Chapitre 5, deuxième partie : Carpe Diem !

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Extrait du chapitre : " -  Si elle est aussi curieuse que moi, on est dans la merde... Et en effet, moins de deux secondes plus tard, cela ne loupe pas. "

Point de vue Justine

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Point de vue Justine

Londres 

Sans réfléchir un seul instant à la conséquence de mes actes, je donne violemment un coup de pied en direction des genoux de Johan. Evidemment, celui-ci se tord de douleur immédiatement. En même temps, il faut dire que je ne suis pas allée de main morte... Je sais que ce n'est pas bien de se montrer violent pour résoudre un conflit, mais pour ma défense ; quand je panique, je ne réfléchis plus à mes faits et gestes, et préfère utiliser la violence. Rassurez-vous, je sais malgré tout me contrôler... Sauf que aujourd'hui, ce n'est pas le bon moment pour me contrarier. Surtout après le rendez-vous que je viens d'avoir, qui soit dit au passant, a été vraiment étrange ! 

Après le coup de pied que j'ai infligé à mon pauvre frère, la fameuse Mia me regarde avec de gros yeux. Tu m'étonnes, j'aurai réagi pareille si j'avais été à sa place ! Quant à Johan, après avoir frotté ses genoux, il m'interroge du regard. Comme il n'a pas l'air de comprendre ce que je lui demande, je lui murmure qu'il doit se la fermer. Enfin, il lit plutôt sur mes lèvres ! Une fois qu'il a assimilé ce que je veux réellement, il tente de faire diversion. Mais bien sûr, ça ne marche pas. A priori, Amélia semble intelligente, ce qui ne facilite pas notre tâche ! Si elle est aussi curieuse que moi, on est dans la merde... Et en effet, moins de deux secondes plus tard, cela ne loupe pas.

" — Je rêve... Ou tu viens de mettre un coup de pied à ton frère ? Pourquoi autant de violence d'un coup ? Ça ne me regarde pas, mais disons que j'aimerai bien savoir ce que Johan voulait dire..., se justifie la jeune femme, en ayant un ton perplexe.

Oui, je sais que cela peut paraître surprenant... Mais c'est souvent ainsi entre nous deux, on aime bien se taper gentiment. C'est l'amour fraternel ; comme on dit ! Et il allait dire que... Au fait, je n'ai pas eu de mention et je suis complexée. Mon frère allait me rassurer en me déclarant que ce n'était pas grave, que je ne dois pas rassurer. Et si je l'ai tapé, c'est parce que je n'aime pas me plaindre devant les autres., je lui mens en me sentant plus coupable que jamais.

Bah laisse-moi ajouter quelque chose : il a raison ! Tu n'as pas de mention, et alors ? J'en ai pas non plus ! Le plus important c'est que tu aies eu ton baccalauréat, tu ne crois pas ?, s'emporte un peu trop cette dernière, d'une voix enthousiaste.

Eu si... Tu as sans doute raison. Bon ce n'est pas tout, mais on doit y aller nous. C'était super de discuter avec toi Mia, mais j'ai mes enfants dans la voiture et je n'ai pas envie de le faire attendre avec cette chaleur. ", je lui réponds simplement, avec une voix neutre.

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