Chapitre 7 : Le procès

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Chapitre 7 : Le procès

Les trois jours passés, je fus réveillé une heure avant l'audience qui déciderait de mon avenir proche. Pour commencer, les menottes m'étaient accordés. Quel honneur. J'allai ensuite au tribunal. J'arrivai après cinq minutes en voiture escorté par deux policiers qui m'étaient jusqu'alors inconnus. Le tribunal était assez petit, la place du juge au fond, deux rangées de bancs en face, et la place des jurys à droite. Et étant donné que j'étais plus ou moins un cas spécial, je fus attaché à un poteau par les menottes. Les jurys prirent leurs place, puis l'un d'entre eux déclara à voix haute la venue du juge. Il entra en salle, et je sus à son arrivée que je ne l'aimais pas. C'était un véritable colosse barbu qui brandissait un sourire sadique à chaque fois que nos yeux se croisaient. Son visage était ornée d'un tatouage sur la joue droite. C'était une espèce d'os enflammé. Du moins, ça y ressemblait.

Un garde vint à ma rencontre et me dit :

- Voici le juge Darwin gamin, il n'a aucune pitié. Bonne chance à toi.

Je le remercia de l'information d'un signe de tête bien que ce n'était pas très utile. De plus, la situation dans laquelle j'étais actuellement était très inconfortable, à genoux les bras croisés dans le dos et la tête baissée. Le juge prit ensuite la parole. Il avait une voix grave et forte, accompagnée d'un fort accent nordique. Dans ma tête, une chose était sûre, cet homme avait fait de la prison. Je ne savais pas vraiment pourquoi, c'était physique.

- Bien, commença-t-il. Nous avons affaire à un cas très spécial. L'accusé n'a pas d'avocat, il n'y a pas de témoin, et les victimes n'avait pas d'amis ou de famille. Je ferais ce que je peux, mais de manière juste.

- Le temps qu'on perd ! Chuchotais-je.

- Je t'ai entendu ! Répondit le géant. Bien, j'ai été informer que tu pouvais être dangereux. C'est pourquoi tu est dans cette position.

Il ne devait pas être au courant que même dans cette position, j'avais les moyens de lui faire du mal. Malheureusement, je devais me retenir de violence dans un lieu comme celui-ci, ça ne m'apporterait que des ennuis. Je répondis :

- Oui bah c'est bon j'avais compris. Merci quand même. Je ne suis pas stupide.

- Ne commence pas à jouer à ça. Je ne veux pas avoir recours à certaines méthodes si tu n'écoute pas.

Cette remarque me laissa indifférent. Ce juge m'énervait avec son air supérieur.

- Bien, John Torn, si tu le permets, nous allons commencer la restitutions des faits. Très bien, enfin, si je puis dire. Pour commencer, d'après les analyses, tu as commencé par tuer ta propre mère.

Sérieusement ?! Je sentis la rage monter en moi. Je m'efforçai de me calmer tant bien que mal.

- Excusez-moi, le coupais-je. Je peux voir vos diplômes ? Ou ceux des scientifiques ? Je viens ici, et la première chose que j'entends est fausse.

Il essaya de me couper, dommage pour lui, je n'avais pas fini de parler. Je haussa le ton histoire de lui faire comprendre que son air méchant n'avait pas d'effet sur moi.

- Et je vous signale, monsieur le juge suprême ou je sais pas quel ânerie, que, moi, contrairement à vous, j'y étais. Alors je sais mieux que vous ce qu'il s'est passé. Vous servez vraiment à rien. Bref, continuez.

Son visage commença de la surprise et vira vers la colère. Il fit un hochement de tête, et le garde à côté de moi me mit un coup de poing en pleine figure. Un sourire m'échappa, ce qui lui valu une expression d'étonnement. Je commença à rire.

L'Engrenage Du Destin [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant