Chapitre 42 : Enchaînement d'événements inattendus

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Matei appuya sur la sonnette.
Il entendit des bruits précipités puis des pas lourds et rapides derrière la porte.
Le jeune brun venait chez son petit ami, c'était le week-end et ils avaient eu envie de se voir.

La porte s'ouvrit enfin.
-Matei, je suis content se te voir ! Tu es très en avance, dis-moi !
Matei faillit crier de surprise.
Pierrick était à moitié nu, linge autour de la taille, le corps encore à moitié mouillé et les cheveux trempés. Matei détourna ses yeux avec les joues rouges qui allaient de pair avec sa gêne.
Il entra dans l'appartement et regarda à gauche et à droite. Pierrick le vit et lui sourit :
-Je suis encore seul. Mes parents et ma cousine devraient rentrer dans une ou deux heures, je ne sais pas exactement quand.
-Je vois.
-Je vais me sécher les cheveux, je reviens.
Matei le fixa dans les yeux et Pierrick rit.
-C'est bon, viens alors !
Le jeune brun sourit et le suivit alors jusqu'à la salle de bains après l'angle du mur de l'entrée.

Pierrick entra dans la salle d'eau et se plaça devant le miroir. Il regarda derrière lui, Matei resté sur le seuil de la pièce et qui souriait gentiment, puis il se retourna et fixa son propre visage dans le miroir. Il avait rasé sa barbe avant de se doucher et elle était plutôt bien taillée, il prenait de l'assurance avec son rasoir et la coupe de sa barbe.
Il passa sa main dans ses cheveux noir de jais et, sans crier gare, prit son linge autour de sa taille pour se sécher les cheveux avec, se mettant à nu dans la salle de bains.

Pour une fois, Matei garda le contrôle de lui-même et ne cacha pas ses yeux et ses joues rouge pivoine derrière ses mains. Quoique, les joues écarlates, il les avait quand même...
Pierrick remarqua alors cette maîtrise de soi de Matei et sourit intérieurement, continuant de frotter ses cheveux avec l'étoffe, pour le plus grand plaisir des yeux de Matei qui ne perdait pas une miette du spectacle que lui offrait la musculature d'athlète de Pierrick, distincte sous sa peau bronzée.
Matei observa aussi le postérieur nu comme un ver de son bien-aimé, qu'il ne voyait pas souvent de dos. Son fessier étaient tout aussi musclé que le reste du corps de leur propriétaire, il semblait bien ferme à vue de nez et était recouvert d'un léger duvet de poils sombres.
Les deux buttes de chair musculeuses du sportif impressionnaient Matei, et il les délaissa du regard une fois que Pierrick terminait de frotter ses cheveux drus et épais avec le tissu, pour reporter son attention sur les épais pectoraux de son petit ami, ainsi que ses solides épaules.

-C'est bon, décréta le noiraud.
Ils finirent dans la chambre de Pierrick. Ce dernier attrapa un pantalon et l'enfila après avoir mis un sous-vêtement puis ferma la boucle de sa ceinture.
Il referma son armoire et Matei comprit qu'il n'avait pas la moindre intention d'enfiler un haut...Au plus grand plaisir visuel de son petit ami brun, bien sûr !

Les deux partis du couple s'assissirent sur le grand lit de Pierrick, à discuter de choses et d'autres quand ils évoquèrent avec un sourire leur voyage scolaire.
-Ça m'a tellement fait rire de voir comment Massimo a embrassé Yann ! riait Matei. Je crois bien que cette scène restera ancrée dans ma mémoire à jamais !
Pierrick eut un sourire mais finit par faire la moue.
-Plus qu'une autre ? murmura le noiraud avec un ton absolument adorable.
Matei ne comprit cependant pas.
-Plus quoi ? demanda-t-il, incertain.
-Plus ancrée qu'une autre scène...souffla Pierrick.

-Tu parles de ça ?
Matei retira rapidement ses lunettes pour les poser sur la table de chevet de Pierrick, là où elles risquaient moins de se casser, et il poussa à l'épaule son petit ami, alors assis en tailleur, sur ses draps. Matei le surplombait avec un petit sourire entre l'innocence naïve et la provocation sagace.
Pierrick fixait son copain avec ses yeux bruns entourés de blanc, très surpris par le geste très engagé et entreprenant du jeune garçon. Il finit par se reprendre et sourit à son tour, un peu plus narquois dans son expression.
-Oui, je parlais bien de ça...murmura Pierrick en se remémorant le moment où, lui n'étant pas au summum de ses capacités, s'était complètement laissé dominer par Matei.
Celui-ci sourit à son tour et retira sans une seule seconde d'hésitation son haut qu'il laissa tomber au pied du lit avec un geste assuré. Il colla alors son torse maintenant nu à celui de son bien-aimé, se couchant sur son torse musculeux, et lui dit en le fixant dans les yeux :
-Comment voudrais-tu que j'oublie un pareil moment, Pierrick ? Tu sais bien que je n'oublie pas les belles choses...
Comme pour appuyer ses propos, Matei embrassa une clavicule de son amant puis un de ses pectoraux magnifiquement démarqué.

Apprends-moi à t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant