Our demons staring back with laughter ( LN )

And save your tears

- Oh...tu as changé la déco !

- Oui...

- Hmm...elles sont ou les photos de moi, celles de papa ?

- Euh...je les ai rangé...ou bien...jeté.

- Ah ah ! Cool ! * rire * C'est pas grave, je ne me suis jamais senti chez moi ici de toute façon.

- Mattew enlève tes pieds de la table veux-tu !

- Mouais...et sinon, tu as brûler ma piaule aussi ou c'est bon j'ai encore un lit ?

- Ton lit est fait.

- C'est chelou...tu as beaucoup changé ! On dirais plus ma mère là !

- Toi, tu n'as pas changer du tout.

- * rire * Ouais, askip. Elle est ou la morveuse ?

Je n'ose pas sortir de ma chambre. J'écoute la conversation entre ma mère et mon frère depuis tout à l'heure sans bouger d'un poil. J'ai tellement peur que tout ça ne soit qu'un rêve...je ne sais même plus si je veux le revoir...quand nous étions petit...il était un gentil garçon...à présent, il n'est qu'une âme perdue sur le mauvais chemin...à moins que ce soit lui qui est tout compris et nous qui sommes en tord...

La porte s'ouvre d'u coup et je tombe sur le torse de mon frère qui me redresse en riant.

- Content de te voir aussi !

- Mattew...

- Bien ! Tu te souviens de mon prénom toi au moins !

- Est-ce que...est-ce que tu vas bien ?

- Oui, je te remercie. Et toi la star ?

- Je...non.

- Pourquoi ? Tu as tout ce que tu veux ! * rire *

- Mattew est-ce que tu es venu pour l'enterrement de papa ou pour squatter la maison ?!

Il me lance un regard noir.

- Squatter ? Sérieusement Gabrielle ? C'est comme ça que tu me vois, un squatteur ?!

- Désolée...

Je me retourne, attrape un trop grand sweat noir que mon frère m'avait donné avant de partir, je l'enfile et je commence à descendre les escaliers.

- Et ou tu vas ? Gabrielle ?!

- Loin.

- Mais je viens à peine d'arriver !

- Ouais, et je m'apprête à peine à partir !

- Gabrielle ?!

- Quoi encore ?!

- C'est cool que tu es gardé le pull...

- À ce soir.

J'ouvre la porte du studio à la volé et tout les yeux se tournent vers moi, mais je ne fais attention qu'aux siens, ceux de Loïc. Mon manager s'approche de moi.

- Toutes mes condoléances.

- Ah, c'est pour ça que vous me regardiez comme ça ?

- Gabrielle...si tu veux prendre un jour ou deux...

- Ça va.

- Tu es sûre ?

- Oui * faux sourire *

- Bon, OK, mais au moindre problème, dis moi le.

À mon plus grand plaisir, Loïc n'a fait aucune remarque concernant la mort de mon père. Il s'est contenté d'être lui même. J'ai remarqué qu'il essayait de me faire rire le plus possible, mais c'est tout. Bien qu'il n'a réussi à décrocher que quelques sourire de ma part...