Chapitre 14: La section secrète

23 3 0
                                    

Chapitre 14 : La section secrète

Cinq ans plus tard

L'entraînement quotidien étant fini, je me dirigea vers ma chambre. Enfin, le cagibi contenant un matelas posé au sol. Ma chambre en somme.

En y allant, je croisa le colonel, qui, comme à son habitude, arborait un air jovial. Le même qui m'avait recruté il y a cinq ans en me promettant de défendre notre planète de forces surnaturelles. En cinq ans, pas une seule ne s'est présentée. Et pourtant, nous nous entraînions tout les jours. Je ne comprenais pas pourquoi je m'étais joins à eux. Il me demanda simplement :

- John, pourras-tu passer me voir rapidement dans mon bureau tout à l'heure ?

- Oui mon colonel ! Répondis-je fermement.

Je le salua, et il parti, la tête droite, vers son bureau à l'autre bout du couloir dans lequel nous nous trouvions. Je changea donc rapidement de tenue dans ma loge.

Comme promis, je me rendis dans le bureau de mon supérieur. Je traversa le couloir et arriva devant la porte du bureau.

Ce bâtiment était très petit. Il n'y avait qu'une vingtaine de chambre, celle des supérieurs compris, quelques bureaux, Une salle à manger, une salle d'entraînement et un décor pour les exercices de simulations de combat. Cette taille réduite s'expliquait par la discrétion qu'exigeait notre statut.

Je n'avais jamais compris pourquoi nous étions secrets. Beaucoup de gens était présents il y a cinq ans, lors de l'invasion qui avait inspiré l'armée à créer cette branche.

Je frappa donc à la porte. L'hôte, au premier «Toc !», m'ouvrit et m'invita à entrer. Il avait un air assez sérieux, ce qui pouvait faire assez peur. Sans perdre de temps, il déclara :

- Demain, John, aura lieu une nouvelle simulation de combat. Mais cette fois, nous nous battrons contre une autre section similaire à celle-ci.

- Oh, eh bien, ça change, répondis-je.

- Laisse moi finir, je te prie. Je soupçonne le colonel de l'autre section d'être malintentionné. J'ai bien peur qu'il tente de tuer certains de nos soldats durant l'exercice.

- C'est... pas super sympa. Et, qu'attendez-vous de moi ?

- J'ai confiance en toi, tu es notre meilleur guerrier. Je vais donc te confier les commandes des opérations de demain. Au vu de ton passé, je sais que tu n'hésiteras pas à tuer si le besoin s'en fait sentir. Je peux compter sur toi ?

- Bien sûr, mon colonel ! Je tenterai de remplir ma mission !

- Bien, je t'en remercie. Tu as la vie de tes coéquipiers entre tes mains. Et, s'il te plaît, ne leur en parle pas. Je veux tout de même que la confrontation ait lieu. Tu peux disposer.

Je le salua, puis repartit. C'était du sérieux tout ça ? Nous allions risquer notre vie dans une présumée «simulation» de combat. Et, si il le savait si bien, pourquoi nous laisser nous battre ? Peu importe les questionnements, j'allai devoir me battre, et sans doute tuer d'autres soldats. Enfin, demain allait être une journée compliquée, et je devais me reposer.

Une fois que j'eus regagné ma chambre, je m'allongea, et m'endormis.

Je fus réveillé de tôt matin, comme chaque jour, par une personne désignée pour frapper aux portes au lever du jour. Même après cinq ans, je ne m'étais toujours pas habitué à être réveillé si tôt.

Je m'habilla donc, et alla petit-déjeuner. Je partis vers la salle à manger et retrouva David, un ami. C'était un gentil soldat d'une vingtaine d'années. Il avait de courts cheveux bruns et était plutôt musclé. Mais il avait beau être gentil, sur le champ de bataille, c'était une vraie machine de guerre ! Il se battait avec une épée dans la main droite et une dague dans la gauche. Il me demanda :

L'Engrenage Du Destin [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant