Chapitre 3, première partie : Réflexion profonde

12 0 0
                                    

Extrait du chapitre : " - Heureusement que j'ai les nerfs solides... Ceci étant ; combien de temps vais-je pouvoir tenir ainsi ? "

 Ceci étant ; combien de temps vais-je pouvoir tenir ainsi ? "

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


A Londres, en Septembre 

Point de vue inconnu

Je me réveille brusquement dans mon lit, après avoir fait un terrible cauchemar. J'en ai carrément le souffle coupé ! Je suis également trempé de sueur, ce qui est loin d'être agréable. Je me redresse progressivement et une fois que je me suis assis correctement, je tente de reprendre un souffle correct. Sauf que ça ne marche pas tout de suite, il me faut quelques minutes pour de nouveau pouvoir respirer normalement. 

Quand j'ai enfin réussi à me calmer, je reste réfléchir longuement au mauvais rêve que j'ai fait. Toutefois, au bout d'un quart d'heure ; je commence à en avoir marre. Je sais très bien que je n'arriverai pas à me rendormir, alors, n'ayant plus le choix, je me lève du lit. Je jette rapidement un coup d'œil envers ma femme, et ouf, elle dort encore ! Je me serai senti coupable si je l'avais une fois de plus réveillée. Pour être tout à fait sincère avec vous, cela fait plusieurs mois que j'endure des insomnies. 

Et lorsque j'arrive à dormir un petit peu, c'est pour faire des terreurs nocturnes. Donc franchement ; ce n'est pas mieux ! C'est pour cette raison que je manque de sommeil : je préfère rester éveillé, que faire des cauchemars. En même temps, personne n'aime en avoir ! Oh croyez-moi, j'ai eu le temps de m'habituer depuis... Vous allez sans doute trouver ça idiot, mais le plus dur dans le fait d'être insomniaque, c'est de s'ennuyer. Au départ ça va, je m'occupais du mieux que je ne le pouvais. A présent, c'est devenu une routine, je suis en train de péter un câble. 

Heureusement que j'ai les nerfs solides... Ceci étant ; combien de temps vais-je pouvoir tenir ainsi ? Je suis certain de quelque chose : ces longues nuits à ne rien faire, cela ne peut pas durer éternellement ! Ma femme Helen m'a conseillé de voir un psychologue, mais je crois que c'est une mauvaise idée. Pour la simple et bonne raison, que je ne peux pas me permettre d'aller raconter ma vie intime à une personne extérieure de ma famille. 

Je sais qu'un psy est sensé être sous le secret professionnel, sauf que je ne peux prendre le risque que ma vie privée se retrouve dans la presse scandale. Ce serait ternir mon image professionnelle et personnelle, ce dont j'ai envie à tout prix d'éviter. Vous devez sûrement vous demander quel est mon nom, et pourquoi j'ai l'air de me vanter. C'est assez compliqué comme histoire, je vous en parlerai plus tard. Comme d'habitude, je n'ai donc pas le choix de me taire, même si je souffre intérieurement. Je suis partagé entre deux sentiments : dans un sens, je ressens le besoin de me confier et d'un autre côté, je me sens coupable de me plaindre. 

Les journalistes en herbeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant