Le soleil régnait majestueusement sur la terre , il faisait beau c'était d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle Maeva aurait voulut aller à la plage . Au lieu de cela, la jeune femme s'était retrouvée embarquer dans l'avion personnel de Marcello pour une destination qu'elle ignorait encore. Ne comprenant pas vraiment la situation , elle avait bien évidemment essayer de lui pauser des questions mais l'homme était soit au téléphone soit sur son ordinateur. Le voyage devenait long et le ventre de la jeune femme se faisait entendre. Peut-être aurait-elle dû garder le silence sur son désir de voir la mer. Le pilote annonça la descente et très vite l'engin se posa sur le sol. Comme s'il s'agissait d'un signal, Marcello se releva doucement puis lui détacha sa ceinture avant de l'entraîner en dehors du jet.
La beauté des lieux était hypnotisante. Une dense végétation s'étendait sur des kilomètres devant Maeva qui fut obliger de mettre sa main en lisière pour admirer la vue. L'endroit était calme et reposant, en haut d'une colline au loin, on pouvait apercevoir une belle villa dont la façade vitrée brillait grâce au soleil. C'était un petit coin de paradis.- c'est de ce côté Maeva.. souffla une voix grave et suave derrière elle.
Avant qu'elle n'ait eut le temps de réagir, l'homme posait des lunettes de soleil par dessus sa tête avant de la retourner du bon côté.
-oh...
C'était au delà de ses souhaits, la mer d'un bleu envoûtant s'étendait à perte de vue devant la jeune femme émerveillée. Le sable de cette plage au loin était certainement le plus blanc qu'elle n'ait jamais vu.
- c'est magnifique... Souffla t-elle enfin.
- je vous l'accorde Maeva. Nous pourrons y aller plus tard mais pour l'instant nous allons vous nourrir dit l'homme, un petit rictus au coin des lèvres.
Il avait donc entendu les gargouillis de son ventre, quelle honte. Maeva ne savait plus où se mettre. Comme elle ne bougeait pas, Marcello lui pris la main pour entraîner vers une voiture qui les conduit à travers la végétation.
Au comble de l'émerveillement, Maeva descendit du véhicule pour faire face à la villa qu'elle avait aperçue depuis la piste d'atterrissage.-venez Maeva lui fit-il en là guidant vers l'intérieur de la maison en verre.
Aucun mûr n'existait dans cette grande villa, juste de grandes baies vitrées opaques de l'extérieur faisaient office de séparation entre les différentes pièces. Le soleil s'y reflétait avec une telle grâce, c'était très beau. La décoration était sobre, presque inexistante. Pour une architecte, cet endroit était un vrai trésor.
- que voulez-vous manger Maeva ? Demanda l'homme depuis une pièce adjacente au grand salon ,la cuisine. Maeva se dirigea vers celle-ci
-Enfin vos choix sont plutôt restreint au vue de mes compétences en cuisine...dit-il une fois qu'elle fut devant lui
- je peux cuisiner...
Il n'allait pas accepter, Maeva sentait son refus venir. Mais c'était la moindre des choses qu'elle pouvait faire, lui en faisait tellement pour elle.
-cela ne me gêne pas vous savez insista la jeune femme.
-d'accord abdiqua l'homme en lui laissant sa place derrière les fourneaux.
Maeva se mit immédiatement au travail et fut surprise de voir que rien ne manquait dans les placards ni dans le frigo.
-un couple habitant sur l'île voisine s'occupe de la maison en mon absence . Je leur ai demandé de faire des courses avant notre arrivée expliqua l'homme devant sa mine.
-nous..nous sommes sur une île ?
-effectivement... Mon île.
-vous vous êtes acheté toute une île ?
VOUS LISEZ
La Vilaine Petite Maeva ( Tome 2 Des Frères AZALAÏ)
RomanceMarcello AZALAÏ est encore dans la spirale d'une dépression causée par la mort de sa femme, la seule qui est pu ne serais-ce qu'un peu percé la carapace de son âme . Même si désormais on connaît le coupable il ne peut se libérer de sa propre culpabi...