Chapitre 5, troisième partie : Carpe Diem !

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Extrait du chapitre : "-  Rassurez-vous, il me protège malgré tout ! Et pourtant, cela m'embête de le mettre dans une telle situation..." 

Point de vue Justine

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Point de vue Justine

Londres 

"— Justine, je ne sais pas quoi te dire... Au fait, j'ai dû mal à croire à ce que tu es en train de ma raconter. Je te fais confiance et je veux bien croire à ton histoire, mais ça paraît tellement... dingue !, s'exclame Johan, en ayant un ton abasourdi.

Je comprends Johan, ne t'inquiète pas... Même moi, j'ai encore du mal à croire ce que je viens de vivre dans le bureau de la directrice ! Le marché qu'ils m'ont proposé est complètement insensé. Il faut que tu m'aides là. A ma place, qu'est-ce que tu ferais ?, je le sollicite avec une moue abattue.

Sincèrement, je n'en sais rien... C'est compliqué ce que tu me demandes. On est proches certes, mais je ne vais tout de même pas prendre la décision à ta place ! C'est ta décision, pas la mienne. D'un côté, j'ai envie de t'encourager : tu pourrais devenir journaliste, après tout ce temps ! Mais d'un autre côté, c'est dangereux. Tu vas être en contact avec le monde de la drogue, mais demande-toi avant est-ce que ton rêve vaut la peine de prendre ce si grand risque ?, argumente-t-il, d'une voix soucieuse.

Tu vas sans doute me prendre pour une folle, mais oui, cela en vaut largement la peine ! Tu sais à quel point je rêve d'être journaliste, je ferai tout ce qu'il faut pour le devenir. Même à côtoyer des personnes louches... Et grâce à toi, je connais déjà des personnes qui touchent à la drogue. Si ça se trouve ; ils pourraient peut-être me donner des renseignements., je réponds faiblement.

Arrête de raconter des conneries, c'est n'importe quoi ! On parle d'un trafic de drogue, les personnes que l'on voit en soirée c'est totalement différent, ils en prennent juste. Par contre, les trafiquants de stupéfiants, eux, ils ne rigolent pas. Si on les embête, ils sont capables de nous faire taire, voir de nous tuer ! Alors sœurette, tu crois toujours que cela vaut la peine de mourir, pour réaliser un rêve ?", tente de me convaincre mon frère ; avec une voix remplie de reproche.

Pendant l'espace de quelques secondes, je réfléchis à sa question. A mon plus grand regret, je me retrouve à la même conclusion : je reconnais que mon rêve ne vaut pas la peine d'aller si loin. En sachant qu'en plus j'ai deux enfants, je ne voudrais pas qu'ils n'aient plus leur mère ! Cela dit, j'ai une semaine pour poser le pour et le contre ; je compte bien le faire ! Mais est-ce que Johan peut le comprendre ? Rien n'est moins sûr...

"— Non, bien sûr que non, tu as raison... Je crois que je me suis emballée trop vite. Je me sens tellement perdue, je ne sais pas quoi faire..., je souffle exaspérée, en ayant une voix épuisée.

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