La musique résonne dans tout l'appartement, je suis vêtu simplement d'une de ses chemise blanche et de ma culotte noire. Je prépare le petit déjeuner, je me suis réveillée avant lui, et ça a été un réel plaisir de le voir dormir à côté de moi. Je suis restée dans ses bras toute la nuit... Une magnifique nuit sans frissons et cauchemars. J'entend, par dessus la musique, la porte de la chambre se refermer, je me retourne et le vois, simplement vêtu d'un jean, le torse nu. Son air encore endormi me fait fondre. Il s'approche de moi et son regard devient pétillant quand il me voit, surement à cause de ma tenue. Je rougie sous ses yeux avant de me retourner vers le plan de travail. Je n'ai pas le temps de riposter qu'il me saisi par les hanches pour me retourner avant de me faire assoir sur le plan de travail de la cuisine. Je perçois une drôle de lueur dans son regard, un mélange de désir et d'autre chose mais je n'arrive pas à déterminer ce que c'est.
Soudain, je repense à ce que j'ai vu hier soir, quand j'ai surpris la blonde contre lui. Une colère, une rage incontrôlable... "Pourquoi as tu ressenti cette colère quand je suis partie de ton appartement l'autre jour ?" Lui demandais je par la pensée. Je le vois hésiter un instant, il me regarde comme s'il... comme s'il essayait de me percer à jour, c'est très étrange.
- Je ne voulais pas que tu me vois comme ce genre de mec, j'ai un minimum de principe et je ne voulais pas te faire croire que tu étais juste le cou d'un soir. Je t'ai vu grandir Lila, je t'ai vu évoluer et déjà à l'époque beaucoup te voulais du mal pour ce que tu pouvais faire. Me dit il.
- Du mal ? Je ne comprend pas.
A l'époque on me traitais plutôt bien par rapport aux autres enfants, je n'ai jamais eu le temps de me faire des amis, ils disparaissaient tous très vite.
- Des actionnaires qui ne voulaient pas attendre de te voir grandir pour exploiter tes capacités, certains autres voulaient t'acheter pour leur propre intérêt. Dit il en secouant la tête de droite à gauche en détournant le regard. Des pervers. Rajoute t il.
Un frisson me parcourt le dos en imaginant ce que ma vie aurait été si j'étais partie avec l'un d'eux. "Ils... Ils auraient abusés de moi..." Je détourne le regard à mon tour. "Jamais je ne les aurais laisser faire ça" Dit il du tac au tac dans ma tête. Mon regard se repose sur lui.
- J'ai ressenti cela parce que la vision que tu as de moi m'as toujours préoccupé, je ne supporterai pas que tu me vois un jour comme une mauvaise personne. Dit il.
Je ne bouge plus, mes yeux braqués vers les siens. Il se souci du point de vue que j'ai de lui... "Sauf qu'aujourd'hui, c'est toi qui m'as pour toi tout seul..." Dis je. Son regard s'illumine alors d'une lueur maligne, il se rapproche de moi en se frayant un chemin entre mes jambes, pour venir prendre mon visage entre ses mains. "Oui, sauf que moi je ne te ferai jamais de mal." Je le savais déjà, mais le fait qu'il le prononce dans ma tête me réchauffe et me conforte dans l'idée que je suis bien auprès de lui. Ses lèvres viennent alors se poser délicatement sur les miennes, je ferme les yeux et savoure ce moment. Je pose alors mes mains sur son ventre, profitant des ondulations que créent ses muscles sous sa peau halée. "Tu n'es pas une mauvaise personne." Je le sens légèrement sourire contre mes lèvres. Il commence alors à déboutonner le premier bouton de la chemise que je porte, j'attrape tout de suite son poignet avec ma main valide et je m'écarte de lui et lui lance un regard réprobateur.
- Va d'abord manger. Dis je d'un air malin.
Je crois fondre quand il me sourit, il est magnifique... Il s'écarte de moi, me laissant la place pour descendre du plan de travail. Je me dirige alors vers sa chambre pour aller à la salle de bain.
- Et tu ira prendre une douche aussi. Dis je à travers l'appartement.
- Seulement si tu la prend avec moi !!
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Gamma [Tome 2]
Science FictionNous pensions que c'était terminé. Ultra était détruit. Mais leurs actions ont continué dans un autre district, je me suis alors chargée de sauver ces gens d'une mort certaine. Leurs différences ne doivent pas être la cause de leur mort. J'ai passé...