-et depuis combien de temps a-t-elle disparue ? Demanda le médecin
- deux..trois jours..
- votre épouse disparaît pendant plusieurs jours et vous ne prévenez pas la police intervient Marcello qui, depuis, était resté silencieux.
La jeune femme qu'il avait sauvé d'une mort certaine, c'était réveillée après vingt-quatre heures passer dans un état comateux léger. Il était rester en retrait pour lui permettre de se remettre, les infirmières s'occupant d'elle avaient pu témoigner de son état psychologique dégradé. Elle semblait livide et ne parlait pas , la seule fois où la jeune femme avait ouvert la bouche s'était pour réclamer son foulard pour se couvrir le visage.
Cette histoire était assez étrange, la jeune femme avait subi de nombreuses violences physiques , était sous alimentée et déshydratée. Heureusement , son intégrité avait été épargner d'après les médecins et pour une raison qui lui était inconnue, Marcello n'arrivait pas à croire en cet homme qui s'était présenté , quelques heures après l'annonce qu'il avait lui-meme fait paraître pour contacter la famille de l'inconnue, en tant que le mari de la jeune femme. Il le connaissait de nom et de réputation ,Fabrice Macalani était un magnat de la justice , un juge respecté qui s'était marié depuis peu. Marcello avait cependant du mal à croire qu'un homme de justice comme lui avait pu oublié de signaler la disparition de da jeune épouse.- Je n'ai aucun compte à vous rendre s'indigna l'homme, ma femme et moi avions des problèmes et j'avais tout simplement cru qu'elle me quittait.
- nous vous comprenons parfaitement monsieur le juge essaya de dire le médecin en charge de la jeune femme
- Je vous remercie de lui avoir sauver la vie mais à présent je désire m'occuper de ma femme et l'emmener loin de tout cette agitation médiatique autour d'elle fini l'homme
- je n'y vois aucun inconvénient commença Marcello les mains dans les poches. Cependant je voudrais avoir une discussion avec votre épouse et..
- je vous l'interdit, je vois claire dans votre jeu. Vous pouvez être un grand patron dans les bureaux de vos entreprises mais ici...
Marcello s'approcha de l'homme sans jamais enlever ses mains de sa poche. L'homme déglutit lentement devant sa carrure beaucoup plus importante .
- vous ai-je demander une quelque autorisation ? Sachez monsieur Macalani que j'ai appris à connaître les hommes de lois véreux tels que vous et je peux vous assurer que je sais m'en débarasser....
Marcello se dirigea vers la chambre de la victime puis ajouta quelques mots qui surent donner des sueurs froides à son adversaire.
- En un claquement de doigts.
Il fallait qu'il découvre le fin mot de l'histoire. Pourquoi ne pas laisser la justice s'en occuper ? Parce qu'il savait que dans la plus part des cas les victimes n'avaient jamais raison... Les hommes véreux mais surtout riches savaient s'acheter une bonne conduite. Il le savait mieux que personne.
~
Maeva laissa couler une dernière larme sur sa joue. Elle maudissait sa mère, elle maudissait cet homme cruel qui lui servait de mari. Elle se maudissait de ne pas avoir été capable de mourir, oui même mourir elle ne pouvait pas le faire bien. La promesse qu'elle avait faite à son père lui revint en esprit et elle regrettait alors ses dernières pensées. Elle se devait de retrouver ses soeurs , elle l'avait promis à son père, seulement après elle pourrait se laisser mourir mais était-elle encore vraiment vivante alors que son âme n'était plus qu'amertumes et déception. Pourquoi la vie était si cruelle avec elle ? Dire qu'elle était mieux traitée dans cet hôpital par de parfaits inconnus que par sa propre mère.
Alors qu'elle tripotait son collier en forme de note de musique offert par son père, la porte s'ouvrit doucement sur un homme qu'elle reconnue immédiatement. C'était son bienfaiteur de la chambre d'hôtel , que faisait-il là ? Il n'avait pas pu la reconnaître...n'est ce pas ?
- Bonjour madame Macalani dit-il de sa voix grave et imposante.
Maeva n'osa pas répondre, et se contenta de réajuster son voile. Au fond elle aurait voulu rétorquer qu'elle n'était pas la femme de se monstre mais n'était-elle pas une belle lâche ?
- vous ne vous souvenez certainement pas de moi continua l'homme en s'asseyant près de son lit
Oh que oui elle se souvenait parfaitement de cet homme au regard gris perçant et à la chevelure légèrement longue et mouillée. À la lumière du jour elle pouvait se rendre compte de la beauté brute de l'homme, son nez droit, sa barbe, sa mâchoire carrée , ses lèvres charnues... Maeva détourna le regard honteuse de sa contemplation.
- je vous ai trouvé sur la route il y a deux jours et je voudrais que vous m'aidiez à comprendre ce qui s'est passé.
Donc c'était lui, il lui avait sauvé la vie une seconde fois. Peut-être était-ce un signe du destin. Devrait-elle parler ? Au risque d'attirer les foudres de sa mère ?
- votre mari est là madame Macalani..
- je... Je ne suis...Maeva Geller je m'appelle Maeva Geller
L'homme lui sourit légèrement mais assez pour lui dévoiler de belles fossettes.
- Maeva... Que sait-il passé ? Demanda encore l'homme
- je...je ne sais plus...tout est si flou dans ma tête menti Maeva. Je sais juste que je.... Je ne veux plus jamais revoir monsieur Macalani.
Aucune émotion ne traversa le regard de l'homme, il se contenta d'acquierscer puis se leva pour quitter la chambre.
- j'ai l'impression de vous connaître lâcha t-il soudain en plantant son regard dans le sien
Maeva se mordit la joue.
- je ne crois pas....
- je n'oublie jamais un visage... Ou la couleur des yeux de celle qui s'était introduite dans ma suite et qui n'avait pas réussit à me donner son prénom...
- et pourquoi vouloir m'aider ? Je suis certaine que vous avez mieux à faire que vous occupez des problèmes d'une..
- j'en déduis que n'avez jamais été muette la coupa l'homme le visage toujours neutre
- je....
- la raison pour laquelle je vous aide n'ai pas le plus important...
L'homme quitta la pièce et Maeva pu relâcher toute l'aire comprimé dans ses poumons. Pourquoi lui faire confiance à lui alors que même son médecin n'avait pas su lui voler un seul mot.
Des cris parvint soudain à ses oreilles, elle pouvait reconnaître la voix pâteuse de son mari s'élever. Elle eut des sueurs froides lorsqu'elle compris qu'ik exigeait là voir. Puis plus rien, était-il partie ?
Lorsque sa porte s'ouvrit une nouvelle fois, la jeune femme remercia intérieurement cet inconnu qui lui portait aide d'être celui qui l'ouvre . L'homme semblait quelque peu en colère mais s'approcha d'elle avec un calme olympique, il était suivi de près par son médecin et par un autre homme qu'elle ne connaissait pas.
- Voulez-vous quitter vôtre mari lui demanda le troisième homme
Maeva serra nerveusement les pans de sa chemise d'hôpital.
- je pense qu'elle n'a jamais voulu qu'il soit son mari affirma son sauveur comme s'il lisait dans ses pensées .
À suivre---
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La Vilaine Petite Maeva ( Tome 2 Des Frères AZALAÏ)
RomanceMarcello AZALAÏ est encore dans la spirale d'une dépression causée par la mort de sa femme, la seule qui est pu ne serais-ce qu'un peu percé la carapace de son âme . Même si désormais on connaît le coupable il ne peut se libérer de sa propre culpabi...