-juliette souffla Maeva le coeur battant.
-je passais par là et puis... J'ai voulu venir aux nouvelles annonça la mauvaise mère. Tu vas me conduire à tes enfants ma vilaine petite fille.
-il en est hors de question !
- mais tu n'es pas en mesure de refuser quoique se soit ma petite ! Tu vois cette seringue, une petite dose de l'euthanasiant pour cheval qu'elle contient et tu pourras dire au revoir au monde des vivants menaça sa mère.
Maeva fut alors contrainte de faire ce qu'elle lui demandait. Elle savait que sa mère ne voulait aucun mal à ses enfants pour l'heure car à eux deux, ils valaient une petite fortune. Malheureusement, Juliette était prête à lui faire du mal à elle, sa propre chaire ce qui restait incompréhensible. Maintenant qu'elle était mère, Maeva ne comprenait pas comment sa mère pouvait lui vouer une telle haine.
-pourquoi ne m'aimes-tu pas ? Demanda t-elle soudainement.
-le véritable question serait pourquoi devrais-je t'aimer ma vilaine fille ! Corrigea sa mère.
Maeva accusa le coup puis continua d'avancer en tirant le support de sa poche de sérum, sa mère sur ses pas. La nurserie semblait à première vue vide mais une infirmière en sortit. Le champ maintenant libre, Juliette entraîna sa fille à l'intérieur.
-où sont-ils ses amours de plusieurs millions de dollars ? Demanda joyeusement la femme.
Maeva ne répondit rien et observa sa mère. Elle avait vieillit en quelques mois, elle semblait vide et faisait en réalité pitié.
-où sont-ils ? Gronda la femme.
-là bas.... Céda Maeva
-alors vous voilà, bébés AZALAÏ. Tiens celle-là à le nez de ton père n'est-ce pas magnifique !
-je t'interdis de toucher à mes enfants espèce de folle gronda Maeva alors que sa mère essayait ouvrir la couveuse. La jeune femme se précipita devant elle pour faire barrage entre sa mère et ses enfants.
-c'est qu'elle est une mère dévouée la petite se moqua sa mère en voulant avancer. La jeune mère l'en empêcha encore et utilisa le support qu'elle tenait pour la tenir à distance.
-je suis une mère tout simplement mais toi tu ne peux pas comprendre Juliette.
-regardes-toi Maeva tu es aussi frêle qu'un poussin qui vient de casser sa coquille si je le voulais je pourrais te faire tomber rien qu'en te soufflant dessus. Tu es pathétique.
-je te remercie mère d'avoir pitié de ta pauvre fille mais sache que je n'hésiterai pas à t'envoyer plus bas que le diable si tu t'approches. Tu m'a déjà fait croire que j'avais tué quelqu'un pour faire de moi ce que bon te semblait, crime que j'ai regretté pendant longtemps mais saches que je n'aurais aucun remord à enlever la vie à une pourriture comme toi assura t-elle ses yeux dans ceux de sa mère.
-et avec quoi comptes-tu me faire la peau ? Cette barre que tu traîne difficilement depuis tout à l'heure ? Laisse-moi rire.
Juliette sourit avant de pousser violemment sa fille sur le côté avant d'accéder aux couveuses. Elle se saisit du petit garçon très rapidement sous le regard apeuré de la mère de l'enfant qui tentait de se relever. Une fois sur ses deux jambes, Maeva accouru vers sa traîtresse de mère.
-rends moi mon enfant !
-si tu t'approches encore, je lui injecterai une dose de mon cocktail

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La Vilaine Petite Maeva ( Tome 2 Des Frères AZALAÏ)
RomantikMarcello AZALAÏ est encore dans la spirale d'une dépression causée par la mort de sa femme, la seule qui est pu ne serais-ce qu'un peu percé la carapace de son âme . Même si désormais on connaît le coupable il ne peut se libérer de sa propre culpabi...