Chapitre 10

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Après avoir rejoins mes nouveaux amis, nous nous sommes posés dans le parc et avons discutés tout l'après-midi. Et je crois qu'ils m'aiment bien par rapport aux autres élèves qui me regardent avec pitié. D'ailleurs, avec leurs airs hautains, cela m'étonne que quelqu'un n'ai pas déjà essayé de m'humilier. Bref, donc la bande m'aime bien et je dois avouer qu'ils sont très attachant. C'est très frustrant. Je voudrait tellement leur dire mon secret mais j'ai promis à mes parents que j'aurai au moins mon bac mais je voudrai garder l'anonymat jusqu'à la toute fin de mes études.

Bref, après ce merveilleux après-midi où nous avons beaucoup rigolé, je leur ai proposé de venir chez moi parce qu'il est un peu tard. Ils ont tous acceptés. Nous nous dirigions donc chez moi. Je sais pas comment ils vont réagir face à ma villa. Moi, je ne m'y suis toujours pas habituée mais pour eux c'est sûrement normal. Ah bah apparemment, non. Ils regardent tous ma villa avec des yeux globuleux et la bouche grande ouverte.

- Wow ! Ça c'est une belle maison, s'exclama Iris.

- Villa, la corrigea Fanny.

- Vous comptez pas rester dormir à la belle étoile ? Leur demandais-je en souriant.

- Ah ça c'est hors de question ! Répondit Loïs.

- Tu nous fais visiter ? Demanda Elly.

- Suivez-moi, les invitais-je.

Je leur fis visiter toute la maison sauf le garage et ma bibliothèque. Là on est dans la salle de jeux. On est pas fatigué et les gars ont décidé de jouer à la ps4. Les filles parlent à côté et moi, bah je me lève et les préviens que je vais faire à manger. Et oui ! J'ai des talents de cuisinière. Quelque chose dont j'ai hérité de mon père.

- Je vais préparer à manger, vous voulez quoi ?

- Pâte carbonara ! S'exclama Noémie.

- Frite steack ! S'écria Jace.

- Mettez vous d'accord, je vais pas faire deux plat, faut pas abuser, rigolais-je.

Ils se mirent alors à débattre. Et moi je rigolais en les regardant. Finalement ils arrêtèrent leur débat.

- C'est steak, frite, m'annonça Léo alors que Jace tira la langue à Noémie.

- Ok ! Je vous appelle quand c'est prêt, dis-je en rejoignant la cuisine.

- Attend je vais venir t'aider, se proposa Loïs.

On se mit donc au travail. Loïs s'occupait des steaks et moi, je préparait les frites. Des frites maison, y'a rien de meilleur. Alors que j'attendais les frites qui étaient en train de frire, Loïs me demanda :

- Et tes parents, ils sont où et ils travaillent dans quoi pour avoir une villa comme ça ?

Gros blanc. Ces paroles tournaient dans ma tête : « tes parents, ils sont où ; tes parents, ils sont où ». Je ne me sent pas bien. Je me sens mal. Très mal. J'ai envie de courir loin, très loin du monde qui me rappelle sans cesse ce jour, cette annonce. J'ai envie de pleurer toutes les larmes de mon corps. Il attend ma réponse, je crois. Tandis que je fixe le vide en refoulant mes larmes, il me fixe en attendant ma réponse.

Je vais pas tenir. Je m'assois doucement par terre sous le regard de Loïs. Il doit me prendre pour une folle. Je me roule en boule et je n'arrive plus à retenir mes larmes. Je me hais. Je me hais d'être aussi faible mais c'est normal, ça ne fait qu'un an. Mais je voudrait être plus forte arriver à en parler sans que mes larmes ne coulent. Mais je peux pas. Et je me met à pleurer. Je pleure encore et encore. Je ne vois plus rien mais je ne veux rien voir de toute façon.

Dans ma tête je revois ce jour, cette heure, cette minute, cette seconde, ce moment, cet appel où plus rien n'importait pour moi. Où je me suis sentie si vide. Où je me persuadais que c'était une blague, qu'ils s'étaient trompés de personnes mais non. J'étais avec Philippe en train de discuter joyeusement de ma nouvelle chanson qui avait eu beaucoup de succès, et la minutes d'après, plus aucune joie, plus aucune émotion positive, plus aucune raison de vivre.

Loïs fasse à ma réaction avait sans doute appelé les autres. Et j'entendis la voix douce et réconfortante d'Iris qui me disait que ça allait. Les bras de Fanny qui m'enlaçaient tendrement. Les pauvres, ils ne devaient rien comprendre.

Finalement, je finis par me calmer, moi et mes larmes. Ça devait faire une heure que je pleurais et qu'ils me réconfortaient. Ça me fit tellement de bien qu'ils soient là pour moi qu'ils ne m'abandonnent pas. Pas comme Elle. Je me levais doucement devant leur regards. Mila prit la parole :

- Tu vas mieux ? Je hochais la tête.

- Viens on va manger, ça te fera du bien et puis tu voudras peut-être nous parler, m'invita Noémie en me poussant doucement vers la table.

Les garçons avaient mis la table. C'est des perles. J'ai tellement de chance d'être tombée sur cette bande.

- Dis Loïs, toi qui étais avec elle, qu'est-ce qui s'est passé ? Lui demanda Jace.

- Hum je lui ai posé une question sur ses parents.

Respire, respire, tout vas bien se passer, pensais-je. Fanny, elle ne me lâchait pas. J'avais la tête posée sur son épaule. Et elle me serait contre elle.

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Hey! hey! hey! J'espère que ce chapitre un peu beaucoup triste vous à plut. N'hésitez pas à voter et commenter!

Kiss kiss<3<3

Chanteuse AnonymeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant