La Vilaine Petite Maeva ( Tome 2 Des Frères AZALAÏ)

Épilogue

Deux ans plus tard.

-regarde Marie, c'est maman dit Marcello en pointant sa femme du doigts.

Oui sa femme, Maeva l'était depuis une année.

-maman ! S'écria la petite fille alors que sa mère passait devant eux.

Elle leur dit un signe de la main l sans s'arrêter. Maeva dans son leggings blanc se débarquait des autres coureurs. Malgré son petit gabarit et ses foulés légères presque tout le publique avait les yeux sur la femme. Ses cheveux relevés en queue de cheval haute brillait aux soleil et attirait les yeux des hommes sur leurs pointes qui s'echouaient au niveau du bas de son dos pour le plus grand malheur de Marcello.

-tati ! Chantonna Marc dans les bras de Marissa lorsqu'il vit Haleth passé quelque instant après sa mère dans le même genre de vêtements.

-il faut être une Geller pour faire ce genre de chose marmonna Marcos pas du tout ravi que le derrière de sa femme soit aussi visible.

-c'est pour la bonne cause

-Tu n'es qu'un ronchon lança Diego en prenant sa petite soeur dans ses bras.

-tu vois, même ton fils est d'accord avec moi ! annonça Marcello alors que Marcos donnait une tapette à l'arrière de la tête du petit garçon de sept ans.

La famille AZALAÏ assis sous un parasol, continua de regarder les femmes qui couraient. C'était Maeva qui avait eut l'idée de participer à ce marathon pour soutenir l'association qu'elle avait fondé avec sa sœur. Plusieurs personnes dont Marcello et Marcos avaient donc pariés sur elles et si les deux jeunes femmes finissaient la course l'argent récolté servirait à leurs oeuvres caritatives qui consistaient à aider les familles dans le besoin, les orphelins et les veuves.

-regardez, elles ont réussit lança Marissa.

Ont leur remis les médailles symboliques que recevait chaque participant ayant franchi la ligne d'arrivée sous les applaudissements du public réuni sur la plage, avant que les deux sœurs ne se dirigent vers le parasol où se trouvait ceux de leur famille. 

-alors comment vous nous avez trouvés ? demanda Haleth le souffle court 

-magnifique, je n'ai eut de cesse de complimenter ta foulée gracieuse ma chérie mentit dignement Marcos avant de recouvrir sa femme de sa veste. Celle-ci leva les yeux au ciel avant d'attraper une autre bouteille d'eau sous les rires de Diego.

-félicitations ma belle dit Marcello à sa femme avant de faire exactement le même geste purement possessif de son frère. Maeva lui sourit en guise de remerciement et réajusta la veste autour de son corps.

-nous pourrons y participer chaque année qu'en dis-tu Haleth demanda Maeva

-Oui.. C'est une excellente...

-ah non ! Contra Marcos. Il en est hors de question Maeva. Vous en avez assez montré pour toute une vie n'est-ce pas Marcello ?

-absolument ! Je dirais même pour toute vos vies.

Cette fois-ci ce fut toute la troupe qui éclata d'un rire joyeux, se moquant de la bêtise des deux pères de famille. Maeva fit un clin d'oeil complice à sa soeur qui le lui renvoya. Elles savaient toutes les deux qu'elles obtiendraient gain de cause tôt ou tard.

La reste de après midi se passa ainsi dans la bonne humeur. Comme s'était le cas depuis deux années le bonheur était devenu l'emblème de cette famille. Maeva pouvait se venter d'avoir véritablement évoluée, de la petite bout de femme brisée elle était parvenue à une mère de famille dévouée à ses enfants et à son mari, à une femme d'affaires implacable suivant les traces de ce-dernier. À peine quelques mois après en avoir fait le voeu, elle s'était retrouvée à la tête d'une boîtes de décoration d'intérieur qu'elle avait imaginé elle-même. Toute simple, la petite entreprise était située à quelques mètres des bureaux de son mari et attirait toutes sortes de clientèles, les petits comme des grands budgets. Les photos de son travail pour la maison de Sonia étaient d'ailleurs en première page de son catalogue. La jeune femme savait allié l'intransigeance que lui avait enseigné son homme et sa douceur naturelle.