-êtes vous certains que se soit une bonne idée ? demanda Maeva pour la nième fois
- vous n'avez pas à avoir peur voyons
-j'en doute beaucoup...
Comment ne pas douter finalement. Maeva allait dans moins d'une heure se retrouver en face de sa mère et cela lui était déjà très stressant mais si en plus, il voulait qu'elle grimpe sur cet engin à deux roues pour y aller alors elle avait le droit de se pauser une tonne de questions.
- pourquoi ne prenez-vous pas cette voiture là ou encore celle-ci dit la jeune femme en montrant du doigts les véhicules autours d'elle dans le gisgantesque garage.
L'homme soupira.-j'ai donné un jour de congé à mon chauffeur et.. Je ne conduis plus depuis longtemps maintenant. Je vous assure que la moto n'est pas si dangereux que cela en a l'ère.
Voyant qu'elle restait dubitative , l'homme descendit et vint à elle un casque à la main. Sans demander son accord, il lui passa la protection par dessus son voile puis le fixa. Marcello l'aida par la suite à monter en là prenant par la taille. Maeva était bien contente à ce moment d'avoir ce casque qui empêchait l'homme de voir son visage devenu rouge pivoine. C'était étrange mais à son contacte, elle n'arrêtait plus de rougir et cela depuis qu'il s'était présenté à elle dans sa tenue de motard le rajeunissant de plusieurs années. Son t-shirt blanc moulait parfaitement son buste et la veste en cuir qu'il avait mis par dessus lui donnait l'ère d'un mauvais garçon terriblement canon. Son pantalon noir en Jean s'accordait parfaitement au reste de sa tenue mais surtout faisait ressortir son derrière à vue d'oeil bien ferme. Comme si cela ne suffisait pas à mettre la jeune femme dans un état pas possible, il avait ramené ses longues mèches en une haute queue de cheval et portait des lunettes de soleil. Il était divinement beau.
-alors vous êtes prête ? demanda l'homme qui s'était installé devant sur la moto.
-non....
-bien alors accrochez-vous à moi.
À peine eut-il terminé sa phrase que déjà la moto vroumissait, Maeva s'empressa de passer ses bras autour de la taille de l'homme. Si les voyages à moto se faisaient dans cette position... ce n'était pas aussi mauvais que cela en fin de compte.
~
Au fur et à mesure que la moto s'enfonçait dans la petite allée de la villa de la mère de Maeva , Marcello sentait la prise de la jeune femme devenir plus forte autour de lui. Il se gara et l'aida à descendre, ses mains tenant fermement la fine taille de Maeva.
-Faites-moi confiance, d'accord ? Lui fit-il en retirant le casque de la jeune femme. Elle acquiesça de la tête puis ensemble, ils avancèrent vers la maison. Devant le palier, alors qu'il venait juste d'appuyer sur la sonnette, l'homme sentit une petite main tremblante et menue se glisser dans la sienne. Elle ne le regardait pas pourtant il pouvait sentir la peur qui voilait son regard.
La porte s'ouvrit sur un vieil homme en costume noir.
-Bonjour monsieur, Mademoiselle salua l'homme
- bonjour nous venons rendre visite à madame Geller
Quelques minutes plus tard , ils étaient assis sur un siège dans le grand salon de la mère de Maeva. Pas une seule fois la jeune femme n'avait relevé la tête, parler ou même lâcher la main de l'homme.
- Mae...Maeva ? Bégaya Juliette
- bonjour mère...
Marcello remarqua les traits tirés de la femme, elle était surprise de voir sa fille. Peut-être parce qu'elle l'imaginait déjà six pieds sous terre. Seules le bruits des talons de Juliette claquant sur le sol alors qu'elle se rapprochait d'eux remplie le silence qui s'était installé dans la grande pièce.
![](https://img.wattpad.com/cover/169336324-288-k119108.jpg)
VOUS LISEZ
La Vilaine Petite Maeva ( Tome 2 Des Frères AZALAÏ)
RomanceMarcello AZALAÏ est encore dans la spirale d'une dépression causée par la mort de sa femme, la seule qui est pu ne serais-ce qu'un peu percé la carapace de son âme . Même si désormais on connaît le coupable il ne peut se libérer de sa propre culpabi...