En approche de Médila, Katalonia, Utopia, 8 février 1994
Comme prévu, Jack Lorage demanda à ce qu'on le conduise à Médila, pour y rapporter le corps de son amie. Cette fois-ci, c'est à bord d'une navette aux couleurs de l'entreprise de Wilson qu'il fit son voyage. On pouvait ainsi lire sur les côtés de la navette, "Technobot industries". Jack savait qu'en temps de guerre, on ne ferait pas atterrir n'importe qui, n'importe où. Wilson étant reconnu comme ennemi du Efdéème, les autorités katalonienne autoriserait sûrement son entreprise à faire atterrir les engins de Technobot Industries, sur ses pistes.
Ainsi, lorsque l'engin arriva à proximité de la piste, on l'orienta vers la piste 03. Jack remarquait que de plus en plus, il s'y faisait aux voyages aériens. Autrefois il avait peur de prendre l'avion ou un quelconque aéronef. Aujourd'hui, il reconnaissait qu'ils étaient bien pratiques. Il vainquait ainsi petit à petit l'une de ses peurs.
La navette pouvait, comme la plupart des aéronefs utopiens, décoller et atterrir à la verticale. Cette technologie était à peine naissante sur Exotis, le monde voisin. Ainsi, lorsqu'elle arriva au dessus de l'emplacement qui lui avait été affecté, le pilote entama la manœuvre d'atterrissage en déployant les quatre pieds d'atterrissages tout en descendant lentement l'appareil. Les pieds vinrent toucher le sol et supporter le poids de l'appareil. L'atterrissage était alors terminé.
Après quoi, le pilote ouvrit depuis le cockpit, les portes en appuyant sur une commande. Ainsi, la porte s'ouvrit et se posa au sol de sorte à constituer un petit escalier permettant aux occupants de descendre. Jack fut le premier à descendre.
Une membre du personnel de l'aérodrome vint à sa rencontre. Il s'agissait d'un humain d'une quarantaine d'année, à peu près la même taille que Jack, les cheveux courts grisonnants.
-Bonjour, fit l'agent. Qu'est-ce qui nous vaut la visite d'un représentant des industries technobot ?
Jack trouva ça drôle que la personne en face de lui le prenait pour un collaborateur de Desmond Wilson. En vrai, c'était plutôt l'inverse. Mais Jack se prêta au jeu et improvisa une histoire justifiant sa venue ici.
-Je ne viens pas au nom de Technobot industries, dit-il avant de faire signe au pilote de descendre le cercueil d'Anata. En fait, nous venons de Krios, là où ces ordures d'Efdéèmois ont débarqués. Et nous avons... rencontré une Komitose qui nous a aidé à nous enfuir. Elle a prit une balle et est morte à bord de la navette. Elle portait sur elle un papier avec son adresse. Alors on a voulu la ramener à ses parents.
-Je vois, répondit l'homme en regardant le cercueil. La guerre n'est pas arrivé jusqu'ici... Du moins pas encore. Aux dernières nouvelles, nos troupes et celles envoyées par le Véerème reculent. Mais tout espoir n'est pas perdu pour autant. Il semblerait que les troupes efdéèmes débarquées à Krios sont prises en étau entre nous, les forces véerèmes et les dalkiens qui ont renforcés leurs frontières.
"Ouais" pensa Jack qui était déjà au courant.
-Enfin... Je suis désolé pour elle, reprit l'agent en parlant d'Anata.
-Ouais... Vous n'imaginez même pas à quel point je le suis, lui répondit Jack cachant à peine sa haine envers le Efdéème. Il faut la conduire au centre funéraire le plus proche... Vous pouvez vous en charger ?
-Bien sûr. Nous avons des camionnettes. Normalement, nous ne les prêtons pas. Mais si c'est pour rendre service à la famille de cette fille, on peut au moins faire ça pour honorer son sacrifice.
-Merci, fit le paranormal en sortant de sa poche les plaques militaires d'Anata. Moi je vais aller rendre ça à ses parents.
Jack connaissait le chemin pour se rendre chez les parents de son amie. En effet, il avait déjà effectué le trajet depuis l'aérodrome lorsque les MOCH l'y avait déposé, au lendemain de son intervention lors de la bataille d'Adrième.
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Lorage et la Renaissance du Mal
Fantastique/!\LIRE DALKIA AVANT/!\ La guerre de Dalkia est finie, Jack Lorage désir à présent connaître ses origines. Mais d'abord, il doit se rendre dans un mystérieux pays : le pays des rêves. Si toutefois il existe. Si toutefois cette fille qu'il a cru voir...