Quatres mois plus tard.
La désobéissance était l'un des traits de caractère désormais affiné par Maeva. La jeune femme enceinte de huit mois maintenant était prête à désobéir à l'ordre formel de Marcello.
<<ne bouge pas de ce lit jusqu'à mon retour >> avait-il ordonné.
<<où veux-tu que j'aille ? >> avait-elle innocemment répondu.
Mais voilà qu'à peine une heure après, elle déambulait difficilement dans les couloirs de l'hôpital. Cela faisait bien cinq jours qu'elle était enfermée dans ses mûrs et pour cause, Maeva avait réussit à fermer les huit mois de grossesse. Une grossesse difficile et douloureuse autant pour elle que pour ses enfants. Aujourd'hui était le jour prévu pour l'accouchement mais le docteur Gilti avait demandé à ce qu'elle soit hospitalisée bien avant pour mieux réagir en cas de perte des eaux précoces mais ce n'était pas la seule raison pour laquelle ce jour était si spécial. En ce jour, Marcello inaugurait le nouveau bâtiment qui habiterait le siège de ses entreprises en Italie. Après plusieurs mois, l'homme avait réussit à sortir des cendres, des bureaux plus modernes et une tour plus gigantesque que celle brûlée par les soins de Macalani. En effet, ce bougre avait payé l'un des vigiles de l'entreprise pour mettre le feu depuis l'un des vestiaires. Maeva voulait pour toute ses raisons, être aux côtés de l'homme qu'elle aimait, gros ventre ou pas.
-je ne suis pas certaine que tu devrais ma chérie..Répéta pour la cinquième fois Marissa en charge de la surveiller.
-mais si, tu vois que je suis en pleine forme n'est-ce pas ?
-peut-être mais...
-tout ira bien, je ne ressens même pas le poids de mon énorme bidon assura Maeva alors qu'il en était tout le contraire.
-je savais que j'aurais dû laisser Sonia te surveiller, elle aurait pu te dire non elle ! marmonna la gouvernante en l'aidant à grimper dans le taxi.
Maeva rit de l'attitude de Marissa. Il était vrai que la femme n'arrivait jamais à lui dire un non. Bien souvent Maeva s'était servie de cette faiblesse pour obtenir ce que Marcello lui refusait soit disant pour son bien, tout cela avait contribué au fait que sa grossesse ait tenue le temps nécessaire. Maeva remerciait tous les jours le ciel pour être tomber sur cet homme qui avait changé le cours de sa vie d'un simple claquement de doigts.
-Marcello ne sera pas content je te le dis moi ! paniqua Marissa.
-ne t'en fais pas. Il savait que je n'allais pas obéir affirma Maeva en essayant de s'extirper de l'habitacle. Elle n'avait pas tellement grossit contrairement à ce que l'on pouvait croire mais son ventre à lui seule lui donnait énormément de fil à retordre niveau poids.
-comment ça ?
-Marcello sait bien que tu n'aurais pas tenu longtemps face à moi, au fond il voulait que je vienne. Tu ne t'étonnes pas du fait qu'on ait pu quitter l'hôpital sans encombre ?
-c'est vrai que vu comme ça...
Maeva sourit avant d'entraîner la femme à l'intérieur de bâtiment, son visage rayonnait de cet éclat qui ne le quittait plus, l'éclat du bonheur. Les vigiles ne furent pas un obstacle et très vite Maeva faisait timidement des pieds et des mains pour circuler parmi les personnes déjà présentent. La foule n'était pas une chose qu'elle appréciait d'ailleurs elle travaillait encore sur ce point avec son psychologue.
-Maeva Eulalie Geller !
La concernée s'immobilisa, un grand sourire aux lèvres, attendant patiemment qu'il la rejoigne. Deux mains se glissèrent sur son ventre proéminent avant qu'un baiser lui soit déposé dans son cou dégagé de ses cheveux relevés en chignon.
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La Vilaine Petite Maeva ( Tome 2 Des Frères AZALAÏ)
RomanceMarcello AZALAÏ est encore dans la spirale d'une dépression causée par la mort de sa femme, la seule qui est pu ne serais-ce qu'un peu percé la carapace de son âme . Même si désormais on connaît le coupable il ne peut se libérer de sa propre culpabi...