Alors que la fin d'année scolaire approche, signal du début de l'été, Laura fait la rencontre d'un garçon qui l'a chamboulera au sens propre comme au sens figuré. Le soucis ? Ce garçon est loin d'être un inconnu.
Lorsque son frère la met en garde e...
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J'avais un de ces mal de crâne, et la fatigue ne m'aidait vraiment pas.
- excuse-moi ?
- je te disais que j'espère que tu en as bien profité !
-suis-je sensé comprendre quelque chose ? Car désolé mais je suis trop fatigué pour comprendre tes sous-entendus.
Quentin était à présent toujours allongé mais tourner vers moi. Nous nous regardions dans les yeux.
- non tu fais ce que tu veux mais n'agit pas comme une égoïste. Juste quand tu disparais préviens nous qu'on ne s'inquiète pas !
- alors je suis une égoïste car je vis ma vie ? Allez si tu veux. Dis-je en levant les yeux au ciel
Je voyais qu'il avait l'air en colère. Mais je n'avais pas envie de me prendre la tête avec. Je commença à prendre mes chaussures pour sortir de la tente. Quand il m'attrapa par le poignet pour me forcer à m'assoir.
- qu'est-ce que tu fais ?
- je pars !
- pour aller où au juste ?
- n'importe où sauf ici.
- pourquoi ?
- soyons honnête deux secondes. Je vois que tu m'en veux que ça va finir en dispute et je n'ai pas envie de ça. Même si je vois que ça te fait chier, j'ai juste envie de dormir. Je ne sais pas pourquoi on m'a piquée ma tente sinon je ne serais pas ici avec toi à devoir m'excuser pour vivre ma vie.
Un silence s'installa
- reste ! Je ne t'embête plus ! reste dormir ici.
- t'es sûr ?
- oui ! dit-il avant que nous nous recouchions l'un en face de l'autre.
- Laura ?
- oui Quentin ? Dis-je les yeux fermés et je sentais son regard sur moi.
- je suis désolé pour la dispute de ce soir. Mais s'il te plaît, ne disparaît plus comme ça. Je me suis inquiété quand j'ai vu que tu ne rentrais pas avec les autres.
J'ouvrir les yeux et le regarda à présent. Il avait l'air sincère.
- je ne suis plus une gamine Quentin, tu n'as pas à t'inquièter pour moi.
- c'est parce que je tiens à toi que je m'inquiète, je sais très bien que tu n'es pas une gamine, crois moi.
Je me rapprocha de lui et le serra dans mes bras avant de me retourner dos à lui pour dormir.
Alors que je m'endormais, je sentis ses bras m'enlacés.
- qu'est-ce que tu fais ?
- j'en ai envie mais si ce n'est pas ce que tu veux, repousse-moi, je n'insisterais pas.
