L'interdit (Terminée)

~Chapitre 36~

( Came en média⬆️)

/PDV CAME/

Je souffle et j'attends ma grand-mère au poste de police, tout en lançant des regards noirs à Bryan qui m'en jetait lui aussi.

Moi: C'est de ta faute si on s'est retrouvés ici, lui dis-je .

Bryan: Non, c'est de LA tienne, me dit-il.

Annabelle: C'est de la faute à tous les deux, nous accuse la meuf du lycée privé.

Daphné: Ouais, approuve sa pote.

Moi: Vous non plus vous n'êtes pas mieux, leur dis-je.

Annabelle: C'était votre idée et à cause de vous mes parents vont me priver de je ne sais pas quoi encore!

Bryan: Quoi, maman et papa vont t'envoyer dans un pensionnat peut-être?, se moque-t-il.

Annabelle: Va te faire foutre, lui dit-elle.

Bryan lève les yeux au ciel.

Moi: T'avais qu'à ne pas nous suivre si t'avais si peur que ça d'avoir des emmerdes, dis-je à Annabelle.

S'il y a bien quelque chose qui m'insupporte, ce sont les filles coincées des lycées privés.

Annabelle ouvre la bouche pour répliquer, mais elle la referme.

«Sage décision de bien fermer ta gueule comme ta pote.»

Lucas: Merde mon père vient d'arriver, dit un des gars qui était avec nous.

Il s'empresse de se lever et rejoint son père sans le regarder, puis ils partent.

Moi: De toute façon c'était ton idée, Bryan.

Bryan: J'ai seulement suggéré qu'on aille à la plage, me dit-il sèchement.

Moi: Justement. Si tu n'étais pas arrivé à la cabane on ne serait jamais allés à la plage, l'accusais-je.

Bryan: Oh et bien excuse-moi d'avoir créé avec toi cet endroit il y a plus d'un an pour qu'on vienne s'y amuser quand on se fait chier, dit-il ironiquement.

Moi:Ta gueule, lui dis-je tout simplement.

Bryan: Et c'est de TA faute si les flics nous ont vus à la plage. C'est toi qui a commencé à rouler des joints.

Moi: Vous l'avez tous fait ensuite, me défendais-je.

Daphné: C'est parce que tu nous l'avais proposé, me dit-elle.

Moi: Tu n'avais qu'à ne pas accepter, Duconne!, m'énervais-je.

Qu'elle conne celle-là...

Bryan: Je suis sûr que les flics ne se seraient pas ramenés si vous ne vous étiez pas mises à rire hyper fort, dit-il aux deux filles.

Moi: Ça par contre c'est vrai, hein, approuvais-je.

Annabelle: Nos parents vont quand même croire que c'est de la votre, nous dit-elle en croisant les bras.

Daphné: Ouais, dit-elle.

Moi: Tant mieux, leur dis-je. Comme ça, vos parents ne vous laisseront plus vous tenir avec nous, donc on aura la paix de vous deux, ce qui nous arrangera très bien.

Elles ne disent plus rien et elles vont s'asseoir plus loins. Tant mieux.

Les parents de Daphné et ceux d'Annabelle arrivent, puis elles partent avec eux tout en nous lançant un regard noir que je leur rends avec mon majeur.