Just for me : Tome 2 [NON CORRIGÉ]

Chapitre 45

- Oui merci Scott ! Les jardiniers font un travail formidable ! À un point où j'ai quasiment dû les virer de la propriété... Ils voulaient me faire une allée de tulipes et une autre de jacinthes.

Scott ricane suite à l'entrée de Marie qui n'a jamais été la discrétion incarnée.

Il s'était contenté d'hausser les sourcils et d'émettre un rire doux. Il ne semblait absolument pas gêné par la présence de Marie et n'avait pas bouger d'un millimètre. Sa tête toujours sur mes genoux, je me trotillais légèrement sous le regard de Marie qui ne vacillait pas. J'étais visiblement la seule gênée par la situation... Très bien.

- Ils ont l'habitude de s'occuper du jardin du manoir... Faire dans le grandiose est un automatisme chez eux. répond enfin Scott qui a levé sa tête de mes jambes et desserré son étreinte après un soupir.

- Oh mais je vous pris de m'excuser votre altesse, c'est vrai que nous sommes chez les bonnes gens ici ! s'exclame Marie qui ne peut s'empêcher d'être piquer au vif par le ton nochalent de Scott.
Et est-ce que sa sainté aurez l'obligeance de me dire comment se porte la reine ? achève t-elle, en me désignant de la tête, les bras croisés.

Scott se relève et Marie semble prendre conscience qu'à l'instant que ce dernier ne porte pas de chemise.

Faites qu'elle ne pense pas à quelque chose de stupide... Pitié !

Je me tourne vers elle et la supplie du regard en lui criant mentalement le classique "c'est pas ce que tu crois !".

Elle ne m'accorde même pas une seconde d'attention, trop stupéfaite par la tenue trop légère de Scott, qui aurait fait tomber n'importe qui en pâmoison.

- Ma reine se fera un plaisir de vous répondre. déclare Scott, flegmatique.

Ma ? Ma ma ma ma ma. Ma reine.

Je sens qu'il se penche vers moi et je tourne la tête brusquement vers lui, surprise. Il ne prête pas attention à ma soudaine panique et se contente de déposer un rapide baiser sur ma joue. Je n'eu pas le temps de réagir ou d'émettre un quelconque mot qu'il s'était déjà éloigné, avait ramassé sa chemise et déclaré qu'il allait s'assurer du travail des jardiniers. En quelque seconde, je me retrouvais seule avec Marie et son regard interrogateur.

- Ce n'est pas ce que tu crois ! m'écriais-je soudainement comme si j'exteriorisais enfin cette pensée.

Elle leva les yeux au ciel et s'assit à côté de moi en me pinçant les côtes.

- Je m'en fou royalement ! Ce n'est pas ce qui m'interroge débile ! Je veux savoir si tu vas bien !

- Ahhhhhhhh... lâchais-je, avec un air visiblement trop soulagé.

Elle ne fait aucune remarque sur mon soulagement plus qu'apparent, mais j'étais sûre qu'elle l'avait noté.

- Je vais bien maintenant... Je suis juste fatiguée et étourdie. Merci, Marie.

- Je n'ai rien fait. Si Scott n'avait pas été là je n'aurais été d'aucun secours... Je n'aurais pas du suivre Logan...

- Marie voyons ! Ce n'est absolument pas de ta faute ! je la coupe, abasourdie.

- Non tu ne comprends pas... Je n'avais pas prévu le plus évident ! Te protéger de toi même. soupire t-elle frustrée.

Je la regarde sans comprendre en fronçant les sourcils. Elle prend ma main et soupir.

- J'aurais du me douter que tu essaierais de repousser ce pauvre Scott de toute les manières possibles ! Je te connais ! Tu as peur d'être heureuse et... Scott à l'air d'être en bonne voie pour te faire sentir... Mieux.