𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟙𝟟
Il était environ dix-sept heures trente.
La nuit enveloppait peu à peu les immeubles parisiens que Calypso pouvait apercevoir par la fenêtre de l'appartement de Valentin.Assis cote à cote dans le canapé, Valentin les yeux plantés sur ses chaussures et Calypso balayant le blond du regard, les deux jeunes gens étaient plongés dans un lourd silence, presque religieux.
- Alors c'est un au revoir ? Demanda t-il, tristement, pourtant conscient de la réponse qu'elle allait lui apporter.
- C'est un adieu, Valentin.
Il renifla, maltraitant le tissus de son jogging du bout de ses doigts, tout en tordant légèrement sa bouche.
- T'sais, je l'ai tout de suite su. Murmura t-il en inspirant longuement.
- De quoi ? Demanda t-elle en se tournant légèrement vers lui tout en détournant ses prunelles pour ne pas croiser son regard.
- Que t'allais tomber dans ses bras.
Elle ne répondit rien. Le ton de Valentin lui intimait le silence et elle se sentait trop coupable pour lui faire face effrontément.
- En fait, je l'ai su d'puis cette soirée de merde. Il t'a maté toute la soirée et dès qu'il t'a adressé la parole, y a eu une tension dans l'air. Au début, souffla t-il en se levant du canapé dans un soupir, j'pensais qu'il s'agissait de haine, mais comme le disait une personne sans doutes très notoire, de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas.
- ... y avait rien à cette soirée.
- Pas à celle là nan. Après, t'es passée chez lui pour des papiers et c'est là que j'ai su que j't'avais un peu perdu. J'ai repris espoir quand tu t'es fâché avec lui et qu'il t'a laissé pour une taimp. Ricana t-il.
- T'es assez mal placé pour parler de taimp.
Vald ignora son cynisme et poursuivit en se retournant vers elle.
- C'était assez prévisible, il avait envie de te sauter depuis la première soirée. Et à ce que je vois dans ton cou, son rêve a du se réaliser.
- J't'interdit de parler de moi comme d'un objet.
- J'te considère pas comme un objet, j'te considère comme une salope. Ouais, t'es une putain de salope, une traitresse. J'avais confiance en toi et dès que j'ai eu le dos tourné tu t'es fais ken. Avoue-le, tu t'es servie de moi pour faire tomber un plus gros rappeur dans tes filets. C'est cool pour toi. C'est ta conscience après tout. Sauf que t'as misé sur le mauvais cheval : ken a plus un rond, pas une ligne dans ses cahiers et il a perdu la flamme.
- Nek a plus de ressource que tu ne peux l'imaginer. Il suffit qu'on croie en lui. Et c'est pas être une salope que de vouloir que son keum soit là pour soi. Et c'est exactement ce que t'es incapable d'être pour moi.
- Ah oui... comme cette fameuse fois où il était pas là quand ton reuf était à l'hopital ? Ricana t-il cynique.
- J'te permet pas. Nek ne se permettrait pas de me parler comme ça, même si on était séparés. Valentin, toi et moi c'était clair dès le départ : on devait pas tomber amoureux. Visiblement y a un de nous deux qui n'a pas rempli sa part du contrat. Cingla t-elle.
- Calypso, calypso... que ça soit bien clair, je connais nek depuis bien plus longtemps que toi. Allez ça fait à peine 9 mois que vous vous connaissez, mais parle-moi de la belle personnalité complexe de Ken, et de ses défauts que t'as fini par apprécier... Tu le connais à peine, Calypso. Il posa une main sur son épaule et figea son regard dans le sien. Écoute moi bien, si entre Ken et toi, de la haine à l'amour il n'y avait qu'un pas, sache que Ken est encore plus versatile que toi - ce qui est compliqué effectivement- attends toi à rapidement passer de l'amour à la haine.
Le ton froid et véhément de Valentin fit frissonner Calypso, jamais elle ne s'était attendue à ce que ça se finisse aussi mal.
- Maintenant, sache que j'ai été heureux de partager un petit bout de ma vie avec toi. Reprit-il d'une voix calme, s'étant légèrement radouci. J'suis persuadé que tu fais le mauvais choix, et tu t'en rendras compte plus tard, mais si ma porte te seras toujours ouverte, il n'en est pas de même pour mon lit. Il lui caressa la joue, retenant une larme et esquissant un petit sourire triste. Maintenant prends tes affaires et vas t'en, ça vaut mieux pour nous deux. Souffla t-il.
Elle esquissa un sourire et hocha la tête, saisit ses bagages, et se dirigea vers la porte avant de se retourner pour lancer :
- Adieu Valentin.
- À bientôt, Calypso.De : Va'
À : Nek
On annule le feat.*Va' a bloqué le numéro de Nek*
*valdsullyvan a unfollow neklefeu*
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Καλυψώ
Fanfiction« - T'es une meuf exceptionnelle, t'as pas le droit de pas être heureuse. J't'avais prévenue, So'. - Comment ça j'ai pas le droit de pas être heureuse ?! - T'es exceptionnelle, t'es merveilleuse, tu t'es jamais demandé pourquoi tout les rappeurs av...