Chapitre 4, deuxième partie : Enfin l'entretien !

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Extrait du chapitre : " -  J'ai l'impression de me retrouver des années en arrière, je déteste cette sensation. "

Point de vue Justine

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Point de vue Justine

Un jour plus tôt, à Londres 

Eh bien... Je suis généralement attirée par les garçons largement plus âgé que moi. Le gars avec qui je sors ou je m'amuse, doit avoir au minimum 28 ans. Et le maximum avec qui je peux être en couple - ou juste sexe-friend -, c'est dans la quarantaine ! D'ailleurs, le dernier gars avec qui j'étais en couple, c'était cette année, il y avait 38 ans. On est sorti ensemble en cachette pendant quelques mois, mais cela n'a pas duré. Vu que je suis encore mineure et lui largement majeur, vous vous doutez bien que l'on devait rester discret. Je l'admets : au début de notre relation, c'était excitant. De plus, c'était un homme d'affaire, ce qui l'était encore plus. 

Mais au bout d'un moment, ça en devient lassant ! On devait faire attention à chaque fois que l'on se voyait, on ne pouvait pas rencontrer la famille de l'autre... Bref ; sur le long terme, ce n'est pas tenable ! On a fini par se séparer, mais c'était en bon terme. On va dire que c'était une parenthèse enchantée : j'en garde de bons souvenirs. Comme lui, je suppose... Aussi curieux que cela puisse paraître ; je suis aussi attirée par les garçons qui travaillent avec un costume ou un uniforme (par exemple : les pompiers ou les policiers, ou les hommes d'affaire ou les banquiers). A cet instant-ci, vous devez penser que je suis une " garce " qui veut seulement sortir avec quelqu'un pour son " argent ". Je vous assure que c'est faux ! 

Premièrement, c'est juste les hommes en costume qui m'excite, rien d'autre. Et deuxièmement, même si ma famille n'est pas riche comme Crésus, on s'en sort bien. Pourquoi irais-je voir ailleurs pour des sous ? Je trouve ça débile ! Et oui, je sais : je ne devrais pas sortir avec des garçons qui sont plus âgés que moi. Sauf que le cœur est plus fort que la raison, j'adore l'interdit, j'ai besoin de vibrer dans une relation, si c'est juste pour du " nian nian ", non merci ! 

Alors même Samuel Baker ne me dit rien qui vaille, je ne peux pas m'empêcher de le trouver sexy dans son costume. Il y a également quelque chose dans son regard qui m'attire, qui me donne envie d'apprendre à le connaître. Et d'un autre côté, vu la façon dont il me fixe actuellement, j'ai envie de m'enfuir ! Hélas, je ne peux pas, si je veux entrer dans cet établissement prestigieux, je n'ai pas vraiment le choix de rester à ce rendez-vous. Malgré mon angoisse, je décide de voir le bon côté des choses : je suis assise sur un siège moelleux, qui est hyper confortable. Si j'en avais le droit ; je ferai un petit somme là-dessus...

***
Lorsque je remarque que je me suis fait prendre la main dans le sac par monsieur Baker - en gros, que je n'arrête pas de le contempler -, je détourne le regard. Ensuite, à cause de ma curiosité maladive, j'observe les autres personnes dans le bureau. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne leur fais pas confiance... Pour quelle raison, me demandez-vous ? Pour la simple et bonne raison qu'ils sont tous sérieux, on dirait presque des robots, tellement ils ne montrent pas leur émotions ! En tout cas, ça me fiche la trouille... Ils doivent être un peu près une dizaine : il y a autant de dames que d'hommes. 

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