L'aube pointait timidement son nez pourtant la jeune femme n'avait pas fermé l'oeil de la nuit. Tout semblait calme aux allentours de la maison tandis que son être était en ébullition. Maintenant qu'elle avait fait ce qu'elle avait fait, il ne lui restait plus aucun espoir. L'homme s'était bel et bien enfuis. Pourquoi n'avait-elle pas le droit de faire la même chose ?
Le corps endolori et l'esprit embrumé, elle quitta la chambre exactement vêtue comme la veille c'est-à-dire d'une robe de chambre en coton. Elle n'avait pas le courage d'affronter la paire d'yeux gris de Marcello alors sans même prendre la peine de se chausser, elle quitta la maison de l'homme. Où devait-elle aller ? Peut-être...peut-être là où elle n'aurait jamais dû s'échapper.~
Ce n'était pas possible, depuis des heures Marcello se répétait cette phrase. Allongé dans ce lit, dans cette chambre qui autrefois appartenait à son épouse, il essayait de retrouver un semblant de sérénité avant de faire face à Maeva. Malgré le fait que cette pièce ait toujours été une sorte de havre de paix, une sorte de chambre de canalisation de ces humeurs néfastes, de ses peines et de ses doutes ; aujourd'hui il n'y trouvait rien à part de la culpabilité, du mal-être. Il se sentait coupable envers sa femme comme si elle avait été témoin de sa traîtrise mais il s'en voulait surtout de ne pas avoir su réagir correctement la veille. La surprise et l'incompréhension avait fait de lui, cet homme lâche qu'il avait été et qu'il était toujours.Sortant de sa torpeur, l'homme se décida à aller affronter la jeune femme même s'il n'avait aucune idée de ce qu'il allait lui dire.
La maison était plongé dans un silence presque sinistre et pour cause, il était très tôt, Marissa n'était pas encore là et s'était donc l'occasion parfaite pour avoir une bonne discussion avec Maeva. Avec beaucoup de peine, il parvint devant la chambre de la jeune femme. La porte était entrouverte. Marcello s'engouffra doucement dans la pièce sans demander la permission, peut-être qu'elle ne lui aurait pas été accorder.-Maeva ! S'écria t-il lorsqu'il découvrit la chambre vide. Ètait-elle partie ? Il ne voulait pas y croire. Mais après ses recherches veines à travers les divers pièces de la villa, il dû s'y résoudre. Maeva s'était enfuis. D'abord choqué par sa découverte, l'homme resta longtemps prostrer devant le lit de la jeune femme, les draps froissés mais surtout cette tâche en plein milieu du matelas témoignait des événements incompréhensibles de la veille.
•••
Quelques heures plus tard, c'était accompagné de son frère que Marcello signonait les alentours de sa demeure.
-pourquoi s'est-elle échappée ? demanda Marcos après des minutes passées dans le silence.
À cette question Marcello répondit par le silence. Il ne se sentait pas près à avouer que tout était de sa faute. Et se fut dans ce silence de plomb qu'une voiture sombre passa à côté de la leur, à vive allure.
-certain roule comme des ivrognes constata son frère avant de subitement accélérer derrière ledit véhicule.
-mais qu'est-ce qui te prends ? gronda l'homme
-regarde qui cette voiture poursuit rugit Marcos avant d'augmenter encore plus la vitesse.
Et comme par enchantement, elle lui paru au loin courant comme si sa vie en dépendait. Et c'était le cas puisque la voiture noire là poursuivait. Elle était pieds nus, dans une robe de chambre dont la blancheur n'était terni que par une tâche de sang qu'il percevait de la voiture. L'homme aurait pu mettre sa main à couper que c'était de sa faute si sang avait coulé. Elle avait oublié de mettre son voile signe qu'elle était partie précipitamment en essayant de le fuir.
-il a fait demi-tour constata Marcos.
La voiture qui poursuivait Maeva avait fait demi-tour en voyant qu'ils faisaient aussi partie de la course et s'était tant mieux pour le conducteur pensa l'homme en descendant.
Maeva courait toujours, même lorsqu'elle avait trébuché, elle s'était relevée à la vitesse de la lumière pour recommencer sa course. D'une petite foulée, Marcello réussit à la rattraper.
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La Vilaine Petite Maeva ( Tome 2 Des Frères AZALAÏ)
RomanceMarcello AZALAÏ est encore dans la spirale d'une dépression causée par la mort de sa femme, la seule qui est pu ne serais-ce qu'un peu percé la carapace de son âme . Même si désormais on connaît le coupable il ne peut se libérer de sa propre culpabi...