Qu'est ce qui lui était passé par là tête lorsqu'elle disait oui à la Marcello ? Maeva s'en était voulut d'avoir été faible face aux yeux doux de l'homme. Il était bien vrai qu'elle souhaitait s'affrenchir de son voil mais Maeva ne s'attendait pas à ce que le lendemain de cette grande décision, il décide de l'emmener fêter le réveillon de Noël avec le reste de sa famille. Mais en fin de compte la soirée s'était bien déroulée, si ce n'était son silence timide mais tout le monde avait été au petit soin avec elle en particulier Marcello . Pour la première fois depuis longtemps, elle s'était sentit apprécier malgré sa maladresse.
Marcello l'a regardait mangé en silence, elle n'avait rien avalé au dîné avec son frère et sa famille. Cette tradition instaurée entre les deux frères avait été l'excuse parfaite pour voir si Maeva était réellement prête à avancer. Bien que très effacée, elle était restée jusqu'au bout. Il l'a revoyait confuse au moment de l'échange de cadeaux , il l'a revoyait enfouis son visage rougis dans le creux de son épaule pour échapper à sa honte.
Elle toucha doucement le magnifique collier qui pendait à son cou, le cadeau de Marcello était bien celui qui lui faisait le plus plaisir ; pas parce qu'il semblait onéreux mais parce qu'il venait de lui tout simplement.
Leurs regards se croisèrent en cette belle soirée, et ils surent que des remparts étaient malheureusement ou heureusement entrain de céder.
<Quatres mois plus tard >
Marcello entra gracieusement dans sa voiture. D'un hochement de tête, il salua Pedro. Voilà bien sept mois qu'il avait fais la rencontre de Maeva sur cette même route le menant à chez lui. Alors qu'autrefois, il rentrait pour, seul, broyer du noir ; maintenant il rentrait et l'a retrouvait chez lui, à l'attendre. Encore plus depuis deux semaines. Pour cause Marissa était partie en vacance comme tous les ans à cette période pour rendre visite à sa famille pour une durée de deux mois. Maeva l'attendrait sourit aux lèvres , devant un fabuleux dîné comme tous les soirs, elle avait pris l'habitude de raconter ses journées et lui demandait toujours comment les siennes s'étaient déroulées. Tout était presque parfait pensa rageusement Marcello alors que le véhicule entrait dans l'allée de sa maison.
Comme pour noircir ce tableau, il y avait quelqu'un. Quelqu'un qui faisait en sorte que Maeva change. Ses changements presque imperceptibles aux yeux des autres , lui les voyait. Elle riait plus souvent, lui parlait avec moins de retenu, moins de peur. En quatres mois, Maeva était sortie trois fois sans son voil même s'il était à ses côtés, Marcello sentait que cet ami mystérieux était plus à l'écoute de la jeune femme que lui. Elle était toujours aussi peureuse des autres mais faisait énormément d'efforts et même si elle n'avait plus jamais demandé à revoir un psychologue, Maeva faisait des progrès sans . Ce qui insupportait Marcello le plus était tout le mystère autour de cet homme. Personne, pas même ceux qu'il payait de sa propre poche n'arrivait à savoir qui il était et il avait souvent haussé le ton en essayant de tirer les vers du nez de la jeune femme.
L'homme se sentait impuissant face à cette situation même si c'était complètement injustifié. Devant la porte d'entrée de la villa, il passa la main sur son visage pour se redonner contenance puis entra.~
-cette nuit ? s'affola Maeva. Sonia sourit de manière sournoise.
En quatre mois, les deux jeunes femmes s'étaient rapprochés. Sonia avait la plus part du temps des avis bien tranchés ce qui amusait Maeva plus qu'autre chose.
-cette nuit ! Tu ne vas pas te défiler. C'est la dernière ligne droite de notre plan.
- je n'y comprends rien à ce plan et monsieur Marcello ne serait pas en accord avec ton projet ! Sonia secoua la tête de gauche à droite avant de souffler. Elle semblait désespérer.

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La Vilaine Petite Maeva ( Tome 2 Des Frères AZALAÏ)
RomanceMarcello AZALAÏ est encore dans la spirale d'une dépression causée par la mort de sa femme, la seule qui est pu ne serais-ce qu'un peu percé la carapace de son âme . Même si désormais on connaît le coupable il ne peut se libérer de sa propre culpabi...