L'Engrenage Du Destin [Terminé]

Chapitre 2: L'étrange sphère lumineuse

Chapitre 2 : L'étrange sphère lumineuse

Je mis un pantalon et me mis en quête de trouver l'entrée du mystérieux grenier. Durant ma recherche je trébucha et tomba dans le couloir, c'était étrange, comme si on m'avait fait tomber.

Ce qui est d'autant plus étrange, c'est qu'en tombant je trouva ce que je cherchais au plafond, une trappe menant tout droit au grenier. Pas loin de là se trouvait un escabeau qui avait sans doute servi à l'état des lieux, qui avaient dû être fait à la soi-disant mort de mon père. Je m'en empara, l'installa en dessous de la trappe, et, malgré l'omniprésente obscurité, je ne peina pas à l'ouvrir.

En montant dans le grenier, je ne pus m'empêcher de tousser tant ce dernier était poussiéreux. Je vis soudain, au fond de la pièce, un étrange pilier circulaire dans ce qui paraissait du bois dont une spirale jaune d'une lumière éblouissante qui en faisait le tour éclairait tout le grenier d'une manière mystérieuse et presque apeurante. Sur ce pilier se trouvait un coffre en bois, je ne savait guère pourquoi, mais je savais que les bruits que j'avais entendu plutôt venaient de ce coffre. Le plus étrange, c'est que ces bruits s'étaient manifestés au moment même où l'entité présente dans mon rêve m'indiquait le grenier de son éblouissant doigt.

Je commença à m'approcher doucement du coffre. Un pas... Deux pas... Trois pas... Ce dernier fut le pas de trop.

En un instant la boite s'ouvrit et laissa apparaître une étrange sphère jaune lumineuse flottant au dessus du rebord de la boite. Sans que j'eus le temps de comprendre ce qu'il m'arrivait, la sphère libéra des rayons lumineux qui fonçaient sur moi à une vitesse aberrante et qui me frappaient le corps sans que je ne ressente aucune douleur, pourtant je les senti passer, comme une espèce d'extrêmement violente bourrasque de vent. Chaque rayons disparaissait à mon contact et au bout d'un moment, la sphère disparu sans laisser de trace, comme vidée de son énergie, ce que j'eus pensé sur le coup.

À peine, j'eus essayé de comprendre que je tomba inconscient. Ce qu'il s'est passé après, je me le demande toujours. Je me réveilla dans mon lit et je sus en voyant l'obscurité que la nuit était toujours là à se prolonger comme si elle ne voulait jamais laisser place au soleil. Je pensais à cet instant que les précédents événements n'avaient été l'œuvre d'un rêve hormis une étrange douleur que je savais bien réelle. Je souffrais dans mon corps tout entier de ce qui se rapprocherait plus d'une brûlure ne s'arrêtant pas. Au bout de peut-être une heure, je commença à m'habituer à la douleur et essaya de m'endormir.

Le lendemain matin, en me réveillant, je m'aperçus que ma douleur avait disparue, me demandant encore une fois si tout ceci n'était qu'un rêve. Mis à part toute ces préoccupations, je me sentais extraordinairement bien ce matin, totalement revigoré de l'épuisant déménagement de la veille. Je m'habilla et partis rejoindre ma mère à la cuisine pour prendre le petit-déjeuner.

- Bonjour John, bien dormi ? Me demanda gentiment ma mère.

- Très bien, répondis-je sans vouloir l'inquiéter des événements.

- Bien, es-tu prêt pour cette journée particulière pour toi ?

- C-Comment ça ? De quoi tu parles ?

- Devine, me dit-elle en souriant.

Puis je me souvins de quoi me parlait maman. Je me régala de deux tranches de pains beurrées me préparant à cette journée qui se préparait horrible à cause d'un événement : Mon premier jour dans ce nouveau lycée.

Je fit mon sac de cours puis commença à finir de me préparer à cette inconfortable journée qui consisterait à me présenter devant tout le monde. J'avais fini par m'y habituer, cela devait être mon sixième déménagement, j'étais presque à l'aise devant les autres et je ne bafouillais plus. N'empêche que cela restait un immonde calvaire. En sortant je m'aperçus que ceci était une journée radieuse, le ciel était d'une étrange clarté, le soleil brillait énormément et les oiseaux chantait à m'en faire péter les tympans.