La Vilaine Petite Maeva ( Tome 2 Des Frères AZALAÏ)

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Alors c'était cela qu'on ressentait au milieu d'une horde de journalistes ? Maeva serra ses deux mains en poings et s'obligea à avancer malgré sa peur. Aujourd'hui était décidément l'un de ces jours où il ne fallait pas sortir.  Comment aurait-on pu prévoir que ce nombre faramineux de paparazzis les attendraient à la sortie du tribunal.
En effet,  le matin même la jeune femme s'était confrontée à son future ex-mari devant l'assemblée de loi. Elle s'y était préparée pendant quatre bonnes semaines avec Marcello, Maeva croyait même qu'elle aurait pu parler... Ne serais-ce qu'un petit mot mais non. Elle s'était lamentablement humiliée en restant pétrifiée devant la cour et les jurés, n'arrivant même pas à répondre aux questions de son propre avocat. Le juge avait pris pitié d'elle certainement puisqu'il avait ajourné le procès. En sortant du tribunal en compagnie des frères AZALAÏ et de sa propre soeur,  la jeune femme pensait voir la lumière au bout d'un long tunnel sombre mais au lieu de cela,  elle s'était retrouvée envahit par de nombreux flashs, de nombreuses questions par rapport à son couple déclinant,  à sa relation avec Marcello AZALAÏ et beaucoup d'autres inepties. L'une des questions qui fusa alors qu'elle était presque dans la voiture, glaça tous ses accompagnateurs. Maeva elle-même, ne su comment régir face à cette question, elle l'a redoutait depuis le jour même où l'homme avait décidé de lui apporter son aide.

- entrez dans la voiture Maeva lui intima Marcello.

La jeune femme entra enfin dans le véhicule et ne pu s'empêcher de prier pour que personne ne l'a questionne sur les dires du journaliste à ragots. Comment cet individu avait appris son passée pourtant bien caché par les soins de son mari ? S'était un mystère que la jeune femme ne voulait pas résoudre.

- La villa m'est inaccessible monsieur lança le vieux chauffeur

Ils étaient déjà arrivés ? Maeva releva la tête pour s'en assurer mais ce qu'elle vit ne lui apporta aucun réconfort. L'entrée de la villa était encore plus bondée que celle du tribunal. Les journalistes semblaient s'étendre sur toute l'entendue des grilles de fer entourant la demeure.

L'homme à ses côtés sortie en grognant,  la situation semblait le frustrer même plus qu'elle. À cet instant Maeva se rappelait d'une des phrases que sa mère adorait lui répéter :
••• tu es un aimant à problèmes ma vilaine,  toute vilaine fille•••

C'était malheureusement vrai, c'était de sa faute si l'homme à la vie autrefois tranquille devait se confronter à tous ceux qui l'empêchait de rentrer tranquillement chez lui.
Après quelques minutes,  la voiture avait fini par gagner la maison et dès qu'elle le pu,  Maeva se dépêcha d'entrer se mettre à l'abri loin de tout le brouhaha des appareils photos mais aussi loin de Marcello et du reste de sa famille.
Lorsqu'elle fut dans sa chambre,  la jeune femme retira son voile puis laissa son chagrin l'envahit totalement. Cette question,  pourquoi fallait-il qu'il la pose ?  Ne pouvait-il pas laisser ce bout de sa vie qu'elle souhaitait oublier dans l'abisse ?

- Maeva ouvrez gronda son hôte de l'autre côté de la porte
La jeune femme garda le silence et pouvait le sentir derrière la porte contre laquelle,  elle s'était adossée.

- Est-ce la vérité Maeva ? demanda l'homme plus calmemenent

- je suis fatiguée,  je... Je vais me reposer mentit la jeune femme.  Elle ne pouvait pas lui répondre,  il allait là détester. Elle allait le dégoûtée et Maeva finirait de nouveau seule ,à la merci de sa mère e tr de son mari. 

- Laisse lui le temps de digérer son début de procès difficile Marcello.
C'était la voix de Marcos. Maeva espérait que l'homme écoute les conseils de son cadet.

- tu sais aussi bien que nous que les journalistes  n'ont aucunes limites lorsqu'il s'agit de vendre leur article peut-être même que cet homme a été payer pour raconter de telles bêtises. Penses-tu réellement que ma soeur puisse faire de telles choses ?
Haleth venait de là défendre avec conviction et confiance. Elle n'aurait pas dû. Personne ne devrait lui faire confiance. Maeva ne s'en sentait pas digne.