noir que venait de lui apporter une de ses collègues, à ses lèvres et en avala une gorgée. Il la reposa et en fit tomber quelques gouttes à côté. Il jura et essuya avec le bout de sa cravate. Il n'avait jusqu'à présent pas remarqué le papier sur lequel était tombé les gouttes de café. Il le porta devant sa bouche et souffla dessus pour essayer de le sécher sans faire couler l'encre. Il le montra à Andrea, la questionnant du regard.
— Une notice pour monter un lit ? Qu'est ce qu'elle fou sur mon bureau ? C'est vous qui l'avait posé ici ?
Elle l'attrapa dans ses mains la retournant de tout les côtés, se demandant comment elle était arrivée ici. Elle l'avait aperçu un jour qu'elle rendait visite à Louis, mais elle ne savait absolument pas qui l'avait mise là, puis elle comprit. Elle comprit en voyant le dessin qu'il y avait au dos. Elle lut la phrase marquée avec une écriture de petite fille.
« Je t'ai dessiné comment sourire, comme ça tu n'oublieras plus jamais. »
C'est Gabrielle.
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Le bruit du silence
RomansaGuillaume Musso a dit « (...) C'est comme le vertige du funambule en équilibre sur un fil. » Vous êtes le funambule, je suis le fil, cette histoire est le vide en dessous. Que faire ? Tenir le coup ou chuter ? Sachez qu'il n'y a pas de retour en arr...