14

5.9K 571 6
                                    

Maeva essaya de se lever, un léger mal de tête se fit ressentir l'obligeant à abandonner l'idée. Elle regarda autour d'elle et remarqua qu'elle était dans sa chambre,  seule.
Que s'était-il passé ? 
La personne pouvant répondre à ses questions pénétra dans sa chambre à ce moment là.

-vous allez mieux ? demanda t-il en déposant un plateau rempli de bonnes choses à côtés d'elle.

-oui..mais que s'est-il passé ? J'étais dans la salle de bain avec... Marissa va bien ?

-oui ne vous en faites pas,  elle était sous le choc mais c'est tout. Pedro l'a raccompagné chez elle. Essayez de vous assoir Maeva,  vous devez vous nourrir.

Maeva s'exécuta dans le silence. L'homme était étrange. Il n'avait pas répondu à sa question et elle ne comprenait pas pourquoi.

- c'était ma mère n'est-ce pas ? demanda la jeune alors que son hôte s'affairait à lui découper un morceau de viande.

-non,  pas cette fois.

-mais alors...

-ouvrez la bouche Maeva. C'était de vulgaires voleurs.

Une fois de plus Maeva s'exécuta sans broncher. Il s'occupait d'elle comme d'un petit animal blessé et fragile. Au lieu d'en être offusqué,  Maeva se sentait privilégier et rassurer par les gestes de l'homme. Au fond elle se savait aussi blessée et fragile qu'un petit animal sans défense.
Elle porta la main à sa tête qui lui faisait mal et pu sentir la bande qui l'entourait ainsi que la bosse qui marquait son front.

-lorsqu'ils ont réussit à défoncer la porte,  elle vous est tombée dessus lâcha l'homme le plus calmement possible. Vous avez mal ?

-non...je..non, où sont ses hommes maintenant?

-en garde à vue. Ils ne vous feront plus de mal.

Maeva hocha la tête et regarda l'homme rangé le plat vide sur le plateau. Il se leva dans le grand silence, lui souhaita bonne nuit puis quitta sa chambre. Il ne voulait apparemment pas lui donner les détails de ce qui s'était passé mais elle-même ne voulait pas le savoir. Le plus important était le fait qu'elle et Marissa s'en furent sorties saines et sauves comme l'avait prédit la gouvernante. Maeva savait que c'était grâce à l'homme,  elle en était persuadée.

~

À peine fut-il sortit de la chambre de Maeva,  que Marcello voulut y pénétrer de nouveau pour vérifier qu'elle allait bien. C'était étonnant mais depuis le moment où il l'avait vu allongé sous cette porte comme morte, il ressentait la nécessité d'être à ses côtés à chaque seconde pour vérifier qu'elle n'avait aucun mal. De nature protecteur, il ressentait d'avantage la puissance de ce sentiment étrange qui le poussait à vouloir la défendre envers et contre tout. Lorsqu'il était arrivé dans la chambre de Marissa, les malfrats venaient d'enfoncer la porte de la salle de bain qui était lourdement retomber sur Maeva. Marissa avait tout juste eut le temps de pousser un cris de terreur que la porte assommait la jeune femme. Marcello avait pris cela comme un appel au réveil de l'animal sommeillant en lui. La rage qui le guidait l'avait transformé en une véritable machine de guerre, ses trois hommes n'avaient eut aucune chance. Les coups qu'il leur avait infligé étaient d'une telle violence que Marissa en avait aussi lâcher des cris. Sans l'intervention de son chauffeur Pedro qui avait appelé la police, il les aurait tué à mains nue sans une once de pitié.

Il n'aurait pas supporter que l'on est réussit à faire du mal à cette jeune femme, la peur qu'il avait ressentit lorsque Marissa l'avait appelé avait été plus forte que celle qui l'avait paralysé lors de l'accident de voiture de sa défunte femme, ce n'était même pas comparable.

La Vilaine Petite Maeva ( Tome 2 Des Frères AZALAÏ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant