✍️22

3.6K 338 17
                                    

Esmeralda avait raconté son histoire sans avoir relevé une seule fois ses yeux du sol.

Quand elle le fit, elle retrouva Yassin et ses beaux yeux.

Elle s'était tellement plongé dans la passé qu'elle en avait oublié ou elle était. Elle avait oublié le bébé qui dormait dans sa poussette, Et elle ne s'était pas rendu compte qu'elle pleurait.

- excusez-moi je vais aller au toilette

- Esmeralda ?

- oui

- vous n'avez pas à avoir honte. Vous n'avez rien fait de mal. Vous êtes la victime et il est hors de question que je vous laisse dans cet état. Benjamin paiera vous son crime et vous vous allez vous relevez avec mon aide. Vous l'acceptez ?

- oui j'accepte votre aide

L'homme posa sa grande main sur le visage de la jeune femme qui ferma ses yeux.

Avec ce geste, Yassin balaya les mauvais souvenirs qui resurgissaient .

Lui parler l'avait rendu plus légère, elle ne regretta pas de l'avoir fait.

Mais quand ils passèrent le restant du repas dans le silence, Esmeralda se demandait si cela avait été une bonne idée de tout raconter car Yassin s'était renfermé.

Il semblait en colère.

- vous avez fini Esmeralda ?

- oui je termine de donner le biberon et on peut y aller

- ok je vous laisse préparer Noé je vais payer l'addition.

Ils s'en allèrent ensuite sur la petite place principale.

Ils se baladèrent entre les stands du marché de noël, mais l'humeur n'y était pas.

Alors une fois rentrée à la maison et après avoir mis le bébé au lit. Esmeralda retrouva Yassin dans le salon, déjà vêtue de son pyjama.

Il était encore dans ses pensées.

- Yassin ?

- oui

Quand il leva ses yeux sur elle, elle fut bloquée sur place frappée par sa beauté.


Aucun son ne sortit de sa bouche, il se leva et s'en qu'elle ne s'y attende l'enlaça

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Aucun son ne sortit de sa bouche, il se leva et s'en qu'elle ne s'y attende l'enlaça.

Elle se retrouva blottis dans ses bras musclé, elle ferma ses yeux pour savourer le moment se demandant si c'était une bonne idée de s'abandonner ainsi.

Il se détacha lentement d'elle à son plus grand désarrois. Il resta néanmoins très proche et descendit ses mains sur les hanches pulpeuses de la jeune femme.

Elle dû relever sa tête pour le regarder, il avait toujours ce regard furieux

- je suis désolée d'avoir été distant ce soir

- ce n'est pas grave, j'ai plombé l'ambiance avec mon histoire

- je t'interdis de dire ça

- on se tutoie ?

- après ce que tu m'as raconté je pense pouvoir me permettre de le faire.

- alors pourquoi tu étais si distant ?

- j'ai la rage !

Il s'éloigna, la laissant les jambes comme du coton. sa proximité lui manquait déjà.

Elle s'asseyait, lui faisait les cents pas.

- quand je pense que tu étais si vulnérable entre ses mains, ça me mets hors de moi. J'ai envie de l'étrangler.

- heureusement Anjali et son frère sont arrivées à temps, Dieu m'a aidé, je n'ose imaginer ce que je serais devenu s'il m'avait

- il ne l'a pas fait !

- il n'en a pas eu le temps

- Je comprends pas, ok tu es magnifique ! Tu es désirables, tu es sexy. Sans compter ton charme fou, tes yeux hypnotiques et encore tout ça au naturel. Je n'ose même pas imagine à quelle point tu dois être avec une belle robe. Mais tout de même, comment te faire du mal ? Je comprend pas !

Esmeralda fut touché par ses compliments et une larme coulait sur sa joue.

Il s'approcha et lui pris le visage entre les mains en la relevant.

- je ne sais pas ce qu'il y'a en toi qui nous attire nous les hommes et nous rendent complètement fou!!! Mais je peux te promettre que jamais je ne ferais une seule larmes sur ce visage qui m'obsède. Épouse moi Esmeralda

- hein ? Quoi ?

Elle cru avoir mal entendu, mais le regard pénétrant de l'homme confirmait ce qu'il lui avait demandé.

Il l'a regardait comme jamais aucun homme ne l'avait fait.

Ce n'étais pas un regard empli de désirs charnels comme l'était celui de Benjamin.

Non, dans les ses yeux bleus à lui, elle pouvait y lire de la tendresse, de la possessivité et du désir mais un désir qu'elle partageait cette fois.

Face à nos sentiments Où les histoires vivent. Découvrez maintenant