Le repas s'était plutôt bien passé malgré l'interrogatoire de mes parents, la curiosité de mon frère et ma gène lorsque les questions se faisaient plus intimes dans sa vie, malgré tout il avait toujours répondu avec le sourire, aussi sincèrement que possible et il n'avait rien à cacher, en soit. Il avait répondu que ses parents étaient architectes et avaient été entrepreneurs, qu'il était fils unique mais qu'il avait un demi-frère adopté qu'il considérait plus comme une personne de son sang qu'un garçon frère sur le papier, qu'il était en étude a l'étranger alors que lui avait décidé de rester ici, me donnant un regard quand il disait qu'il avait bien fait et j'avais très certainement rougi, mon frangin le remarquant et pouffant avant que je ne lui file un mini coup de pieds sous la table. Je l'avais écouté attentivement, il disait qu'il était assez studieux et tendait vers des études de médecine mais ne savait pas vraiment dans quelle filière aller exactement, que ses parents étaient très souvent en déplacement mais lui faisait aveuglément confiance, comme Jeongin avec moi. Nous avions, suite à ça, débarrasser et avions décidé d'aller nous coucher, mes parents et Jeongin devant la télévision. Dans la chambre, j'avais prêté à mon vis-à-vis un grand tee-shirt blanc et un jogging noir avant de lui indiqué où était la salle de bain, étant un peu pudique et gêné, puisque ce n'était pas un simple ami. Ayant enfilé mon pyjama, j'écrasais mon dos sur mon lit, en mode étoile de mer, observant mon plafond.
Je n'avais pas le souvenir qu'une fois Minho m'ait parlé d'un quelconque frère et a vrai dire que je n'avais jamais demandé, il connaissait déjà ma vie, apparemment, mais je n'avais pas vraiment été curieux à propos de la sienne. Même dans mes visions je n'y avais vu aucun signe d'une autre présence autre que la présence de ses parents. Qui était-il ? Son nom ? D'où venait-il ? Que voulait-il dire par "le considérer comme son sang" ? Et j'essayais de remonter dans mes souvenirs, ceux qu'on appelait Vision mais j'avais beau me forcer je n'y voyais aucun autre présence masculine que mon amant et je commençais à avoir des nausées donc je fermais les yeux, ma tête ayant commencé à légèrement tourné. Et une image m'apparu à l'esprit, sur l'écran noir de mes paupières. Minho, mais de l'autre époque, les cheveux relevés laissant découvrir un front parfait, des sourcils parfaitement épilés, les yeux en couchés de soleil car il semblait rigoler, les paumettes hautes et le sourire jusqu'aux oreilles, tenant une fleur, une rose rouge écarlate entre les mains devant un décor de nuit où les étoiles y étaient présentes par centaines de milliers mais l'homme central semblait en posséder bien plus. J'aurais voulu savoir quand s'était, y être ou bien y voir, pouvoir l'approcher et lui parler, voulant savoir pourquoi il était si heureux et juste le regarder encore et encore sourire.
Rapidement j'ouvris les yeux lorsque je sentis qu'on m'écrasait d'une lourde charge sur le lit pour voir le dos de Minho plus haut et sentir sa tête à gauche de mon cou, sauf qu'il m'avait coupé la respiration et qu'il n'était pas hyper léger."- Tu es bien sympa mais tu es un peu lourd.
- Dis que je suis gros aussi.
-J'ai pas dis le contraire."
Je sentais qu'il venait me taper la taille des deux côtés avec ses doigts et voyant que ça me faisait de l'effet, étant assez chatouilleux, il se mit à venir me faire des guilis sur tout l'abdomen alors que je me tordait comme je le pouvais, riant presque à pleine voix et le suppliant d'arrêter avant qu'on entende mon petit frère râler en bas que nous étions trop bruyant, ce qui nous stoppa net, pouffant le plus discrètement possible. Puis Minho descendit tout son corps vers le côté gauche, toujours sa tête dans mon cou, venant frôler ses lèvres contre celui-ci, avant de venir me demander, quelques minutes après :
"- A quoi tu pensais ?
- A.. a toi."
Je marquais une pause, un peu gêné de ce que je venais de répondre, le sentant sourire contre ma peau, je commençais à lui décrire ce que j'avais vu, cette image digne ses contes de fées, lui dans le rôle du prince et moi du point de vue de cette magnifique peinture. Tout le long de ma description il venait chatouiller ma peau, l'embrasser tendrement, et oui j'étais devenu définitivement rouge, avant que je sentes qu'il venait d'attraper entre ses dents un bout d'épiderme et ni une ni deux je compris ce qu'il faisait.
"- Eh mais qu'est-ce que tu fous ?!"
Il s'était arrêté avant de venir se caler sur son avant bras et de placer son visage au dessus du mien, une petit sourire innocent sur les lèvres.
"- Trop rien, je protège mes affaires.
