Just for me : Tome 2 [NON CORRIGÉ]

Chapitre 7

- Tu sais que tu es craquante avec cette voix qui me supplie presque... Dans un autre contexte ça serait carrément sexy même...

- Bordel Scott la ferme.

- Hummm dominatrice en plus... s'amusa t-il et je le devinais sourire.

- Je te jure que je te tue juste après ça... Bon tu as retenu ?

- T'inquiètes princesse je suis déjà en route.

Je n'eu pas le temps de lui dire de garder ses surnoms pour les poufs qu'il se tape, il avait déjà raccroché.

Je secouais la tête en rangeant mon portable dans mon sac. Je n'en revenais toujours pas de ce que je venais de faire... Je pactise littéralement avec le diable... Peut-être que je l'aurais fais redevenir le grand frère que Jared a connu avant son réveil.

Tu peux toujours rêver ça...

Je me redirigeais en silence vers ce qui avait été la cause de mes tortures pendant presque un an.

J'ouvris la porte et pris de nouveau place devant lui comme si il ne s'était rien passé. Il me toisa alors que ses longs doigts ajustés des feuillets. Il avait tous ramasser pour le mettre en vrac sur son bureau. Et je savais que son côté maniaque le ferait tout aligner parfaitement de nouveau.

- Alors Superman vient à ta rescousse ?

- J'ai toujours préféré Spiderman, son petit côté intello à lunette est craquant. lançais-je en évitant ainsi une trop grande provocation.

- Ah ouais ? Les lunettes c'est sexy ? C'est ça qui t'as plu chez moi ?

Je ris pour lui faire comprendre que je me moquais de sa phrase mais le cœur n'y était vraiment pas.

- Non ce qui m'avait séduite chez toi c'est ton empathie, ton grand sens de l'humour et ta gentillesse. Mais comme tous les super héros tu portes un masque, et toi sous cet anonymat et ta cape il y a un monstre pas un sauveur.

- Tu sais que je suis quelqu'un de bon...

- Non. Tu es pourri jusqu'à la moelle. Une véritable cause perdue, comme moi, sauf que je n'avais jamais fait volontairement du mal jusqu'à aujourd'hui.

- Et quand est-ce qu'il arrive l'homme parfait ?

- Qui te dis que c'est lui ?

- Tu meurs d'envie de m'exposer ton bonheur à la gueule non ?

- Non même pas. Tu ne mérites pas de me voir sourire même si c'est un autre qui en est la cause.

- Alors c'est lui oui ou non ?

- Oui, mais seulement parce que tu ne me laissais pas d'autre choix.

Si Jared t'entendais...

C'est bon, il aurait voulu me protéger contre Andréa... Même si pour cela il devait recourir à quelque chose qui ne lui plaisait pas du tout...

En l'occurrence son frère.

- Bien j'ai donc hâte de rencontrer l'homme de ta vie qui à l'air si parfait...

Si seulement tu savais quelle ordure c'est... Vous vous tirez la bourre crois moi...

- Je ne pense pas que ce soit la meilleure des idées...

- Que crois tu ? Tu vas avoir le même traitement que toutes les autres élèves. Ton chéri devra venir dans mon bureau pour signer ton départ.

- Dis moi... Tu les bats tes autres élèves ?

- TAIS TOI !

- La vérité fait toujours mal à ce que je vois...

- JE N'ETAIS PAS LE MÊME HOMME ET TU LE SAIS ! Je souffrais Éléna... J'avais accumulé trop de rage, trop de colère en moi... Tout était trop fort. J'avais l'impression d'être seul, je me noyais dans l'alcool et dans toutes les choses qui pouvait me détruire.

- Donc tu déversais ta haine sur moi... Logique bien sûr. Tu ne penses pas que tu me dois un certain privilège ?

- Si... Mais pas pour cela. Je dois voir celui qui prend ma place.

- Ce n'est pas TA place.

- Tu sais ce que je veux dire... Éléna tu sais qu'on aurait été jusqu'au mariage.

- C'est toi qui m'a quitté.

- Oui car je n'étais pas un homme bon !

- Voilà tu as mis le doigt dessus ! Tu n'es pas quelqu'un de bien, je ne suis pas fait pour être avec toi. Fin de la discussion.

Je ne pouvais m'empêcher de repenser à l'homme bon qu'il était au début de notre relation... A quel point il m'avait fait rire... Jusqu'à m'en faire pleurer.

- Dis moi qu'un jour tu me laissera une autre chance...

L'arrivée d'un sms sur mon téléphone l'interrompu

T'es où ?

Dans son bureau, il faut que tu viennes, c'est tout de suite en rentrant sur ta gauche... Il cherche à te voir.

Eh ben il va me trouver, je déteste laisser ma voiture sur des parkings étudiants.

Mais quel cliché du matcho...

Sa réponse fut raide et me fis presque sourire, je savais qu'il allait bientôt être là mais j'envoyais un "chochote" pour le provoquer.

Je répondis enfin à Andréa :

- Ce jour n'arrivera jamais. Et il est là comme tu le souhaitais, j'espère ne plus avoir à faire à toi.

- Tu sais que ça ne se passera pas comme ça !

- Que ça ne se passera pas comment ? interrompit une voix grave.