Chapitre 22.

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« -Emmène-moi au stand de tir, on va te tester mon grand. » - Harleen

| Cinq jours plus tard. |

Castiel se hissa pour la trentième fois sur la bar de musculation de la salle de sport de l'agence, les muscles tendus et une veine apparente sur le front. Je frappai une énième fois les abdos de Castiel avec une planche de bois. Il serra les dents et fis plusieurs autres tractions avant de se laisser tomber sur le sol pour se mettre aux pompes. Je comptai à voix haute au fur et à mesure qu'il montait et descendait à l'aide de ses bras. Soudain, j'entendis le claquement de la porte dans mon dos et je vis du coin de l'œil le métisse venir dans ma direction. Je l'ignorai royalement en continuant d'aider Castiel à s'entraîner.

« -Harleen... je peux te parler ? »

Je continuai de l'ignorer en fermant brusquement les yeux. Je respirai fortement avant de me mettre dans la même position que Castiel pour moi aussi faire des pompes. Mon rockeur me lança un bref coup d'œil avant de reporter son attention sur ses activités.

« -H... »

Je continuai de l'ignorer, même si la colère commençait sérieusement à monter en moi. 39... 40... 41... 42...

« -Harleen, c'est ridicule. »

Cette fois, je me stoppai de suite et me postai devant lui.

« -Non, Stephen. TU es ridicule. Tu veux me parler depuis que mon père a jugé bon de te laisser vaquer comme bon te semble dans l'agence pour je ne sais quelle raison le concernant. Alors que TU a essayé de me tuer, de me refiler à la police, que tu t'es tourné du côté de nos ennemis pour nous nuire. Alors oui, Stephen. Tu es ridicule. »

Il me sonda quelques secondes durant lesquelles on essaya de fouiller les yeux l'un de l'autre. Je savais que les remords le rongeait et qu'il était rempli de culpabilité, mais je m'en fichais pas mal. Il avait fait ses choix, je l'avais prévenu. Il finit par capituler et fit demi-tour pour sortir de la pièce. Je le fixai le temps qu'il disparaisse de mon champs de vision et me retournai pour continuer d'entraîner Castiel. Ce dernier était debout derrière moi, luisant de sueur et les cheveux désordonnés sur le sommet de son crâne malgré l'élastique qui les retenait en chignon.

« -Tu penses qu'il veut te parler de quoi à force ? S'il insiste à ce point ? »

J'haussai les épaules.

« -Sûrement me fournir des excuses, m'expliquer qu'il a réfléchit sur ses agissements, qu'il s'en veut... et ça ne m'intéresse pas, c'est trop tard. »

Il acquiesça et soupira en regardant les tapis de sol un peu plus loin.

« -Tu peux arrêter aujourd'hui si tu veux, t'as déjà développé des capacités physiques hors normes en cinq jours, comme moi à l'époque. »

Il sourit en coin, franchissant la ligne qui nous séparait l'un de l'autre.

« -Ah ouais, j'ai « développé des capacités physiques » ? De quel genre ? »

Je ricanai et me rapprochai de lui à mon tour.

« -De tes prouesses sur une table de musculation pardi. »

Il releva un sourcil.

« -Et c'est tout ? »

J'haussai les épaules, le sourire aux lèvres, rentrant dans son jeu. Il baissa son regard sur moi en se rapprochant davantage, collant son torse collant sur mon visage. Je lui tirai la langue pour le provoquer.

Je n'suis pas celle que tu crois.||TOME 2||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant