「 𝗦𝗰𝗮𝗿 ~ 𝖢𝗁𝗈𝗂 𝖸𝖾𝗈𝗇𝗃𝗎𝗇 × 𝖱𝖾𝖺𝖽𝖾𝗋 」

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 31

Je décidais de les regarder une fois calmée. Ce que je vis ne me rendis que plus attristée et en colère.
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Des dizaines de notifications de messages. Tous de la même personne. Yeonseok. J'y jetais un coup d'œil, intriguée. Ce que j'y vis me dégouta encore plus.

Les premiers messages étaient des excuses comme " Je suis désolé mon amour, je me suis emporté. Excuse-moi s'il-te-plaît" ou bien " Ma chérie, tu as raison, je devrais te respecter. Je t'aime, reviens." Puis, peu à peu, les gentils mots de ce genre devinrent de plus en plus diffamatoires. Il me disait des choses comme: "De toutes façons, t'es qu'une traînée qui me mérite pas. Retourne faire la pute ailleurs, je veux plus de toi." ou "T'es une femme, et les femmes, ça se soumet aux hommes depuis toujours. Donc tu vas revenir tout de suite ou ça va mal se passer pour toi." Et enfin, c'étaient des menaces que je recevais sans arrêt. Il disait vouloir m'enlever ou me blesser.

Au début, il m'envoyait des dizaines de messages par jour. Puis, au fil des mois, voyant que je ne répondais pas, il commença à m'en envoyer des trentaine par jour. Ça en devenait infernal.

Mon entourage se rendait bien compte que je me sentais de plus en plus mal mais il ne savait pas pourquoi. Cette mascarade dura jusqu'au jour où ma mère se rendit compte que je recevais des messages comme ça au fil de la journée.

J'avais bien essayé de le bloquer, mais il trouvait toujours un moyen de me recontacter. Au bout d'un moment, j'avais arrêté d'essayer et j'avais juste accepter, c'était devenu mon quotidien.

Quand ma mère s'en rendit compte, elle insista pour en informer la police. Je n'avais jamais osé le faire, je ne considérais pas ce qu'il me faisait comme un acte punissable par la loi.

En se trouvant au poste de police, je découvris que c'était du harcèlement. Je ne m'en étais même pas rendue compte. On me dit que c'était passible de 2 ans de prison et de 30 000€ d'amende. (NDA: je sais si c'est vrai mais bon.)

En découvrant ceci, je ressentis un soulagement. L'homme que j'avais un jour aimé mais qui était devenu mon harceleur allait être puni. La justice avait intervenu.

Fin du flashback