À la recherche d'Olaf ! CROSSOVER FANFICTION !

Chapitre 08: les gardiens

— OLAF !! OLAF !!! Appelèrent-ils.

Le froid lui giclait au visage, ses longs cheveux roux voltigeaient derrière sa nuque, l'air frais faisait frissonner son corps svelte malgré qu'elle portât des vêtements chauds. Cela faisait plusieurs heures qu'ils cherchaient Olaf dans la forêt glaciale. Mais aucun résultat fut de bons résultats. Anna regarda du coin de l'œil Kristoff à sa droite et Elsa à sa gauche. Elle, elle était à la traîne. Ils faisaient la formation « v ». Elle releva la tête lorsqu'elle sentie l'odeur qu'il lui avait sentir l'air tout à l'air puisque l'odeur de l'air était différente.

— Regardez ! S'écria-t-elle en pointant la direction ciblée.

Elsa et Kristoff se jetèrent un regard intriguant. Ils se tournèrent vers la direction et écarquillèrent les yeux. Une fumée digne d'un petit incendie leur faisait face non loin d'eux. Ils accélèrent la cadence pour voir les dégâts de plus près. Elsa et Anna descendirent de leur cheval rapidement une fois sur les lieux avec une légèreté sans nom.

Seul Kristoff se ratatina au sol après avoir descendu de Sven puisqu'il s'était enfargé les pieds à cause de ses grosses bottes d'hiver. Il remonta son bandeau au niveau de son nez pour empêcher la fumée de l'étouffer. Il regarda avec inquiétude les deux sœurs puisqu'elles n'avaient rien pour camoufler leur visage. Anna toussota, faisant tressauter ses épaules et cacha ses joues rosées à cause du froid.

— Qu'est-ce qui s'est passé, ici ? Demanda-t-elle en voyant un traîneau enfoncé dans un arbre, prenant feu.

— Mais surtout, où est passé le propriétaire de ce traîneau ? Répliqua Elsa.

Elsa s'approcha du traîneau, mais fut retenu par Kristoff qui lui fit un signe de négation.

— Non, n'y va pas. C'est dangereux. Appuya Kristoff sur ses propos.

Elsa hocha la tête et regardait sa sœur qui s'était tut depuis qu'ils étaient arrivé. De plus, elle n'arrêtait pas de grelotter comparé à elle. Elsa releva les yeux vers la lune blanche qui illuminait leur pas depuis plusieurs heures et regardait le feu qui crépitait dans une douce mélodie à la fois effrayante. Que devaient-ils faire ? Devaient-ils rentré maintenant et bredouille qui plus est ?

Elsa soupira et regarda ses mains emmitouflées dans des gants bleus. Tandis qu'Elsa réfléchissait à ce qu'ils devaient faire à présent, elle sentit une lumière lui taper dans l'œil. Elle releva les yeux et les écarquilla en voyant des étrangers sortir de sous l'épaisse neige. Elle se braqua et commença à contrôler son souffle pour développer ses pouvoirs — bien qu'elle en soit un peu effrayée —.

Anna regarda sa sœur et recula lorsqu'elle vit les individus se rapprocher. Kristoff sortait un pique de glace qui ne le quittait jamais depuis sa tendre enfance. Ils étaient tous paré pour se défendre, seulement, un rire chaud et suave se fit entendre dans l'atmosphère gelée.

—On n'est pas là pour se battre, camarades ! S'écria-t-elle.

Ledit personnage tapota sur sa ceinture qui maintenait son ventre embonpoint, amena son index et son pousse vers sa moustache blanche pour la frictionner entre ses doigts robustes.

— Si vous n'êtes pas là pour vous battre, qu'est-ce que vous êtes venus faire ici ? Demanda Elsa.

—Nous sommes venus récupérer mon traîneau qui a explosé ici par mégarde. Dit le personnage à la grosse barbe blanche en insistant sur le dernier mot tout en fusillant du regard un individu tout autant impressionnant.

Il était couvert de poils, il était debout au lieu d'être à quatre pattes comme tout animal. Un carquois était accroché derrière son dos avec la lanière visible sur son torse blanc. De grandes oreilles étaient au-dessus de sa tête poilue. Il avait des yeux amandes et un petit nez adorable. Sa moustache s'hérissait et bougeait en sentant l'odeur de fumée s'éparpillant dans la nature. De grosses pattes lui permettait de le maintenir debout et de courir plus rapidement que d'autres.

—Et vous, qu'est-ce que vous êtes venu faire dans ce coin ? Demanda le personnage.

—On...Commença Anna avant de se faire couper par sa sœur.

—On est venu chercher un ami. Il est parti et nous sommes à sa recherche. Est-ce que vous l'auriez vu par tout hasard ? Demanda Elsa.

Anna baissa les yeux vers le sol et hocha la tête appuyant les propos de sa grande sœur.

—Je vous prie de nous excuser, nous ne l'avons pas vu. On vient tout juste d'arriver.

Elsa et Anna hochèrent la tête. Elles se regardèrent et Elsa détourna son regard. Elle écarquilla les yeux lorsqu'une idée lui traversa l'esprit. Était-il possible qu'il...qu'il soit avec cet individu ? Ce personnage aux cheveux blancs ? Elle regarda les étrangers devant elle qui regardait avec peine le traîneau.

—Est-ce que vous connaissiez par tout hasard, un jeune homme aux cheveux blancs et à la peau blanche ? Demanda Elsa.

—Vous connaissez Jack ?

—Jack ? C'est son prénom...Souffla Elsa.

—Oui, c'est notre ami. Nous le connaissons. Qu'est-ce qu'il a encore fait ?

—North, ce n'est pas comme s'il faisait tout le temps des bêtises. Déclara la seule voix féminine du groupe.

Ledit North se retourna toujours en se tenant la bedaine vers la fée et celle-ci lui souriait avec amusement bien qu'il n'y avait rien de drôle.

—Il fait tout de travers ! Il ne comprend même pas le sens d'être un gardien ! Il ne comprend pas encore très bien le rôle qu'il a à jouer ! Il fait tout le temps l'enfant et n'arrête pas de briser mon matériel ! Regarde ce qu'il a fait à mon traîneau ! S'écria North sous la surprise de son petit public.

Elsa et Anna se regardèrent tandis que Kristoff s'appuyait sur Sven tout en regardant Bunny, intrigué. Kristoff murmurait des propos incompréhensibles à l'oreille de Sven que les autres n'entendaient pas. Quant à Fée, Bunny et Sable se regardèrent, hébétée face à la colère que vient de leur montré North à propos de Jack.

Ils auraient cru que North l'avait accepté, sinon, il ne l'aurait pas nommé gardien...Ou peut-être parce qu'il n'avait pas le choix tout simplement ? Bunny déglutit. S'il avait gagné ce maudit pari, il était sûr que rien de tout cela ne serait arriver. Jack aurait dû relever son gage à la place du sien.

À présent, Bunny, malgré sa rivalité détestable envers Jack, se demandait où est-ce que le gamin aurait bien pu aller. Il n'avait pas le droit de le laisser comme ça.