Chapitre 22 : Petite fête

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-Joyeux anniversaire, Stefano !

-Arrêtez ! gémit longuement le garçon pour rire. Vous êtes gênants !
Ils étaient le vendredi à l'école et le lendemain, tout le groupe devait aller chez Stefano pour fêter son anniversaire. Il fêtait ses dix-sept ans.
Finalement, le jeune garçon avait invité aussi le groupe de Pierrick et il avait dit qu'il y avait une piscine chez lui et qu'ils pourraient de baigner. Ngôi Sao était la seule à être déjà allée dans sa maison, acquise récemment par ses parents, et elle leur avait confirmé avec un ton amusé :
-Oui, oui, il a une maison de bourge !
-Mais arrête ! lui disait Stefano avec un air suppliant mais tout de même rieur. Toi aussi, tu vis dans une maison !
-Sans piscine ! renchérissait la jeune noiraude.

Le lendemain, Ngôi Sao avait donné rendez-vous à tout le monde à la gare pour pouvoir les mener chez Stefano sans encombres.
-En route, mauvaise troupe ! fit-elle en riant une fois que le dernier, Noël, fut arrivé.
-Ngôi Sao, c'est ce que mon grand-père dit, ça ! fit Matei en riant.
Quand ils arrivèrent, la jeune fille sonna à la porte et un garçon un peu plus petit qu'elle, déjà pas très grande, ouvrit au groupe. La jeune fille sourit.
-Bonjour, Vittorio. Ça va ?
Le gamin sourit et repartit en courant dans la maison sans rien dire. Mais soudain, il hurla :
-Stef' ! Tes amis sont là !
-J'ai entendu, j'arrive ! entendirent-ils de l'étage du haut.
Ngôi Sao dit alors à ses amis qu'ils pouvaient entrer. C'était le drôle d'accueil que Vittorio, qu'elle connaissait depuis des années déjà, lui faisait à chaque fois qu'elle allait chez les Lardieri.
-Qui c'est ? demanda alors Xiù, qui pour une fois avait reçu l'autorisation de sa mère de sortir de sa maison plus loin que le collège à dix mètres de leur pas de porte.
-Vittorio, le petit frère de Stefano.
-J'aime bien ce prénom ! constata Mélissa en souriant.
-Moi aussi, leur confia Ngôi Sao.
Ils enlevèrent tous leurs chaussures par politesse, pour éviter de salir ce carrelage blanc un peu grisé quand Stefano déboula des escaliers, se trouvant directement face à l'entrée, les cheveux en bataille et le haut mis à l'envers.
-Pardon, je prenais une douche. Je n'aurais pas pensé que vous arriveriez si vite !
-Ça ne fait rien, le rassura Helena.

-Mais qui vois-je ? Ngôi Sao ! fit une voix féminine. Bonjour, comment vas-tu ?
La jeune noiraude se tourna.
-Bonjour, Cerise !
Le groupe derrière Ngôi Sao, supposa que c'était donc la mère de Stefano et Vittorio, et non leur sœur, au vu de son âge, ce qu'elle confirma quelques secondes après leur pensée en se présentant. Le père, plutôt grand, arriva ensuite et serra vigoureusement la main de Ngôi Sao en la saluant chaleureusement.
-Bonjour, Enzo ! lui dit-elle avec un sourire poli.
Une fois toutes les présentations faites, les parents leur dirent qu'ils avaient champ libre et puis Stefano finit par leur faire faire un tour de la maison.
Il y avait à l'étage supérieur les chambres, dont la sienne était remplie de jeux vidéos et de bandes dessinées en tous genres, puis il montra la salle de bains avant de retourner à l'étage du bas pour montrer la cuisine et le salon.
-Tu as vraiment une belle maison ! lança Pierrick en regardant partout autour de lui.
-Merci, répondit Stefano.
Il leur proposa ensuite d'aller se baigner. Il faisait encore chaud, bien que l'été se termine gentiment, et Cerise vint leur annoncer que ce soir, elle, son mari et Vittorio allaient manger chez des amis pour leur laisser la maison. Stefano les avait salués et il avait également laissé ses amis se changer un par un dans les deux salles de bains de la maison, les filles en premier bien sûr.

Les maillots de bain s'accordaient à la personnalité de chacun.
Chez les filles, un deux pièces noir pour Ngôi Sao, un bikini rouge pour Helena, un autre bleu pastel, avec des nuages, un arc-en-ciel et une licorne, pour Mélissa et un une pièce pour Xiù, garçon manqué, bleu marine à la limite du noir.
Pour les garçons, un short rouge avec une ligne latérale blanche bordée de noir pour Stefano, un short long bleu pour Matei, un short à carreaux noirs et rouges pour Massimo, un short long jusqu'aux genoux vert et gris pour Noël et un short noir pour Pierrick.
Matei ne put s'empêcher de regarder Massimo déambuler jusqu'au bord de l'eau, avec ses muscles naissants grâce au fitness que Pierrick lui faisait faire. Son corps bronzé devenait de plus en plus beau et contrastait avec ses beaux cheveux blonds. Il aperçut également, dans le même champ de vision, Stefano avec ses muscles encore légèrement visibles sous sa peau assez claire et lisse, vestiges de ses années de sport intensives.
Soudain, Matei sentit autour de ses épaules un bras l'agripper.
-Alors, tu regardes un autre que moi ?
Matei sourit tout en rougissant, sentant soudainement de fermes pectoraux contre son dos nu. Il joua alors avec ses cartes entièrement à découvert.
-Je regarde, Pierrick, mais je ne contemple pas ! sourit-il.
Il se tourna pour regarder son petit ami, qui le regardait, les yeux tendres et la bouche souriante dans sa mer se poils noirs.
-Tu sais jouer avec les mots, toi...
Matei sourit sans rien répondre. Il laissa ensuite, pour jouer encore plus avec ses mots, traîner son regard sur le cou et le torse musclé, le plus musclé de tous les garçons présents ici, de Pierrick.
Quand il vit que son petit ami regardait son torse, rien que lui, il sourit et posa son front sur celui de Matei qui rougit et sourit. Matei ne put s'empêcher de lorgner sur les muscles saillants du jeune homme, luisants sous le Soleil encore assez haut dans le ciel.

Apprends-moi à t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant