L'interdit (Terminée)

~Chapitre 46~

(Came en média⬆️)

/PDV FANNY/

Moi: C'est quoi déjà les touches pour réimprimer une facture? demandais-je à Came.

Came: T'as encore oublié? me demande-t-il, sidéré.

Moi: Ce n'est pas de ma faute, me défendais-je.

Came: Non, c'est de la mienne, réplique-t-il avec ironie.

Je rigole et il vient m'expliquer pour la centième fois comment fonctionne la caisse.

Nous étions dans le dépanneur (nda: En France, c'est un petit magasin d'alimentation dans lequel on trouve de tout pour dépanner dans la vie quotidienne) du camping et Came m'y "formait" en temps que caissière. En toute honnêteté, je ne pensais pas qu'une caisse contenait autant de touches. Je suis sûre que la moitié de ces touches n'ont même pas besoins d'être utilisées.

Moi: Est-ce que c'est toi qui travaille avec moi demain? lui demandais-je en m'appuyant contre le comptoir du magasin.

Il lève son regard vers moi et affiche un petit sourire en coin.

Came: Tu ne peux déjà plus te passer de moi? souffle-t-il à mon oreille.

Je souris un peu et lève les yeux au ciel.

Moi: N'importe quoi. Il n'y a que Jade que je connais qui travaille ici, je n'ai aucune idée de qui sont les autres.

Jade, c'est la petite sœur de Sabrina et elle a le même âge que moi.

Came: Je vais demander au boss si je peux être avec toi demain. De toute façon, je ne peux pas vraiment faire de travaux avec mes mains dans cet état.

En effet, ses poings étaient enveloppés dans des bandages, donc c'est difficile pour lui de tondre le gazon ou même de peinturer.

Moi: Merci, lui dis-je avec un grand sourire.

Came: Tu pourrais me remercier autrement, me dit-il à voix basse suivi d'un clin d'œil.

Je lui assène une légère tape sur le torse. Quel porc! Et il rigole en plus.

Moi: Ne dit pas des trucs comme ça en public! le réprimandais-je en chuchotant.

Came: Mais il n'y a personne dans le magasin! se défend-il en plaçant ses mains sur mes hanches.

Je me dépêche de retirer ses mains.

Moi: Non mais quelqu'un pourrait nous voir. Tu sais très bien que Carmen est du genre à venir voir comment ça se passe ici. Et puis ce n'est pas très professionnel.

Il se met à rire à ma dernière phrase.

Came: Et toi tu crois que c'est professionnel de ne pas savoir comment marche une caisse? réplique-t-il en arquant un sourcil.

Je lui fais un joli doigt d'honneur en guise de réponse et il sourit, l'air victorieux.

Moi: C'est ma première journée, tête de merde.

Came: Je sais, jeune fille. 

Je souris, amusée. Nous sommes interrompus dans notre échange par le bruit de la clochette à la porte, signe que quelqu'un venait d'entrer dans le magasin. C'est une dame dans la quarantaine.

Came: Je te laisse la caisse, me chuchote-t-il.

Moi: Non toi fait la caisse, s'il te plaît, le suppliais-je à voix base.