L'Engrenage Du Destin [Terminé]

Chapitre 6: Le mercenaire du mercenaire

Chapitre 6 : Le mercenaire du mercenaire

Une fois arrivé devant ma maison, je vis la porte ouverte. Ma mère ne laissait jamais la porte ouverte. J'entendis du bruit et rentra en courant en me dirigeant dans la direction des bruits, la salle à manger. Julia m'observait depuis l'entrée.

La scène que je vus alors me pétrifia. Tant de terreur que de tristesse. Je vis un espèce de guerrier, avec une armure noire et tachetée de sang, un couteau sanglant à la main. Quand il s'écarta pour sortir, je vis ce qu'il avait fait. Je vis ma mère assise sur une chaise, la tête en arrière, le cou tranché.

Ce type avait tué ma mère. Il l'avait égorgé. Ma... Ma mère ? Ma mère ! Tout ce que j'avais ! Je n'eus pas le temps de pleurer qu'il me remarqua. Sans dire un mot, il dirigea un pistolet en ma direction et tira sans attendre. Puis je ne compris ce qui arrivait. La balle ralentissait. Elle ralentissait énormément, et le temps avec.

Emplis de rage, je détourna la direction de la balle pour qu'elle se dirige dans la jambe du tueur sans raison particulière. Sauf une. Je voulais que cette enflure souffre. Plus que moi à cet instant, ce n'était pas possible. Mais la souffrance l'envahirait quand même. Le temps reprit son cours, et la balle fonça vers la jambe droite de l'assassin. Il avait une énorme difficulté au mouvement. Il tenta de se relever, mais je matérialisa un couteau dans ma main droite et lui cloua le pied dans le sol avec. Il agrippa son sabre à sa ceinture et tenta un coup dans ma direction. Je fis un pas de côté pour esquiver et entendis le sifflement dans l'air. Une chose est sûre, si ce coup m'avait touché, je serais mort à l'heure qu'il est. Puis je fis valser son sabre par la pensée et lui passa un couteau sous sa gorge. Je ne l'épargnerais pas. Je voulu le menacer et l'injurier mais la rage m'en empêcha. Je vis du coin de l'œil que Julia était toujours à la porte un visage horrifié. Je ne m'en préoccupa pas.

- Cette fille te plaît n'est-ce pas ? Autant que ta chère mère hé hé ? Me demanda le tueur avec une voix railleuse et métallique sous son casque.

Je le leva contre le mur et enfonça une lame dans chacune de ses mains ce qui fit jaillir des flots de sang. Je fini par trouver le courage de lui répondre :

- Pourquoi ?! Qui t'envoie ? Dit moi tout ! Criais-je une lame sous sa gorge.

- Tu peux me tuer si ça te chante, mais je ne dirais que ce que l'on m'a autoriser à dire. C'est à dire que mon employeur se fait nommer le Mercenaire Écarlate, et que si tu voulais le rencontrer pour une quelconque raison, il te faudrait regarder l'éclipse astrale dans trente lunes.

J'en avais assez entendu. Je fis glisser ma lame le long de la gorge et la lui trancha, le laissant pour mort en forme de croix.

Hélas, ma rage n'était pas redescendu à cause d'une personne. Julia. Je sortis, et lorsqu'elle ouvrit la bouche pour m'adresser un mot, je lui lança un regard furieux.

- Tout ça, c'est de ta faute ! Si tu ne m'avais pas demandé d'aller voir le type dans l'entrepôt, rien de tout cela ne serait arrivé !

Avant qu'elle ne puisse répliquer, ma rage se transforma devant moi en énergie qui prit forme devant moi en une zone de flou. Puis cette force fonça vers Julia et la projeta contre le mur en face. Elle tomba sur le dos, ne se relevait ni ne bougeait plus. Qu'avais-je fait ? Je fonça vers elle dans le but de prendre son pou. Je plaça sur son cou deux doigts et compris vite ce que j'avais fait. Je l'avait tué. Julia était morte.

Ma rage se transforma en tristesse puis en énorme chagrin. J'avais tout perdu. Ma mère, ma seule amie, qui, j'avais beau le renier, j'aimais sincèrement. Quelle serait la suite ? Je commença à pleurer, encore et encore, de longues minutes durant. Cela faisait longtemps que ce n'était pas arrivé, et ça me procurait le plus grand bien.