- Tu... tu quoi ?! Non mais je rêve."
Je vînt cacher mon visage de mes mains, j'étais pas un objet non plus ! Mais je réagissais d'instinct à son "mes", qui signifiait tout simplement que personne ne devait m'approcher à part lui, en gros, et je savais que j'allais avoir droit à un interrogatoire de mes deux acolytes demain sur ce que c'était et pourquoi j'avais un suçon dans le cou, sachant qu'il ne s'était absolument rien passé.
"- Et ce que tu as vu, c'était sûrement mes 17 ans, la soirée de mon anniversaire."
J'enlevais la barrière opaque de ma vision, le regardant dans les yeux. Alors c'était ça ? Il avait l'air si heureux cette soirée là.
"- Mes parents n'avaient pas voulu que tu sois présent lors de cette fête mais tu es quand même venu, tard le soir pour m'apporter un cadeau.
- Une rose rouge, il hochait la tête, c'est ce jour là que j'ai découvert qui tu es vraiment ?
- Non, affirma-t-il le regard triste, c'était le jour de mes dix huit ans et tu n'étais pas venu, sûrement parce que tu avais peur de moi, supposait-il en venant poser sa main sur ma joue et son pouce sur mes lèvres, et je m'en suis tellement voulu si tu savais."
J'étais sur mon lit, regardant l'extérieur de part la petite fenêtre de ma chambre, ma famille étant de sortie, j'étais seul à la maison, mes larmes coulaient lorsqu'elles n'étaient plus assez forte pour se retenir aux murs qu'étaient mes cils. J'étais perdu dans le vague, ne voyant pas vraiment les champs en face de moi, sous le coucher du soleil qui se faisait rapide, emportant un peu de chaleur avec lui et laissant rapidement le ciel prendre des couleurs plus froides et sombres, étant seulement illuminées par quelques étoiles qui perçaient déjà la couche bleutée. L'eau tombant de mes joues s'écrasaient sur mes mains et couvertures présentes pour les accueillir à tout moment, les jambres repliés en tailleurs, mes doigts encerclant mes chevilles doucement mais sûrement, comme si j'allais tomber et ne plus pouvoir jamais me relever de cette chute qu'était ma confiance perdue et mon cœur brisé. Mes larmes avaient non-intentionnellement nettoyer mes lèvres où la sensation du baiser de mon ami avait été encore présente, me rappelant que cela était sûrement le dernier que nous échangions mais aussi que jamais je ne m'étais imaginé en avoir autant désiré, et jamais je n'aurais imaginé que cela soit si magique. Mais voilà, je ne pouvais plus le voir, je ne pouvais plus retourner à ses côtés. Avais-je trop peur de ce qu'il était ? De sa différence ? Avais-je peur que ce qu'il pouvait me faire ? Beaucoup de rumeurs circulaient au village et maintenant, je me posais toutes les questions qui relevaient de ce que j'avais vécu et de ce que j'avais pu entendre. Je ne voulais pas croire que cet être si cher à ma vie qu'était Minho soit ce en quoi je niais le plus, que les Anges n'étaient que des légendes et que les personnes racontant en avoir vu ne puisse se souvenir de leurs visages, comme s'ils avaient inventé ses histoires de toutes pièces seulement pour se faire remarquer et sûrement ramener de quoi se divertir le soir à la maison. J'avais peur, tellement peur de lui, de ce qu'il était et je n'avais pas envie de souffrir ni de le faire souffrir en ayant ce genre de ressentiment à son égard, être toujours sur mes gardes et le mettre dans des situations inconfortables.
Ce soir c'était son anniversaire et pourtant je ne pouvais y aller, je ne pouvais me résoudre à le revoir, à le sentir près de moi car ça me terrifiait et j'aurais très certainement pris mes jambes à mon cou. Malgré tout je revoyais chaque moment où il était à mes côtés, le voir sourire, me parler, observer le monde, se reposer et j'en aurais presque souris mais ce sentiment terrifiant me prenait les tripes et de nouvelles larmes de créaient. J'avais peur.Je clignais plusieurs fois des paupières, retrouvant celui qui faisait battre mon cœur plus vite, qui lui me regardait curieux me demandant ce qu'il se passait et je lui répondis que :
"- Oui, j'avais peur."
Il comprît que je venais d'avoir une nouvelle vision et il sourit doucement, embrassant mon front légèrement, comme s'il avait peur de me casser avant de revenir accroché mes yeux.
"- Et maintenant ? Tu as toujours peur ?
- Oui..."
[verifie et valide]
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Découvre-Moi. ••Minsung••
Fanfiction[FINI] [Decouvre-moi Tome I. Han Jisung point de vue] "- Assieds-toi ! Je ne mange personne. - Qui es-tu ? Pourquoi ai-je l'impression de te connaître ? - Minho. - Pardonne moi ? - Je m'appelle Minho." Puis il me tendit sa main, comme un papier a...