Le Jeu du Destin

Les créatures abyssales.

Précedemment:

-Ce n'est pas votre faute, Princesse, au moins, il est mort en vous protégeant, c'est ce qu'il a toujours voulu. Savez-vous qui a bien pu faire ça?
-Oui... Ils m'ont enlevée juste après nous avoir attaqués.
-Où sont-ils?
Je ressens une aura vengeresse se dégager.
-... Suivez-moi.

Maintenant:

Je conduis les Rois des Mers au bateau où je me trouvais quelques minutes plus tôt.
-Attendez-moi là. N'attaquez que lorsque je reviens.
Je monte sur le pont duquel j'avais sauté et commence à brailler.
-HÉÉÉÉÉ! LES POUILLEUX! SORTEZ DE VOTRE CACHETTE! MARINS D'EAU DOUCE! (Expression de vieux? Oui!)
Je sens des vibrations dans le sol me confirmant que les petits soldats et officiers de la Marine, venaient à ma rencontre. Ils m'encerclèrent, ainsi que le CP0. Akainu fit son apparition. Je me tourne vers Lucci avec un air sérieux.
-Vous n'auriez pas dû le tuer.
-Tuer qui?
-Mon Roi des Mers.
Akainu prit la parole.
-Pour une fois que c'est toi qui vient à nous.
-Pour une fois que je ne te parlais pas, je m'étonnais que tu n'ai pas encore ouvert ta grande gueule, Sakazuki.
Il me jette un regard noir.
-Bref, donc, comme je le disais, la prochaine fois que vous osez toucher à une seule écaille à un de mes amis, qu'il soit humain ou pas, je vous promets une mort lente et douloureuse et je vous empêcherai d'atteindre le repos éternel...
Un grand silence suivit ma déclaration.
-Oh! Je dis ça, parce que mon cher Hiro est mort par votre faute et que quelques membre de sa famille... ou plutôt toute son espèce et venue vous balancer à l'eau. Sur ce...
Je disparais (dématérialisation + transparence ) et me barre avant de faire partie du carnage. Je réapparaît devant les Rois des Mers, qui s'apprêtent à assouvir leur soif de vengeance. Je me mets à l'écart pour ne pas les gêner et les regarde attaquer le navire de guerre. J'entends les cris étouffés des soldats.
Une bonne quinzaine de minutes plus tard, les Rois des Mers reviennent. L'un d'entre eux s'approche de moi. C'est le frère de Hiro.
-Hime-sama... Je suis à votre entière disposition, à présent.
-... Comment t'appelles-tu?
-Haku, votre Majesté.
-Haku-san, merci de ton aide. J'aurais besoin que tu m'emmène à Wano, le plus rapidement possible, mon ami.
-Oui, Princesse.
-Et ne m'appelle pas Princesse, mais Hi-chan, s'il-te-plaît.
Je lui fais un clin d'œil. Ce Roi des Mers ressemble à un axolotl. Je grimpe sur lui et il se met à nager.

Quelques heures plus tard, Haku me laisse sur la plage où se trouve le Sunny. Je le remercie et lui dit qu'il peut partir.
-Au revoir, Hi-chan.
-À plus!
Je mets ma main sur mes côtes et remarque qu'il y a un gros enfoncement. Je sors mon den-den mushi pour appeler Law.
-Puru pu-
-Law?
-Historia! Où es-tu?
-Je suis à Wano.
-Ne viens pas, c'est un piège!
-Comment ça?
-Pars vite!
Un piège? Je me remémore la phrase de Lucci: "-Historia! N'oublies pas qui a le sort de l'équipage de ton copain entre ses mains!".
Bordel!
-Law! Que veulent-ils?
-...
-Law?
-Ne viens surtout pas.
Il raccroche. Je fais la moue.

Bon, maintenant que je suis ici, je fais quoi? Je regarde autour de moi. Il n'y a rien à faire. Je soupire.
-Bon... Et si, je foutais un coup de pression à Hawkins? Hum... Law risque de ne pas apprécier... Mais bon! J'ai envie!
Je marche sans direction précise, jusqu'à trouver un village plutôt délabré. Avant d'y entrer je remets mon kimono. Les villageois me regardent, tout sourire. Quelque chose cloche ici. Je sens que leur sourire ne vient pas naturellement. Je m'approche d'un  habitant, je remarque une lueur de tristesse dans son regard.
-Excusez-moi, monsieur.
-Oui?
Il sourit de toutes ses dents, bien qu'il n'en ait que très peu.
-Pourriez-vous me dire dans quel village je suis?
-Dans le village Ebisu, mademoiselle.
-Je vois... Et comment puis-je aller à Bakura?
Le vieillard me donne les indications afin d'y aller, je le remercie et pars. Je suis ses indications et arrive dans un village beaucoup plus grand et plus riche que Ebisu.
-Je dois y être.
Je marche un peu dans le village en cherchant des visages familiers, sans succès.