Καλυψώ

- 𝟚𝟚 -

𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟚𝟚

Nek avait la tête qui tournait, très légèrement, il avait eu la mauvaise idée de tirer sur le joint de Livia, alors que ça faisait quasiment un an qu'il n'y avait pas touché.
Mais ce soir c'était un peu spécial : il s'était engueulé avec sa douce.
Fort.
Le brun passa une main dans ses cheveux, peut-être que leur relation était vouée à l'échec finalement. Il voyait qu'elle n'était pas heureuse. Et ça le rendait malheureux.
Demain, cela ferait un petit peu plus d'un an qu'ils étaient ensemble
Il renifla, et se saisit d'un verre de vodka, qu'il vida quasiment d'une traite.
-Belle descente. Ricana une voix derrière lui.
Il fut secoué d'un petit rire, et sentit des bras encercler son torse.
- Ça va pas mon nek ? Demanda t-elle avec une voix inhabituellement douce.
- Ça pourrait aller mieux.
- C'est elle ?
- Hm.
- J'ai quelque chose qui pourrait te faire du bien. Souffla Livia en prenant sa main dans la sienne.
Elle le tira à travers l'immense duplex, l'emmenant jusqu'en haut, dans une sorte de gigantesque chambre-salon avec une petite terrasse donnant vue sur l'arc de triomphe.
La blonde le poussa dans un des fauteuils, et se pencha sur lui, lui volant sa poitrine sous le nez, en prenant une bouteille de Jack, posée derrière le fauteuil.
Elle la déboucha et en prit une gorgée, en grimaçant de dégout.
La blonde lui tendit la bouteille avec un sourire tentateur.
Nek s'en saisit, et but à son tour.
- Et c'était ça, ce qui devait me changer les esprits ? Ricana t-il.
Elle répondit par la négative et s'approcha de lui tout doucement, mordillant doucement sa lèvre inférieure.
La lueur qui brillait dans ses yeux ce soir là, Nek l'avait vue dans les yeux de beaucoup de femmes.
Elle déposa ses lèvres sur les siennes avec une sorte d'avidité.
Si Nek n'avait pas esquissé un mouvement depuis le début du baiser, c'est lorsqu'elle détacha ses lèvres des siennes, qu'il attrapa son visage entre ses doigts, il l'embrassa avec une sorte de violence, et l'entendit se tortiller de plaisir sous les assauds de sa langue.
Si bien, qu'elle remontait doucement sa jambe droite contre lui, pressant son bassin contre le siens.
Il sentait tout : les battements de son coeur, l'avidité de ses baisers, la pression de ses jambes.
Ken attrapa sa cuisse avec sa main, la remontant contre lui tandis qu'il poursuivait ses baisers.
Il sentait contre lui la respiration haletante de la blonde, et entendait même son impatience.
Les baisers de Livia n'étaient pas particulièrement bandants, ce qui le faisait vraiment bander, c'était davantage l'idée du secret, de l'infidélité.
L'idée de se cacher, même si c'était étrange à admettre, avait cette faculté à exciter n'importe quel homme.
Soudain, il renversa leur position, dominant de toute sa taille, la blonde, il attrapa son bassin et la porta jusqu'à son lit.
Le brun l'embrassa de nouveau, et à mesure qu'il l'embrassait, elle retirait ses vêtements.
C'est là qu'il la découvrit dans sa pudeur la plus impudique, elle avait l'air tellement sure d'elle, si sure de l'effet qu'elle allait lui faire.
Elle etait splendide avec ses longues jambes fuselées, avec ses hanches bien développées et ses merveilleux seins.
Livia ferma ses yeux et attrapa la main du brun.