« - T'es une meuf exceptionnelle, t'as pas le droit de pas être heureuse. J't'avais prévenue, So'.
- Comment ça j'ai pas le droit de pas être heureuse ?!
- T'es exceptionnelle, t'es merveilleuse, tu t'es jamais demandé pourquoi tout les rappeurs av...
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𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟛
Calypso entra dans son appartement, et retira les chaussures de Nekfeu, pour les déposer dans l'entrée, elle retira ses vêtements et son soutien gorge, déposant le sweat du rappeur sur un fauteuil près de son lit. La jeune femme se glissa dans son lit, retrouvant leur odeur à eux deux. Elle ferma doucement ses paupières et chercha les solides épaules de Valentin. Mais elle ne trouva qu'une place vide et des draps froids. Visiblement, Valentin avait déserté : il n'était pas dans leur lit. Elle se retourna, pour s'allonger sur le dos, les yeux grands ouverts dans le noir et la froideur de la nuit. Calypso se sentit soudainement terriblement seule. La brune chercha son téléphone à tâtons, et finit par le trouver. Elle vit qu'elle avait de nombreux messages en absence :
De : Va' 🛸 21:36 Tu rentres quand ?
De : Va' 🛸 22:01 T'es où ?
De : Va' 🛸 22:23 Tu m'inquiètes bb
De : Va' 🛸 22:39 Ah ok t'es tjrs chez Feu
De : Va' 🛸 22:57 Préviens qd tu rentres stp
De : Va' 🛸 23:06 Il est tard rentres bb🥺
De : Va' 🛸 23:30 Tu me manques les draps vont êtres froids sans toi
De : Va' 🛸 23:48 Suikon veut qu'on sorte en boite tu ienv ?
De : Va' 🛸 23:59 Je suppose que ça veut dire non.
De : Va' 🛸 00:09 Vasy tu mfous les nerfs j'y vais
De : Va' 🛸 01:34 Connasse.
Le dernier message fit apparaître une boule dans sa gorge, et une larme perla au coin de son oeil. Elle appela le blond avec appréhension. Ce dernier ne décrocha qu'au bout de cinq sonneries. - Allo ?! Beugla t-il au bout du fil. Elle se racla la gorge. - Allo, Va' ?! C'est Calypso. - Ah s'cuse, c'est Biffty, j'te passe Va', si j'arrive à traverser la marée de pétasses. Elles sont déchaînées ce soir. Ricana t-il. Elle ne répondit rien et déglutit doucement. VALENTIN PUTAIN RAMÈNES-TOI C'EST TA MEUF ! Hurla Biffty. Calypso parvint à distinguer la voix de Valentin, au fond. Il avait l'air explosé. - Quelle meuf même ? Demanda t-il en ricanant, suivi par les rires de trois ou quatre pétasses. - JOUE PAS AU CON RAMÈNES TA RACE LÀ ! Le blond prit le téléphone. - Allo, Calypso, c'est toi ? Demanda t-il. - Ouais ouais, c'est ta meuf « askip » siffla t-elle. - Eh, tu te permets sérieusement de m'engueuler alors que tu réponds ap parce que t'es trop occupée à te faire démonter par le rat des sables là ?! - Nique bien ta race Valentin. Elle raccrocha et ferma la porte au verrou, elle se doutait que le blond avait ses clés mais ce soir, il dormirait sur le paillasson. Elle retourna dans ses draps. Mais encore une fois, elle se sentait seule, et un peu trahie. Quelques larmes roulèrent le long de ses joues, mais elle les réprima bien vite. Calypso se saisit du pull de Nekfeu et l'enfila, avant de poser sa tête sur son oreiller et de fermer ses yeux. Rapidement, ses narines s'emplirent de l'odeur du brun. Enfin, elle ne se sentit plus toute seule.
