~Chapitre 43~

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(Came en média⬆️)

/PDV CAME/

De retour au camping depuis lundi, c'est-à-dire hier, je restais distant avec Fanny. Ce qu'elle m'avait dit, avant de s'endormir, m'avait refroidi.

Alors comme ça, je ne suis qu'un pauvre et misérable frère, pour elle? C'est ce qu'on va voir.

Aujourd'hui, c'est ma première journée de boulot au camping. Ma tante tenait absolument à ce que je travaille cet été, afin d'éviter que je passe mes journées entières en compagnie de ma console de jeu vidéo. Pourtant, je préfère nettement ce dernier choix. Mais bon, me voilà assis sur un tracteur à pelouse, en train de tondre le gazon du grand terrain de volley-ball ou de badminton, je ne sais pas trop, mais en tout cas, mise à part le filet, il y a également deux buts pour jouer au soccer.

Le seul désavantage d'être assis sur ce tracteur, c'est l'horrible soleil dont les rayons viennent douloureusement rougir mon dos et mes épaules. Je n'ai pa mis de crème solaire, car avant d'avoir eu trop chaud, je portais l'affreux t-shirt rouge qui mettait en évidence le logo de ce camping. Je n'avais pas le droit d'être torse nue, mais là, il faisait trop chaud pour que je puisse le garder. Et maintenant, j'en paie les conséquences. Seul mes yeux sont protégés du soleil grâce à mes lunettes fumées.

Mais au moins les filles et les femmes de ce camping ont une belle vue sur moi. J'ai remarqué plusieurs regards de la gente féminine sur moi pendant que je tondais. On dirait bien qu'elles se sont toutes passé le mot, car plusieurs filles de mon âge marchaient près du terrain d'amusement depuis tout à l'heure. Ça ne me dérange pas, au contraire. Ça m'amuse.

Lorsque le gazon est bien tondu, je vais porter le tracteur à l'entrepôt où reposent plusieurs autres machines. Évidemment, je prends tout de même soins de remettre mon t-shirt afin de ne pas me faire réprimander si jamais l'un des autres travailleurs me voit ainsi. Je verrouille l'énorme porte du garage à ma sortie et je me dirige ensuite à l'Accueil du camping dans le but de prévenir Réjean, le propriétaire du site, que j'ai terminé avec le gazon.

En m'y rendant, je croise Julia, une de mes amies depuis 3 ans ici.

Moi: Salut, lui souriais-je en m'arrêtant à côté d'elle.

Comme moi, elle a 18 ans.

Julia: Salut Came! Tu t'es enfin décidé à te trouver un job? me taquine-t-elle en contemplant mon t-shirt.

Elle me sourit d'un air amusé. Ses cheveux sont maintenant de la même couleur que ses yeux, c'est-à-dire bruns. L'an passé, ses cheveux étaient blonds, sa vrai couleur. Malgré son 5"8 et son très léger surplus de poids, elle reste belle.

Je ris un peu. Elle aussi travaillait au camping, mais dans l'espace Terrain de jeux. Son travail constitue à surveiller les petits morveux dans les modules de jeux et à s'occuper de la location de bâtons de golf, du matériel de pétanque et d'un autre sport de vieux dont j'ai oublié le nom.

Moi: Oui, c'est ma tante qui me l'oblige. Mais bon, au moins je gagne de l'argent, dis-je en haussant les épaules en souriant légèrement. J'aime bien tes cheveux, le brun te va mieux que le blond.

Julia: Merci, le rouge te vas mieux aussi, rigole-t-elle en touchant légèrement mon avant-bras rougi par le soleil.

Même si elle a pris soins de ne pas trop appuyer sur mon coup de soleil, son toucher me fait tout de même l'effet d'une brûlure.

Moi: Putain, jurais-je à cause de la douleur.

Elle rit tout en s'excusant et me tend sa bouteille d'eau.

L'interdit (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant