~Chapitre 47~

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( Came en média)

/PDV FANNY/

Came et moi ne nous parlons plus depuis maintenant cinq jours. Au magasin, nous faisons chacun nos affaires, sans se préoccuper de l'autre. Je trouve ça nul, car quand je lui ai dit qu'on faisait une pause, ça ne voulait pas dire qu'on devait s'ignorer comme ça. C'est plutôt Came qui évite de me regarder ou d'être en contact avec moi. J'avais même essayé de lui parler, mais il sortait de la pièce à chaque fois. Je crois qu'il est fâché contre moi, mais en même temps, s'il ne m'avait pas parlé comme de la merde cette soirée là, nous n'en serions pas rendus là. Quand il m'avait envoyée promener, c'était comme s'il me considérait encore comme sa "demi-soeur" et non comme sa petite amie.

Venons au présent, maintenant. Je suis au petit magasin et je suis en train de remplir les tablettes, alors que Came est à la caisse, occupé avec son portable. Ça été comme ça toute la journée, en fait.

Une fois le remplissage terminé, je regarde l'heure sur mon portable. Il va être 23h00 dans dix minutes, heure à laquelle on ferme. Je décide donc de prendre les devants et de me diriger vers Came.

Moi:Je n'ai pas dit qu'on devait arrêter de se parler, lui dis-je doucement.

Came lève les yeux dans ma direction, avant de les reposer sur son écran.

Came: T'as fait le choix de prendre une pause d'une semaine , alors j'ai fait le choix de t'ignorer durant ce temps là. C'est 50-50, me dit-il sèchement.

Son ton est très froid, je n'aime pas ça. Je ne sais pas pourquoi il agit ainsi.

Moi:Pourquoi t'es comme ça?

Cette fois-ci, il me regarde.

Came: Comme quoi?

Moi: Tu te comportes comme un enfant. Écoute, je comprends que tu veuilles imposer tes choix, toi aussi, mais tu n'as pas à me parler comme ça pour aucune raison valable. Je t'ai parlé doucement, moi.

Came rit, mais ce n'est pas un rire jovial, bien au contraire. Il se foutait de ma gueule.

Came: Non, c'est toi l'enfant, Fanny. Avec toi, il faut toujours y aller doucement. Il faut toujours te parler correctement, sans hausser le ton, sinon madame le prend personnel. Mais grandit un peu, merde!

Je secoue la tête. Il ne comprend pas.

Moi: Non TOI grandit un peu! Tu veux que j'ai une humeur de merde avec toi quand je te parle, très bien, je vais l'avoir! Y'a aucun problème à ça. Je vais te parler comme toi tu me parles, p'tit con.

C'est à son tour de secouer la tête.

Came: Qu'est-ce que tu veux que ça me foute, de toute façon?

Je le regarde et je pris une grande inspiration.

Moi: Peut-être qu'on n'est pas fait pour être ensemble, Came. Toi, t'aimes les filles qui t'écoutent quand tu leur dis «soit belle et tais-toi», mais ça, ce n'est pas moi. Moi, je veux un gars qui est gentil, avec qui je peux me sentir bien. Et ça, c'est pas toi non plus.

Je vois dans ses yeux que ce que je viens de lui dire l'attriste. Je le vois à ces yeux vitrés.

Came: Tu ne t'es jamais sentie bien dans mes bras, même avant qu'on se fréquente? Demande-t-il avec la voix légèrement tremblante.

Moi: Pourquoi ça semble t'affecter autant?

Came: Parce que je t'aime!

Sa réponse me prend au dépourvu, si bien que je ne sais pas quoi lui répondre.

L'interdit (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant