Les journalistes en herbe

Chapitre 6, septième partie : Nouvelle élève, nouveau départ ?

Extrait du chapitre :"  La seule chose qui me motive, c'est ma classe titulaire, les élèves dont je m'occupe. Sans eux, je crois que je me serai effondré depuis bien longtemps..."

Point de vue Samuel
A Londres

Malgré nos conflits, je l'aime plus que tout au monde. Je ne supporterai pas de la perdre ! C'est pour cette raison que je dois faire des efforts, même si c'est difficile.

Il faut que je lui présente des excuses maintenant, que je ne le veuille ou non. J'inspire et expire profondément, avant de me racler la gorge et de lui dire :

"— Je suis désolé pour tout à l'heure Helen, je n'aurai pas dû m'en prendre à toi... Surtout de cette manière. Je sais très bien que tu n'as rien fait de mal. C'est juste qu'en ce moment, je me sens toujours triste... et si seul. Je n'essaie pas de me trouver des excuses, mais à t'expliquer pourquoi je me comporte ainsi., je tente de me justifier, en me grattant nerveusement les cheveux.

— Oh Samuel... J'apprécie réellement tes excuses, mais c'est vrai, tu devrais arrêter de me crier dessus. Ce n'est pas parce que tu es malheureux, que tu dois t'en prendre aux autres ! Je suis ta femme avant tout, l'aurais-tu oublié ? Où est passé le Samuel que je connaissais, celui qui se confiait sans la moindre hésitation ? Ce Samuel là me manque énormément... Au moins, tu te rends compte que tu as un problème ! Ecoute, je pense que tu fais une dépression. Tu es l'homme le plus intelligent que je connaisse ; tu as compris que tu traversais une phase compliquée. Mais le plus dur, c'est de l'assumer... Je te soutiendrai dans ton épreuve jusqu'au bout, sauf qu'il faut aussi que tu y mettes du tiens, si tu veux réussir à te sortir de là. Ce serait bien que tu vois un psychiatre pour qu'il te donne un traitement, ce serait déjà un bon début ! Tu sais, il n'y a pas de honte à discuter avec un professionnel., me conseille sagement Helen, en ayant une voix douce envers mon égard.

— Décidément, tu es la femme la plus incroyable que je connaisse ! Je suis insupportable avec toi depuis quelques temps, et pourtant, tu continues à me soutenir malgré tout. Je ne sais pas ce que je ferai sans toi, je ne te remercierai jamais assez pour ton soutien... Tu as raison, je devrai voir un psy. Mais j'ai peur qu'un journaliste l'apprenne et le révèle au grand jour. Que penseront de moi, les personnes et les fans, s'ils savent que je suis en train de faire une dépression ? C'est trop dur, je ne le supporterai pas..., je me confie ; d'un ton fragile.

— Je comprends que tu aies peur du regard des autres, surtout dans ta situation... D'ailleurs, depuis que je te connais, tu as toujours eu peur du regard des personnes. Mais ce n'est pas parce que tu es un prince, que tu dois sans cesse te montrer parfait ! Toi aussi, comme tout le monde, tu éprouves des sentiments et des émotions. Merde, tu n'es pas un robot ! Je te force à rien pour l'instant, mais ce serait bien si tu prenais le temps pour y réfléchir. D'accord ?, me propose plus doucement Helen, avec un ton compréhensif.